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Qantas poursuivie pour discrimination après avoir refusé l’accès à un chien d’assistance

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Rachael Fullerton ne peut envisager de voyager sans son chien d’assistance, Strike; atteinte de multiples handicaps, elle attribue à son fidèle border collie une autonomie sans précédent depuis leur rencontre il y a quelques années.

« Strike m’a donné la confiance nécessaire pour me déplacer seule », déclare-t-elle. « Il détecte les problèmes médicaux avant qu’ils ne deviennent critiques et apaise mon anxiété, en plus de m’assister de diverses manières. »

Cependant, récemment, Qantas a refusé à Strike l’accès à bord, une décision qui a choqué Mme Fullerton. Alors que d’autres compagnies aériennes autorisent Strike à voyager, Qantas est la seule à lui refuser l’accès. Après une tentative infructueuse de conciliation auprès de la Commission australienne des droits de l’homme, Mme Fullerton intente désormais un procès devant la Cour fédérale, alléguant une discrimination fondée sur le handicap et cherchant à modifier les politiques de la compagnie.

L’affaire est soutenue par le Centre pour la défense de l’intérêt public (PIAC), qui affirme que Qantas établit des règles plus strictes que la loi sur la discrimination envers les personnes handicapées ne l’exige. Selon l’avocat principal du PIAC, Sheetal Balakrishnan, les exigences de Qantas sont arbitraires, injustes et incompatibles avec les lois nationales.

La situation s’est enlisée lorsque Qantas a exigé que le chien d’assistance soit accrédité par des organisations spécifiques, une condition que Strike ne remplit pas, bien qu’il soit reconnu comme animal d’assistance par d’autres entités.

Mme Fullerton espère que son combat contribuera à garantir l’accès équitable aux voyages en avion pour les personnes accompagnées d’animaux d’assistance. « Je veux apporter des changements pour que ce soit accessible à tous », affirme-t-elle.


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Les héritiers de Félix le chat réclament justice

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Un personnage culte oublié de ses créateurs : Félix le chat, petit félin noir et blanc au large sourire et au sac magique, est une star du dessin animé depuis plus d’un siècle. Créé en 1919 par plusieurs artistes, dont Patrick Sullivan, Félix est devenu un des premiers grands héros du dessin animé bien avant Mickey Mouse. Avec ses aventures pleines d’humour et de fantaisie, il a marqué des générations d’enfants et inspiré des produits dérivés dans le monde entier, notamment au Japon où il est devenu culte.

Des héritiers écartés des revenus

Mais derrière le sourire de Félix se cache une bataille juridique familiale. Trois descendants de Patrick Sullivan, l’un des co-créateurs, affirment aujourd’hui avoir été écartés pendant des décennies de la gestion des droits du célèbre chat. Selon eux, Donald Oriolo, fils d’un autre dessinateur lié à Félix, aurait pris le contrôle de la franchise sans les informer. Résultat : les héritiers estiment avoir perdu plus de 100 millions de dollars en droits et revenus issus des licences, des partenariats et de la vente de la marque à DreamWorks en 2014.

Un malentendu ou une vraie dissimulation ?

De son côté, l’avocat d’Oriolo affirme qu’il s’agissait d’un malentendu, assurant que tous les actionnaires avaient été rachetés depuis longtemps et qu’on ignorait l’existence des héritiers Sullivan. Il promet cependant d’ouvrir un dialogue pour trouver une solution équitable. Les héritiers, eux, maintiennent que les preuves montreront qu’Oriolo connaissait leur droit de propriété et qu’il a délibérément ignoré leurs intérêts.

Une leçon pour les créateurs et leurs familles

Cette affaire met en lumière une réalité parfois négligée : même les œuvres les plus connues peuvent donner lieu à des conflits de succession ou de propriété. Pour les familles de créateurs comme celles de Patrick Sullivan, il est important de faire respecter les droits et la mémoire de leurs proches.

Et les chiens ou chats dans tout ça ?

Félix n’est pas qu’un personnage de fiction : il montre à quel point les chats et les chiens, dans la culture populaire, peuvent marquer l’imaginaire collectif. Ils deviennent des symboles, des marques et parfois même de véritables trésors économiques. Cette histoire nous rappelle que, derrière ces animaux adorés, il y a aussi des créateurs — et parfois des familles qui se battent pour garder leur juste place dans l’héritage.

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Philippines: Vers une loi plus ferme contre la cruauté animale

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Un projet de loi pour mieux protéger les animaux : Aux Philippines, un député du Congrès, Brian Poe, s’engage pour la cause animale. Il propose une nouvelle loi pour mieux protéger les animaux, en particulier les chiens, souvent victimes de mauvais traitements. Cette initiative vise à renforcer la législation actuelle, qui date de 1998 et qui, malgré une modification en 2013, reste jugée insuffisante.

