Politics
Pen Farthing et le sauvetage des animaux de la zone de guerre à Kaboul
L’histoire vraie et palpitante de l’évacuation controversée de 171 chats et chiens de Kaboul, orchestrée par l’ancien membre de la Royal Marine britannique Pen Farthing, redevenu civil, révèle des moments de courage, de danger et de controverse politique.
Fondation de Nowzad
Pen Farthing a fondé l’association caritative Nowzad (également nom du refuge) à Kaboul en 2007 pour secourir les chiens errants, militaires et victimes de la guerre. Son engagement envers ces animaux et son personnel afghan s’est transformé en une mission de sauvetage lors de la chute de Kaboul en août 2021.
L’opération Ark
En août 2021, lors de la chute de Kaboul, Farthing a organisé l’évacuation de son équipe afghane, de leurs familles et des animaux du refuge de Nowzad. Le vol d’évacuation a été entravé par des problèmes administratifs et des désaccords avec le ministère britannique de la Défense.
Le gouvernement britannique a accordé des visas aux employés et à leurs familles, mais l’autorisation d’évacuer les animaux a été retardée de 4 jours (25 août). Finalement, le 27 août, avec l’aide des forces armées britanniques, Farthing a quitté l’Afghanistan avec ses animaux à bord d’un jet privé.
Cependant, des controverses ont éclaté concernant l’implication de Farthing dans l’évacuation. Le secrétaire britannique à la Défense l’a accusé d’entraver les efforts d’évacuation des ressortissants britanniques et des alliés afghans.
Dans son livre « Operation Ark », Farthing relate en détail les événements tumultueux entourant le sauvetage des animaux, révélant les défis, les sacrifices et les actes de bravoure qui ont caractérisé cette opération humanitaire.
Le périple vers l’aéroport de Kaboul a été parsemé d’obstacles et de dangers, notamment des barrages talibans et un attentat suicide évité de justesse. Les animaux et le personnel ont été confrontés à des situations périlleuses tout au long du voyage.
Lanceur d’alerte
En décembre 2021, un lanceur d’alerte a affirmé que le Premier ministre Boris Johnson avait autorisé l’évacuation des animaux et du personnel de Nowzad, ce que Johnson a nié. Cependant, des preuves ultérieures ont indiqué son implication, alimentant les accusations de mensonge de la part de ses détracteurs, bien que le gouvernement ait rejeté ces allégations.
Débâcle politique et critique
Le gouvernement britannique, en proie à des scandales et à des échecs politiques, a été critiqué pour sa gestion désastreuse de l’évacuation de l’Afghanistan. Farthing est devenu un bouc émissaire dans un climat de colère et de frustration face à la situation.
La compassion des Américains
Des soldats américains ont apporté leur aide lors du sauvetage, offrant un soutien crucial et même utilisant un camion de pompiers pour rafraîchir les animaux surchauffés. Leur intervention a été un moment de soulagement et de gratitude dans l’urgence.
Politique étrangère
Le récit de Farthing soulève des questions sur la politique étrangère et les priorités des gouvernements en période de crise. L’opération Ark a mis en lumière les tensions entre la protection des animaux et la responsabilité envers les êtres humains dans les situations d’urgence.
Un acte d’humanité
Malgré les critiques et les obstacles, l’opération Ark a sauvé des vies, humaines et animales. L’histoire de Farthing est un témoignage poignant de compassion, de détermination et de solidarité dans les moments les plus sombres.
Politics
Loi turque controversée : abattage des chiens errants
La loi turque sur les chiens errants : un recul inquiétant: Le gouvernement turc a récemment adopté une loi controversée concernant les chiens errants, suscitant une vive inquiétude parmi les défenseurs des animaux. Voici un aperçu de cette nouvelle législation et des réactions qu’elle a provoquées.
Une loi pour tuer les chiens errants
En Turquie, environ quatre millions de chiens errants vivent dans les rues. Face à ce problème, le président Recep Tayyip Erdoğan et le parlement turc ont décidé d’adopter une loi autorisant l’abattage des chiens errants. Cette loi, votée cette semaine, prévoit la mise à mort des chiens qui sont jugés comme étant un danger pour la vie et la santé des personnes et des animaux. Les chiens malades ou ceux montrant un comportement agressif sont particulièrement visés.
Réactions et critiques
Jana Hoger, psychologue animalière pour PETA, a vivement critiqué cette décision. Selon elle, le parlement turc est responsable d’un « massacre » de milliers de chiens. Elle souligne que des exemples d’autres pays, comme la Roumanie, montrent que tuer les chiens errants est non seulement inhumain mais aussi inefficace. Au lieu de tuer les chiens, PETA préconise des solutions plus humaines et durables, telles que la stérilisation des animaux pour contrôler leur population.
Hoger rappelle que la décision turque représente un retour en arrière et appelle le gouvernement à adopter des méthodes modernes de gestion des animaux errants. Elle insiste sur le fait que les chiens ont besoin de protection et de soutien, et non de mesures aussi extrêmes.
Appels à l’action
Les défenseurs des animaux en Turquie et à l’international ont organisé des manifestations pour protester contre cette loi. Ils demandent des alternatives qui garantissent le bien-être des animaux tout en abordant le problème de manière éthique et efficace.
En conclusion, la nouvelle législation turque marque une étape inquiétante dans la gestion des chiens errants. Les réactions de PETA et d’autres organisations de défense des animaux montrent une volonté de chercher des solutions respectueuses des animaux, loin de la violence.