Son projet, la loi HB n° 1746, vise à moderniser les règles de protection animale dans tout le pays. Poe souhaite créer un Bureau de la protection des animaux, qui serait rattaché au ministère de l’Agriculture. Ce bureau aurait pour mission de faire appliquer efficacement les lois, de coordonner les interventions et de fixer des normes claires pour le bien-être animal, selon le type d’animal (chien, chat, animaux de ferme, de travail, etc.).

Des sanctions plus sévères pour les actes de cruauté

Le projet de loi prévoit des peines plus lourdes pour ceux qui maltraitent les animaux. Par exemple, les personnes reconnues coupables de cruauté, de torture ou de mauvais traitements pourraient aller jusqu’à quatre ans en prison, et recevoir une amende allant jusqu’à 250 000 pesos philippins.

Ces sanctions visent à dissuader les actes de violence, comme les combats de chiens, le trafic de viande de chien, ou encore l’abandon ou la négligence. Brian Poe insiste : aucune justification culturelle ou économique ne doit servir d’excuse pour faire souffrir un animal.

Une protection spécifique pour les chiens et animaux de compagnie

Le projet de loi interdit clairement de tuer des animaux de compagnie comme les chiens ou les chats. Seuls les animaux élevés pour la consommation (comme les porcs ou les poulets) peuvent être abattus, dans des conditions bien précises. Cette règle met fin à certaines pratiques cruelles encore tolérées, notamment dans le cadre du commerce de viande de chien.

La loi stipule aussi que toute personne doit fournir à son animal de la nourriture, de l’eau, un abri et des soins médicaux, sous peine de sanctions. Cela concerne directement les propriétaires de chiens, qui doivent assurer le bien-être quotidien de leur compagnon.

Une prise de conscience nécessaire

En défendant ce projet, Brian Poe veut montrer que la protection animale est une responsabilité collective. Les chiens, souvent considérés comme des membres à part entière de la famille, méritent un traitement digne et respectueux. Ce projet de loi vise à changer les mentalités, à éduquer le public, et à rappeler que la violence envers un animal est un crime, pas un simple écart de comportement.

Avec cette proposition, les Philippines pourraient faire un grand pas en avant pour défendre les droits des chiens et des autres animaux contre la cruauté, l’exploitation et l’indifférence.

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Singapour, acte obscène sur un chat : choc et mesures

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Un comportement grave envers un animal sans défense : À Singapour, un jeune homme de 20 ans a été condamné à 18 mois de probation après avoir été surpris en train de commettre un acte obscène sur le chat de son voisin. L’animal, heureusement, n’a pas été blessé, mais l’affaire a profondément choqué l’opinion publique, relançant le débat sur la protection des animaux et la responsabilité morale de chacun envers eux.

Le jeune homme a été filmé par une caméra de vidéosurveillance, dans un espace public près de son immeuble, alors qu’il s’en prenait au chat. L’animal appartenait à un voisin qui le laissait se promener librement dans le quartier. Après la diffusion des images, la police a été alertée et a arrêté le délinquant dans la journée.

Une sanction accompagnée de suivi

La peine de probation impose au jeune homme un couvre-feu nocturne de 22h à 6h et 70 heures de travaux d’intérêt général. De plus, il doit suivre une intervention spécifique liée à son comportement sexuel déviant, encadrée par des professionnels. Sa mère a dû verser une caution de 5 000 dollars singapouriens pour garantir sa bonne conduite pendant la durée de la peine.

En plus de cet acte choquant, le jeune homme a été reconnu coupable d’autres délits, notamment de vol et d’agression, dont l’une visait un camarade de classe souffrant de troubles mentaux. Il l’intimidait à l’école, physiquement et en ligne, sans jamais être dénoncé, tant la victime était effrayée.

Une protection des animaux encore à renforcer

Cet acte ignoble rappelle à quel point les animaux, comme les chats ou les chiens, sont vulnérables face à la violence humaine. Bien qu’aucune blessure physique n’ait été constatée sur le chat, le geste reste d’une extrême cruauté, et souligne l’importance d’une législation ferme et cohérente pour punir et prévenir ce genre de comportement.

À Singapour, les cas de maltraitance animale restent nombreux, malgré le durcissement des lois depuis 2014. Entre 2019 et 2023, environ 1 200 signalements par an ont été recensés. L’affaire récente d’un autre homme ayant tué deux chats a d’ailleurs mené à une peine de prison aggravée, preuve d’une volonté croissante de dissuasion.

Et si c’était un chien ?

Si la victime avait été un chien, la réaction aurait été tout aussi vive. Les chiens, connus pour leur attachement aux humains, souffrent profondément des violences. Un acte obscène envers un chien, au-delà de l’horreur, poserait des enjeux similaires de respect, de soins, et de justice.

Cela montre que tout animal mérite une protection égale, qu’il s’agisse d’un chat, d’un chien ou d’un autre compagnon à quatre pattes. La justice de Singapour ne doit pas seulement punir, mais aussi prévenir, en sensibilisant, en éduquant et en offrant un soutien psychologique aux auteurs pour éviter la récidive.

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Cruauté animale : un tournant en Grèce

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Un acte de violence qui bouleverse l’opinion : À Thessalonique, en Grèce, un homme de 34 ans a choqué tout le pays après avoir brutalement tué un chaton dans la rue. L’homme a été filmé en train de frapper le petit animal, puis de l’écraser volontairement avec sa voiture. Cette scène insupportable a été rapidement diffusée sur les réseaux sociaux, provoquant l’indignation générale et une réaction immédiate des autorités.

Suite à cette vidéo, l’homme a été arrêté et condamné à une amende de 50 000 euros, la plus lourde peine financière jamais infligée pour maltraitance animale en Grèce. Il a cependant été remis en liberté sous caution, ce qui a déclenché une nouvelle vague de colère parmi les défenseurs des animaux.

Une réponse judiciaire controversée

Malgré la gravité des faits, le tribunal a décidé de relâcher le suspect sous conditions : interdiction de quitter le pays, présence obligatoire au commissariat trois fois par mois et versement d’une caution. L’homme, connu des services de police, a également été retrouvé en possession de drogue, d’armes et d’argent liquide, ce qui a aggravé son dossier judiciaire.

Il a tenté de se justifier en affirmant qu’il était toxicodépendant et que la mort du chat était un accident. Mais les images et les témoignages contredisent clairement ses propos. Un témoin a raconté, encore bouleversé : « Il a délibérément tué ce petit être sans défense. C’était cruel, c’était sadique. »

Les défenseurs des animaux réclament des peines plus sévères

Plusieurs associations de protection des animaux ont dénoncé la libération du suspect et demandé un renforcement immédiat des lois contre la cruauté animale. Pour elles, cette affaire prouve que les sanctions existantes sont encore insuffisantes pour dissuader les actes de violence envers les animaux.

L’avocate Anthoula Anasoglou, engagée pour les droits des animaux, a alerté : « Ce genre de comportement est dangereux. Aujourd’hui, c’est un chat, mais demain, qui peut dire qu’il ne s’en prendra pas à une personne ? »

Une avancée pour la défense du bien-être animal

Cette affaire a mis en lumière le manque de protection pour les animaux en Grèce, malgré des lois renforcées ces dernières années. La cruauté envers les animaux est désormais un crime passible de prison, mais dans la réalité, les peines sont rarement appliquées avec rigueur.

Avec plus de 30 infractions signalées récemment à Thessalonique concernant la négligence des animaux, les autorités sont sous pression pour mieux faire respecter les règles. L’amende de 50 000 euros infligée dans ce cas pourrait marquer un tournant important, en envoyant un message fort à ceux qui maltraitent les animaux, y compris les chiens, souvent victimes eux aussi de violences.

Le respect de la vie animale : un devoir collectif

Cette affaire montre que le respect des animaux est un reflet de notre société. Les chiens, tout comme les chats, dépendent de nous pour leur sécurité et leur bien-être. Les violences faites à un animal ne doivent jamais être prises à la légère, car elles révèlent souvent des comportements plus larges et inquiétants. Punir ces actes avec fermeté, c’est protéger les plus vulnérables, qu’ils soient humains ou animaux.

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Un chien policier attaque un homme : San José

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Une intervention qui tourne au drame : En février 2020, Anthony Paredes, un résident du comté de Santa Clara, a été victime d’une attaque brutale par un chien policier K-9 de la ville de San José. Cet incident, survenu après une poursuite policière, a mené à des blessures graves et a déclenché une bataille judiciaire qui s’est soldée par un accord financier de 1,6 million de dollars.

Une intervention démesurée

L’affaire commence lorsqu’un employé d’une épicerie locale signale un vol d’alcool impliquant la petite amie de Paredes. Ce dernier, présent à proximité, tente de s’éloigner en voyant l’intervention des forces de l’ordre. La police, pensant avoir affaire à un individu armé, lance alors une chasse à l’homme.