Politics
Robert F. Kennedy Jr. : polémique sur le chien mangé
L’affaire de la photo : Robert F. Kennedy Jr., candidat à la présidence, est au cœur d’une controverse après la publication d’un article de Vanity Fair. Ce dernier prétend que Kennedy a mangé un chien, ce qu’il nie fermement. Il affirme que l’animal sur la photo est en réalité une chèvre, prise lors d’un voyage en Patagonie.
La réponse de Kennedy
Mardi, lors d’une interview sur « Cuomo » de NewsNation, Kennedy a expliqué que la photo controversée le montre avec une chèvre et non un chien. Il a souligné que l’image a été prise lors d’une excursion en kayak sur la rivière Futaleufú en Patagonie. Vanity Fair avait affirmé que la photo montrait un chien, appuyé par l’avis d’un vétérinaire.
Kennedy a qualifié l’article de « dépotoir de désinformation » et a critiqué le magazine pour sa mauvaise interprétation des faits. Il a insisté sur le fait qu’il ne mangerait jamais de chien, d’humain ou de singe, mais qu’il est un « mangeur aventureux » prêt à goûter à presque tout.
Critiques sur les Réseaux Sociaux
Sur la plateforme sociale X, Kennedy a partagé la photo controversée. Il a écrit : « Hé @VanityFair, lorsque vos experts vétérinaires qualifient une chèvre de chien et que vos experts légistes affirment qu’une photo prise en Patagonie a été prise en Corée, vous avez rejoint les tabloïds de supermarchés. Continuez à dire à l’Amérique que le haut est le bas si vous le souhaitez. »
Accusations d’agression sexuelle
L’article de Vanity Fair évoque aussi des accusations d’agression sexuelle portées par Eliza Cooney, une ancienne nounou. Elle affirme que Kennedy l’a agressée entre 1998 et 1999. Kennedy n’a pas répondu directement à cette accusation, mais a admis avoir eu une jeunesse « très turbulente ». Il a refusé de commenter davantage les allégations, qualifiant ces histoires de vieilles de 30 ans.
Réaction de Kennedy
Kennedy a réagi aux allégations en déclarant qu’il n’est pas « un enfant d’église » et qu’il a eu « une jeunesse très, très turbulente ». Il accuse Vanity Fair de recycler des histoires vieilles de 30 ans et refuse de commenter les détails de ces allégations.
Impact sur la campagne présidentielle
Ces accusations surviennent à un moment critique pour la campagne de Kennedy, qui cherche à étendre son soutien nationalement. Actuellement sur les bulletins de vote dans sept États, il fait face à l’opposition des alliés de Biden dans d’autres.
Sondages et financement
Les récents sondages montrent que Kennedy est en stagnation derrière Joe Biden et Donald Trump. Un sondage CNN le place à 14 % des suffrages, loin derrière Trump (41 %) et Biden (35 %). Kennedy doit également relever des défis financiers, ayant dépensé plus qu’il n’a collecté pour sa campagne.
Une campagne atypique
La campagne de Kennedy a attiré l’attention pour diverses raisons inhabituelles. En mai, il a parlé d’une anomalie médicale causée par un ver parasite dans son cerveau en 2010. Kennedy a déclaré que cela lui avait causé des problèmes de mémoire et de concentration, mais que ce problème est désormais résolu.
En conclusion, Robert F. Kennedy Jr. continue de nier les accusations de Vanity Fair tout en tentant de maintenir sa campagne présidentielle sur les rails. Malgré les controverses, il reste concentré sur ses objectifs et cherche à obtenir le soutien des électeurs à travers le pays.
Comment perdre une élection ?
Aux États-Unis, en politique, les scandales canins coupent tout avenir aux candidats. Ainsi, toute affaire de maltraitance ou de suspicion de maltraitance de chien ou chat, a déjà coûté les élections à Mitt Romney en 2012 (face à Obama) et à Kristi Noem, favorite auprès du camp républicain pour la vice-présidence dans le cas où Trump passerait en 2024.
Politics
Tim Walz et ses adorables animaux
Les animaux de Tim Walz : Tim Walz, gouverneur du Minnesota, et peut-être futur vice-président démocrate, est un fervent défenseur des animaux de compagnie. Il partage souvent des anecdotes sur ses animaux, notamment ses chats et son chien, sur les réseaux sociaux, pour le plus grand plaisir de ses admirateurs.
La disparition d’Afton
La famille Walz a adopté un chat nommé Afton, issu de la Blue Earth Nicollet County Humane Society. Malheureusement, Afton a disparu en août 2023. Tim Walz a exprimé sa tristesse sur les réseaux sociaux et a remercié ses voisins de Saint Paul pour leur aide dans les recherches. Malgré les efforts de la communauté, Afton n’a pas été retrouvé.
L’arrivée de Honey
En février 2024, la famille Walz a accueilli un nouveau membre, une chatte calico nommée Honey. Tim Walz a partagé une vidéo avec l’Animal Humane Society, où il a adopté Honey. Il a exprimé sa gratitude envers l’organisation et a encouragé les gens à adopter des animaux de compagnie. Selon lui, les animaux secourus apportent autant à leurs propriétaires que l’inverse.
Scout, le chien fidèle
La famille Walz possède également un chien, un mélange de labrador noir nommé Scout. Scout a été sauvé par Midwest Animal Rescue après avoir été trouvé dans une boîte près d’un refuge en Oklahoma. Tim Walz avait promis à son fils qu’ils adopteraient un chien s’il gagnait l’élection de gouverneur en 2018. Scout a été adopté en 2019 et a rapidement trouvé sa place dans la famille, s’entendant même avec la nouvelle venue, Honey.
Anecdotes sur la vie avec Scout
Scout est un membre important de la famille Walz. Lors de son adoption, Tim Walz a tenu une conférence de presse pour présenter le chiot au public. Scout accueille les visiteurs à la résidence du gouverneur et accompagne souvent Tim dans ses promenades matinales dans un parc à chiens sans laisse. L’histoire de Scout est un bel exemple de la façon dont un animal sauvé peut trouver un foyer aimant et apporter de la joie à ses propriétaires.
Le soutien aux refuges
Tim Walz est un grand défenseur des refuges pour animaux. Il soutient activement l’Animal Humane Society et d’autres organisations similaires. Il encourage les gens à considérer l’adoption d’animaux de compagnie et à soutenir les refuges locaux. Selon lui, chaque animal mérite une seconde chance, et les refuges jouent un rôle crucial dans cette mission.
La vie de famille avec des animaux
La famille Walz, composée de Tim, sa femme Gwen, et leurs enfants Hope et Gus, partage un amour profond pour leurs animaux de compagnie. Les histoires d’Afton, Honey et Scout montrent à quel point les animaux peuvent enrichir la vie de leurs propriétaires. Tim Walz utilise souvent ces histoires pour sensibiliser le public à l’importance de l’adoption et des soins aux animaux.
Une mission continue
Tim Walz continue de promouvoir la cause des animaux de compagnie à travers ses actions et ses prises de parole publiques. Il croit fermement que chaque animal mérite un foyer aimant et que les propriétaires d’animaux peuvent en tirer autant de bénéfices que les animaux eux-mêmes. Sa passion pour les animaux de compagnie et son engagement envers leur bien-être en font un modèle pour les défenseurs des droits des animaux.
En somme, Tim Walz n’est pas seulement un gouverneur dévoué, mais aussi un fervent amoureux des animaux. Ses efforts pour promouvoir l’adoption et soutenir les refuges montrent à quel point il tient à cœur le bien-être des animaux de compagnie. Les histoires de ses animaux, de Afton à Scout en passant par Honey, illustrent la joie et le réconfort qu’ils apportent à sa famille.
Politics
Li Ying, dit Teacher Li Is Not Your Teacher, chat dissident
Le compte X du chat dissident : En novembre 2022, alors que des manifestations contre le confinement éclataient en Chine, un mystérieux compte X dirigé par un chat de dessin animé, « Teacher Li Is Not Your Teacher », attirait l’attention du monde entier; Derrière ce compte se trouve Li Ying, un étudiant en art en Italie. Par ses publications en temps réel, il relayait des informations cruciales que les médias d’État chinois passaient sous silence.
Les débuts de Li Ying
Li Ying a commencé sur Weibo, la plateforme chinoise de microblogging, en partageant des histoires d’amour. Son intérêt pour la politique s’est éveillé avec la pandémie, lorsqu’il a cherché des informations sur les confinements sévères en Chine. Bloqué par les censeurs, il s’est tourné vers X, où il a acquis une grande popularité.
La montée en puissance du compte X
La véritable explosion de sa popularité est survenue lors des manifestations du Livre blanc en 2022. Son compte X est devenu une plateforme essentielle pour échanger des informations sur ces protestations, accumulant des millions de vues. Cependant, cette visibilité lui a également valu des menaces de mort et des pressions sur sa famille restée en Chine.
Pressions et harcèlements
Le gouvernement chinois a intensifié les pressions sur Li Ying et ses proches. Ses comptes bancaires en Chine ont été gelés, et ses parents interrogés fréquemment par les autorités. De plus, il a été victime de campagnes de harcèlement en ligne, incluant des menaces et des contenus offensants.
Surveillance et intimidation
Li Ying a constaté une surveillance accrue, y compris des tentatives de récupération de ses informations personnelles par des prétendus services de livraison. Les tactiques d’intimidation, visant à créer une peur omniprésente, sont fréquentes, selon Laura Harth de Safeguard Defenders. Cette organisation indique que des nationalistes chinois à l’étranger pourraient collaborer avec Pékin pour harceler des dissidents.
La vie sous pression
Isolé en Italie, Li Ying vit reclus, dépendant des dons en ligne. Il ressent une pression mentale intense due à sa situation. Malgré tout, il continue son activisme, conscient qu’il ne peut plus revenir en arrière.
Le grand nombre d’abonnés sur X ne lui rapporte que peu d’argent. Son compte a été vu plus de 300 millions de fois entre le 15 octobre et le 1er novembre 2023, ce qui lui a rapporté 280 dollars. Pour gagner sa vie, il a lancé une chaîne YouTube en juillet, où il publie des vidéos commentant l’actualité chinoise. Les revenus provenant des publicités et des dons lui rapportent en moyenne un peu plus de 3’000 dollars par mois, ce qui suffit à lui et à ses deux chats, a-t-il déclaré.
Détermination et projets futurs
Li Ying espère dévoiler les tactiques répressives du gouvernement chinois en rendant publiques ses accusations. Il envisage de recruter d’autres personnes pour sa mission et de publier en anglais pour étendre son influence. Pour lui, son activisme n’est pas un acte héroïque, mais simplement ce qu’il estime être juste.
En dépit des risques, Li Ying reste déterminé à continuer son combat pour la liberté d’expression et contre la censure en Chine. Pour lui, le rôle du « chat dissident » est devenu une mission vitale qu’il poursuivra tant qu’il le pourra.
Politics
Premier cimetière public pour animaux en Espagne
Ouverture d’El Parque : Depuis le 26 juin 2024, Malaga abrite « El Parque », le premier cimetière public pour animaux de compagnie en Espagne. Cet espace vise à améliorer le bien-être psychologique des propriétaires en offrant un soutien adapté lors de la perte de leurs compagnons.
Objectifs et sensibilité sociale
Le maire de Malaga, Francisco de la Torre, a souligné que ce projet comble un vide dans le respect et le soin des animaux. Contrairement aux quatre cimetières privés existants en Espagne, « El Parque » est un espace public. Il prévoit d’accueillir plusieurs milliers d’utilisateurs par an, étant donné que Malaga et sa province comptent plus de 350 000 animaux de compagnie, parmi eux, environ 114 000 se trouvent dans la capitale de la province.
Installations et services
Occupant environ 100’000 mètres carrés dans le cimetière San Gabriel de Malaga, « El Parque » représente un investissement de plus d’un million d’euros. Construit selon des critères de durabilité et d’efficacité énergétique, le cimetière offre plusieurs services et installations :
- Zone de réception
- Bureau administratif
- Crématorium
- Salle d’adieu
- Espace vert pour dépôt des cendres
- Espace funéraire
- Transfert d’animaux morts
- Célébration d’événements d’adieu
- Location de niches (10 à 30 ans)
- Columbariums
- Désenregistrement des animaux de compagnie
Tarification
Les tarifs pour les services varient en fonction du type de service et du poids de l’animal :
- Crémation collective : 43 euros pour les animaux pesant moins de 30 kg, 64 euros pour ceux pesant plus.
- Crémation individuelle : entre 180 et 202 euros pour les animaux de moins de 30 kg, selon l’urne choisie.
- Enterrements : entre 260 euros (sans entretien) et 480 euros (avec entretien) pour une durée de 10 ans, jusqu’à environ 1 040 euros pour 30 ans avec entretien.
Espace digne et légal
« El Parque » se veut un lieu de repos digne et légal pour les animaux décédés. Le maire a exprimé le souhait d’offrir la meilleure attention aux familles pendant ce moment difficile de séparation.
Plus qu’un lieu de mémoire
Ce cimetière ambitionne également de promouvoir l’adoption responsable des animaux et la conservation de la nature. Il proposera diverses activités culturelles et éducatives telles que des ateliers, des conférences et des expositions.
« El Parque » est ainsi présenté comme un lieu novateur qui répond non seulement aux besoins émotionnels des propriétaires, mais qui encourage également une relation respectueuse et durable avec les animaux et l’environnement.
Politics
Poutine et la diplomatie des chiens : une stratégie bien rodée
Des cadeaux canins révélateurs : Le président russe Vladimir Poutine reçoit régulièrement des chiens en cadeau de dirigeants étrangers. Récemment, Kim Jong Un a rejoint cette pratique en offrant à Poutine une paire de chiens Pungsan lors de son voyage à Pyongyang. Cette diplomatie du chien rappelle la « diplomatie du panda » chinoise, où les pandas sont utilisés pour symboliser des relations amicales entre pays.
Un symbole de proximité
Le don des chiens Pungsan par Kim Jong Un symbolise le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie. Cette race locale est connue pour sa loyauté et son agressivité en cas d’attaque, un choix peut-être significatif compte tenu des relations politiques tendues.
Ce geste montre une image de deux dirigeants qui aiment les animaux et sont heureux de renforcer leurs liens, malgré leurs réputations de dictateurs. A cela près que Kim Jon Un interdit les animaux de compagnie dans les foyers de son pays, saur si ces derniers son destinés à être mangés : une sorte de garde-manger. Deux chiens offerts sont deux de sauvé. Putin aura les moyens pour maintenir les deux chiens ; à savoir que Poutine aurait amassé une énorme fortune personnelle d’environ 200 milliards de dollars.
Les chiens de Poutine : une longue histoire
Poutine n’est pas étranger à recevoir des animaux en cadeau. En 2012, il a reçu un Akita nommé Yume de la part du Japon, et en 2017, le président turkmène Gurbanguly Berdimuhamedow lui a offert un chiot pour son anniversaire. D’autres dirigeants, comme ceux de la Serbie et du Kirghizistan, ont également offert des chiens à Poutine, renforçant ainsi cette tradition.
Une utilisation stratégique des animaux
Poutine utilise ses chiens non seulement pour montrer son amour des animaux, mais aussi pour des stratégies de relations publiques. Il a été vu jouant avec ses chiens dans des contextes qui renforcent son image de leader fort et viril. Par exemple, en 2007, lors d’une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, Poutine a amené son labrador Konni, sachant que Merkel avait une phobie des chiens, probablement pour tenter de l’intimider.
Les chiens dans la politique
Poutine utilise ses chiens pour diverses raisons, de l’intimidation politique à l’amélioration de son image publique. Il a déclaré que son chien Konni lui donnait de bons conseils lorsqu’il était de mauvaise humeur, soulignant une image de leader proche de la nature et des animaux. Cependant, son utilisation des chiens peut également être vue comme une manière de démontrer son pouvoir et de manipuler ses adversaires.
Une diplomatie à double tranchant
Les récents cadeaux de Kim Jong Un surviennent après que la Corée du Nord a fourni des munitions à la Russie, soulignant une alliance militaire croissante. Cette relation soulève des inquiétudes quant à l’influence et aux intentions de ces deux pays. Les chiens Pungsan, décrits comme agressifs et loyaux, symbolisent peut-être une alliance prête à défendre ses intérêts par tous les moyens nécessaires.
En bref
Les chiens de Poutine jouent un rôle significatif dans sa diplomatie et son image publique. Ils sont utilisés pour montrer des relations amicales avec d’autres dirigeants tout en renforçant une image de puissance et de contrôle. Cette stratégie, bien que souvent perçue comme sympathique, cache des intentions politiques et des manipulations subtiles. Les chiens, dans ce contexte, deviennent des outils de pouvoir et d’influence sur la scène internationale.
Actualité
Le candidat aux élections du parlement britannique est coupable de cruauté envers un chien
Garry Sutherland, candidat réformiste britannique, a été reconnu coupable de cruauté envers un animal. Le tribunal de première instance de Weymouth l’a condamné pour avoir donné un coup de pied à un chien, causant des souffrances inutiles à un animal protégé. L’incident s’est produit le 24 juillet 2022 dans le village de Chideock, dans l’ouest du Dorset.
Condamnation et sanctions
En août 2023, Sutherland a été condamné à une amende de 2 000 livres et interdit de posséder des animaux pendant deux ans. En plus de cette amende, il doit effectuer 200 heures de travail non rémunéré au cours des 12 prochains mois. Lors de son procès, Sutherland a plaidé non coupable en novembre 2022, mais a finalement été reconnu coupable.
Réactions et justifications
Un porte-parole de Reform UK a confirmé que Sutherland avait donné un coup de pied au chien, mais a justifié son acte en disant qu’il essayait d’empêcher le chien d’attaquer des personnes. Sutherland lui-même a réagi sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il avait agi pour protéger une famille d’une attaque de chien. Sur X (anciennement Twitter), il a écrit : « Un titre plus précis serait ‘un ancien démineur sauve une famille d’une attaque de chien’. Mais nous ne devons pas laisser la vérité entraver la campagne électorale. Hein ? »
Réactions en Ligne
La condamnation de Sutherland a suscité de nombreuses réactions en ligne. Des publications sur sa condamnation sont devenues virales, atteignant des dizaines de milliers de vues. Un compte nommé « Brexit Buster » a publié : « On dirait que Garry Sutherland, un agresseur de chiens reconnu coupable et candidat potentiel au parlement de Reform UK Ltd, s’est mis à l’abri après la révélation de son récent procès et de sa condamnation. Des amendes et des frais totalisant près de 2 000 livres, interdit de garder un chien, 200 heures de travaux d’intérêt général »
Contexte et Implications Politiques
Sutherland est candidat pour le parti réformiste britannique dans la circonscription d’Exmouth et Exeter Est. Sa condamnation a mis en lumière son passé et ses prises de position controversées. Le Mirror a découvert qu’il s’était rendu à Londres pour entendre l’ancien député conservateur Andrew Bridgen lier les décès excessifs aux vaccinations contre le COVID-19. Son compte de campagne a également retweeté des messages sceptiques à l’égard des vaccins.
Sutherland s’est précédemment décrit comme un « mari, père et patriote, qui a servi en tant qu’officier de déminage dans l’armée britannique », selon l’Exmouth Journal. Sa condamnation et les réactions qui ont suivi risquent de peser sur sa campagne électorale et sur sa réputation publique. Qui est prêt à parier qu’il ne sera pas élu, dû à cet acte abjecte ?
Le parti politique du candidat
Le leader du parti « Reform UK » est Nigel Farage. Nigel Farage est un homme politique de la droite souverainiste, classé à l’extrême droite. C’est un réformiste.
Farage est un grand opposant à l’Union européenne pour son pays et initiateur du Parti du Brexit. En 2019, craignant un recul sur la question, il fonde donc le Parti du Brexit, qui arrive en tête des élections européennes. Il accepte ensuite de ne pas présenter de candidats de son parti aux élections générales anticipées britanniques face aux députés sortants du Parti conservateur, dont la victoire permet finalement le Brexit.
Le 24 juin 2016, au lendemain de la tenue du référendum, à l’issue duquel les Britanniques expriment leur choix de quitter l’Union européenne (« Brexit »), il parle de « jour de l’indépendance » britannique, déclare qu’il s’agit d’« une victoire pour les gens ordinaires, pour les gens bons, pour les gens honnêtes » et réclame un « gouvernement Brexit » pour le Royaume-Uni.
Au début de l’année 2021, au lendemain du retrait officiel du Royaume-Uni de l’UE, le Parti du Brexit devient Reform UK. Nigel Farage annonce le 3 juin 2024 sa participation aux élections anticipées au Royaume-Uni sous la bannière de Reform UK « en pleine ascension dans les sondages ». Elections qui auront lieu le 4 juillet 2024, l’élection à la chambre des communes (chambre basse) et la désignation du Premier ministre britannique.
Politics
Charles Leclerc et les crottes de Léo
Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, âgé de 26 ans et est monégasque, a connu un week-end mouvementé au Grand Prix d’Imola (soit le Grand Prix automobile d’Émilie-Romagne) dû notamment à Léo. Malgré sa troisième place sur le podium, il a été confronté à un problème inattendu : son chiot Léo a semé des crottes de chien dans le paddock.
Leclerc et Léo : un duo surprenant Dimanche, Leclerc a terminé derrière Max Verstappen et Lando Norris, respectivement premier et deuxième de la course. Cependant, l’incident qui a marqué son week-end n’était pas sur la piste, mais dans les garages de l’équipe. Léo, son adorable chiot, a laissé ses « marques » dans le paddock, causant une situation embarrassante pour le pilote.
Carlos Sainz documente la scène Le coéquipier de Leclerc, le pilote espagnol Carlos Sainz, a partagé l’incident sur Instagram, montrant Charles pris au dépourvu sans sac plastique pour nettoyer après son chien. On voit Leclerc réprimander gentiment Léo en disant : « Pas au milieu du paddock, Léo, pas au milieu du paddock. »
L’équipe Ferrari à la rescousse Un membre dévoué de l’équipe Ferrari est intervenu pour nettoyer les dégâts avec des gobelets en papier. Sainz, dégoûté par la scène, n’a pu s’empêcher de rire. Leclerc, reconnaissant, a tenté d’aider mais a finalement laissé son collègue s’occuper de la tâche ingrate.
Léo, la nouvelle star du paddock Introduit au monde de la F1 en avril, Léo est déjà devenu une petite célébrité avec son propre laissez-passer pour le paddock. Toutefois, après cet incident, la question se pose : Léo pourra-t-il encore fréquenter le paddock librement ?
Malgré cette mésaventure, Charles Leclerc a pu compter sur le soutien de son équipe et des fans, montrant que même les stars de la F1 doivent parfois faire face à des situations très terre-à-terre.
Politics
En Colombie, un chien sauve Vera Carvajal, un leader social
En Colombie, la violence ne faiblit pas, mais parfois l’héroïsme se manifeste de manière inattendue; Jaime Yesid Vera Carvajal, un jeune leader social de Barrancabermeja, a récemment survécu à une attaque de tueur à gages grâce à son chien fidèle.
Une nuit ordinaire, une attaque imminente
Le samedi 18 mai 2024, Jaime Yesid Vera Carvajal se trouvait dans la rue du quartier María Eugenía, lisant tranquillement un livre. Soudain, deux hommes en moto l’ont attaqué. L’un d’eux a sauté de la moto, brandissant une arme à feu et menaçant Vera Carvajal. Heureusement, son chien, présent à ses côtés, a aboyé bruyamment, alertant Vera Carvajal du danger imminent.
Fuite et poursuite
Réagissant rapidement, Vera Carvajal s’est enfui, poursuivi par le tueur à gages. Son chien, montrant une loyauté indéfectible, a suivi son maître, aboyant sans relâche. La poursuite s’est étendue sur plusieurs pâtés de maisons, mais grâce à la présence de son chien, Vera Carvajal a réussi à échapper à ses assaillants et à sauver sa vie.
https://twitter.com/JaimeYesidVera1/status/1792000771568832928/video/1
Réactions et témoignages
L’incident a été capturé par une caméra de sécurité, montrant le moment où le criminel est descendu de la moto. Sur ses réseaux sociaux, Vera Carvajal a remercié Dieu et son chien pour sa survie, tout en appelant à une meilleure protection des leaders sociaux. Il a exhorté l’Unité de Protection (UNP) à prendre des mesures pour assurer sa sécurité.
Les réactions à son message ont été immédiates et soutenues. Beaucoup ont exprimé leur soulagement et leur soutien, soulignant la nécessité de garanties pour les leaders sociaux dans les territoires. Plusieurs messages ont condamné le paramilitarisme et ont appelé à des actions concrètes pour protéger les jeunes leaders engagés dans des transformations sociales.
Contexte et enquête
Les premières investigations suggèrent que l’attaque n’était pas une tentative de vol, mais un acte prémédité en réponse au travail social de Vera Carvajal dans la région pétrolière de Barrancabermeja. Quelques heures avant l’attaque, Vera Carvajal avait été nommé par le président Gustavo Petro comme délégué au conseil d’administration de l’Institut universitaire de La Paz, un rôle impliquant des initiatives pour renforcer la démocratie universitaire et promouvoir la paix dans la région de Magdalena Medio.
Un acte de courage et de loyauté
Cet incident met en lumière non seulement les dangers auxquels sont confrontés les leaders sociaux en Colombie, mais aussi le rôle crucial que peuvent jouer les animaux de compagnie dans la protection et le soutien de leurs propriétaires. Le chien de Vera Carvajal, par son acte de courage, a non seulement sauvé son maître mais a également mis en évidence l’importance de la vigilance et de la protection communautaire.
La loyauté et le courage de ce chien rappellent que même dans les moments les plus sombres, il existe des sources inattendues de lumière et de survie. Les autorités continuent d’enquêter pour traduire en justice les responsables de cette attaque, tandis que la communauté exprime sa solidarité et son soutien à Vera Carvajal.
Personnalités et Stars
Noem et les tribus: polémiques et interdictions
La gouverneure du Dakota du Sud, Kristi Noem, est au cœur de plusieurs controverses, mêlant tensions avec les tribus amérindiennes de son État et des révélations choquantes sur son passé.
Interdiction d’accès à 20 % de l’État
Kristi Noem est désormais bannie de près de 20 % du territoire de son État. Cette interdiction concerne les terres des tribus Yankton Sioux, Sisseton-Wahpeton Oyate, Oglala, Rosebud, Cheyenne River et Standing Rock Sioux. Les mesures ont été prises après ses déclarations controversées liant les chefs tribaux aux cartels de la drogue.
Relations tendues avec les tribus
Les relations entre Noem et les tribus amérindiennes étaient déjà tendues avant son mandat, notamment après son soutien à la législation anti-manifestation lors des protestations contre le Dakota Access Pipeline en 2016. Les conflits ont été exacerbés par les points de contrôle COVID-19 mis en place par les tribus, que Noem avait critiqués.
Propos controversés et répercussions
En mars, Noem a accusé publiquement certains chefs tribaux de profiter des cartels de la drogue. Elle a affirmé recevoir des appels à l’aide de résidents de Pine Ridge, craignant pour leur sécurité. Ces commentaires ont été vivement critiqués par les dirigeants tribaux, exacerbant les tensions existantes.
Scandale du chien
La gouverneure a récemment admis dans son livre avoir abattu son chien de chasse, Cricket, parce qu’il était impossible à dresser et trop agressif. Cette révélation a suscité une vague d’indignation, notamment de la part des défenseurs des animaux, ajoutant à la liste des polémiques entourant Noem.
Impact politique
Ces controverses affectent ses ambitions politiques, notamment sa candidature potentielle comme colistière de Donald Trump. Bien que Trump ait exprimé son soutien, les scandales entourant Noem, y compris ses fréquents voyages dentaires à Houston aux frais de l’État et une anecdote douteuse sur une rencontre avec Kim Jong Un, nuisent à son image publique.
En bref
Entre les accusations d’inaction face aux cartels de la drogue et la gestion controversée de son chien, Kristi Noem navigue dans une mer de controverses qui impacte non seulement sa gouvernance mais aussi ses aspirations politiques futures.
Politics
Le chien « Matapacos » et Boric : symbole de controverse
La figure emblématique du chien « Negro Matapacos » continue de susciter des débats et des critiques autour du président chilien Gabriel Boric. La récente publication d’une photo montrant Boric avec un autocollant de ce chien sur son ordinateur a ravivé les discussions passionnées sur son passé militant et son positionnement actuel.
Contexte et symbolique du chien « Matapacos »
Le chien « Negro Matapacos » est devenu un symbole puissant de la lutte sociale au Chili, particulièrement pendant les manifestations de 2019. Ce chien noir, souvent représenté avec un foulard rouge, incarne la résistance et la solidarité face aux injustices. Utilisé par les manifestants comme un symbole de rébellion, son image a traversé les frontières, faisant de lui une icône de la contestation sociale.
La controverse actuelle
La polémique a été relancée par la diffusion d’une photo de Gabriel Boric travaillant avec un autocollant du chien « Matapacos » sur son ordinateur. Cet autocollant rappelle l’implication de Boric dans les mouvements sociaux avant son accession à la présidence. Pour certains opposants, cette image démontre une incohérence entre son passé militant et ses déclarations actuelles.
Critiques de l’opposition
Le sénateur indépendant Karim Bianchi a été particulièrement virulent dans ses critiques. Il a accusé Boric de malhonnêteté et d’incohérence, déclarant au média T13 : « Je dis au Président de ne pas être jaune ou de ne pas avoir de comportement menteur par rapport à ce que j’ai vu à un moment donné. » Bianchi a souligné que Boric avait nié ses liens avec le symbole du chien « Matapacos », malgré des preuves de son engagement passé.
Selon Bianchi, le président doit admettre ses erreurs ou expliquer son changement de position, mais ne jamais mentir au public. Il a insisté sur la nécessité pour Boric de reconnaître son passé et d’être transparent sur ses convictions et ses actions.
Soutien du parti au pouvoir
Malgré les critiques, Boric a reçu le soutien de son parti et de certains alliés politiques. Lautaro Carmona, président du Parti communiste (PC), a défendu le président en affirmant qu’il n’y avait « aucun crime à transformer une amulette en quelque chose de massif et de plusieurs millions de dollars. » Carmona a précisé que l’utilisation de ce symbole pendant les manifestations sociales n’était pas problématique en soi.
Le député de la Convergence Sociale, Gonzalo Winter, a également soutenu Boric en critiquant les factions de l’opposition qui cherchent uniquement à « offenser le Président de la République. » Winter a souligné que ces critiques ne contribuent pas à résoudre les problèmes actuels du pays, tels que la lutte contre le crime organisé.
Impact sur les réseaux sociaux et la popularité
Les critiques de Boric à l’égard de la figure du « Perro Matapacos » ont eu un effet notable sur sa popularité et sa présence sur les réseaux sociaux. Selon une étude d’Ananda Consultores, le compte Instagram du président a perdu 1 233 abonnés après la relance de la polémique. De plus, jusqu’à présent en 2024, les réactions aux contenus publiés ont considérablement diminué par rapport à la même période en 2023.
L’étude révèle une réduction de 27,4 % de la croissance absolue des nouveaux abonnés sur X (ex-Twitter), Facebook et Instagram. Entre janvier et mai 2023, Boric avait gagné 101 639 nouveaux abonnés, mais ce chiffre est tombé à 73 833 au cours de la même période en 2024. Les likes, commentaires et partages ont également diminué de 26,1 %, passant de 8 619 004 réactions en 2023 à 6 370 265 en 2024, malgré une augmentation de la génération de contenus.
Implications politiques
Cette controverse autour de l’autocollant du chien « Matapacos » reflète les divisions profondes au sein de la société chilienne. Elle soulève des questions sur l’authenticité et la transparence des leaders politiques, ainsi que sur l’utilisation de symboles populaires dans le discours politique.
En bref
Le chien « Matapacos » demeure un symbole puissant de la résistance sociale au Chili. Sa réapparition dans le débat politique montre combien les symboles peuvent influencer les perceptions publiques et les relations de pouvoir. Pour le président Boric, cette polémique représente un défi à sa crédibilité et à sa capacité à naviguer entre son passé militant et son rôle actuel de chef d’État. La gestion de cette controverse et ses répercussions sur sa popularité illustrent les complexités et les tensions inhérentes à la politique moderne au Chili.
Divertissement
Houtong, le village des chats errants à Taïwan
Houtong, une petite ville située à 40 kilomètres de Taipei, au Nord de Taïwan, est devenue célèbre pour ses habitants très particuliers : les chats errants. Autrefois un centre minier prospère, cette localité a subi une transformation remarquable pour devenir un refuge pour les félins, attirant des touristes du monde entier.
Une renaissance inattendue
À l’époque de l’exploitation minière, Houtong abritait environ 6 000 personnes. Cependant, avec la fermeture des mines dans les années 1990, la population a chuté à moins de 100 habitants. La ville semblait condamnée à l’oubli jusqu’à ce qu’un photographe taïwanais, en 2008, mette en lumière les chats errants de Houtong à travers des photos devenues virales sur les réseaux sociaux. Ces images ont attiré l’attention des amoureux des félins et ont transformé la ville en une destination touristique unique.
Une communauté dévouée aux chats
Aujourd’hui, Houtong compte environ 200 chats errants, plus nombreux que les habitants humains. Ces chats vivent librement dans les rues et sont pris en charge par une communauté composée de résidents locaux et de bénévoles dévoués. Une commission de bénévoles et de vétérinaires veille à leur bien-être, s’assurant qu’ils sont bien nourris, soignés et protégés.
Les touristes qui visitent Houtong sont tenus de suivre des règles strictes pour garantir la sécurité et le confort des chats. Il est recommandé de ne pas les déranger excessivement, de ne pas les poursuivre et de maintenir une bonne hygiène des mains avant de les toucher.
Un lien étroit entre les chats et l’économie locale
La transformation de Houtong n’est pas seulement sociale, mais aussi économique. Le tourisme félin a revitalisé l’économie locale avec des commerces, des cafés et des restaurants adoptant le thème du chat pour attirer les visiteurs. Les week-ends, la ville est particulièrement animée, avec des touristes venus du monde entier pour voir les célèbres chats de Houtong.
Défis et perspectives
Malgré le succès de cette transformation, Houtong fait face à des défis. La popularité croissante a entraîné des problèmes comme l’abandon d’animaux de compagnie et le vol de chats. Cependant, la communauté reste vigilante pour protéger ses habitants à quatre pattes. Des initiatives sont également en place pour encourager une adoption responsable et prévenir la maltraitance des animaux.
Un exemple inspirant
Houtong est un exemple inspirant de la manière dont une communauté peut se réinventer en se concentrant sur le bien-être animal. Ce modèle pourrait être appliqué dans d’autres régions du monde confrontées à des crises similaires. La ville montre qu’avec de la compassion et de la créativité, même les endroits les plus touchés par le déclin industriel peuvent trouver une nouvelle vie.
En bref
Houtong, le village des chats de Taïwan, est bien plus qu’une simple attraction touristique. C’est un témoignage vivant de la résilience et de la capacité des communautés à se réinventer. Les chats de Houtong, avec leur présence charmante, ont réussi à transformer une ville déclinante en un lieu vibrant et plein d’espoir, démontrant l’impact positif que les animaux peuvent avoir sur la société humaine.
-
Connaissances6 mois ...
Morsures de serpents : Chiens versus Chats
-
Actualité6 mois ...
Le débat sur les déjections canines à Sydney
-
Faits divers6 mois ...
La justice pour Teddy : un chien aveugle et sourd abattu par la police
-
Justice et Sécurité6 mois ...
Robots Spot : avantages pour la police néerlandaise
-
Marchés et produits6 mois ...
Hello Kitty : 50 ans de mignonnerie
-
Faits divers6 mois ...
L’Affaire du meurtre de Hello Kitty : un crime horreur à Hong Kong
-
Divertissement6 mois ...
Les Comedy Pet Photo Award 2024
-
Marchés et produits6 mois ...
IKEA UK et Woodgreen : des « Dog-alogue » et « Cat-alogue »
-
Social6 mois ...
La disparition de Wally l’alligator de soutien : entre mystère et théories de complot
-
Sport6 mois ...
Pronostics animaliers à l’Euro 2024 : Ludwig le teckel en action
-
Sport6 mois ...
Euro 2024 : Les Trois Lions et leurs chiens royaux
-
Faits divers6 mois ...
Crocodile mangeur de chiens en Australie : terreur et festin