Repéré par un hélicoptère de surveillance après 45 minutes de recherche, Paredes est retrouvé caché dans une poubelle en plastique. C’est à ce moment que l’agent Michael Jeffrey libère Tex, un chien policier K-9 entraîné pour la capture des suspects.

Une attaque incontrôlée

Après avoir repéré Paredes, Tex se jette sur lui et le mord au cou. Malgré les ordres verbaux de son maître et l’intervention de plusieurs agents, le chien refuse de lâcher prise. Un collier électrique, censé le détacher, s’avère inefficace.

Pendant près d’une minute, Paredes hurle de douleur alors que Tex maintient sa prise. Les images de la caméra corporelle des agents montrent une scène violente, où le suspect est projeté en l’air sous l’effet de la morsure du chien.

Des blessures graves et une plainte judiciaire

L’attaque laisse Paredes avec de multiples blessures, notamment une fracture de l’os hyoïde et des dommages aux nerfs du cou, l’empêchant de parler normalement plusieurs années après les faits. Il décide alors de poursuivre la ville de San José, son département de police et plusieurs officiers pour usage excessif de la force et violation de ses droits civils.

Fin mars 2024, le conseil municipal de San José vote à l’unanimité pour ne pas contester la plainte et accepte de verser 1,6 million de dollars à Paredes. « On ne peut pas effacer ce qui lui est arrivé, mais c’est un accord substantiel », déclare son avocat, Izaak Schwaiger.

Une remise en question de l’usage des chiens policiers

Cette affaire relance le débat sur l’utilisation des chiens policiers aux États-Unis. Une enquête de Fox 2 San Francisco révèle que les chiens K-9 de San José ont mordu 187 personnes en cinq ans, un record dans la région de la baie.

Des affaires similaires ont émergé récemment : en 2024, une femme à Brentwood a reçu près d’un million de dollars après avoir été gravement blessée par un chien policier.

Pour Schwaiger, cet accord financier devrait servir d’avertissement : « J’espère que cela fera suffisamment mal au portefeuille pour forcer un changement. »

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Un vétéran et son chien refusés : justice rendue

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Un vétéran humilié avec son chien d’assistance : Christopher C. Taylor, un vétéran du Vietnam souffrant de stress post-traumatique et de problèmes physiques, utilise son chien d’assistance, Zeke, pour l’aider au quotidien. Mais en février 2022, une sortie familiale au centre de jeux KnB Inflatables s’est transformée en cauchemar.
Accompagné de son petit-fils autiste de 5 ans, Taylor avait voulu offrir à l’enfant une journée spéciale autour des jeux gonflables. Après avoir acheté ses billets, il a été brutalement refusé d’accès à cause de la présence de Zeke.

Une décision illégale et blessante

Les employés de KnB Inflatables ont affirmé que leur assurance ne couvrait pas les chiens et que certains clients pouvaient avoir des allergies. Même après avoir expliqué que Zeke était un chien d’assistance, Taylor s’est vu demander de quitter les lieux.
Pire encore, alors qu’une agente de police, Amanda Estep, intervenait, une foule de 40 personnes s’est formée autour d’eux, rendant l’humiliation publique. Taylor a raconté que des employés s’étaient même moqués de lui, et qu’il était reparti en larmes avec son petit-fils bouleversé.

Une victoire pour Taylor et Zeke

Face à cette injustice, Taylor a décidé de porter plainte contre KnB Inflatables, l’arrondissement de State College, et l’agente Estep. Finalement, la juge Julia K. Munley a tranché :

  • KnB Inflatables a été jugé coupable de violations de l’Americans with Disabilities Act (ADA) et du Pennsylvania Human Relations Act (PHRA).
  • L’entreprise doit verser 25 000 dollars à Taylor pour l’embarras, l’humiliation et les séquelles émotionnelles qu’il subit encore aujourd’hui.

La juge a souligné que KnB avait ignoré la procédure judiciaire, aggravant ainsi son cas.

Le rôle essentiel des chiens d’assistance

L’histoire de Christopher Taylor rappelle à quel point les chiens d’assistance sont indispensables. Zeke ne l’accompagne pas par confort, mais pour sa sécurité, son équilibre et son autonomie. Refuser l’accès à un chien d’assistance, c’est priver une personne handicapée de ses droits fondamentaux.
Grâce à Zeke, Taylor peut accomplir des gestes simples comme marcher en sécurité ou ramasser un objet tombé. Ce compagnon est bien plus qu’un chien : il est un partenaire de vie.

Une leçon d’humanité

Cette décision de justice envoie un message clair : respecter les droits des personnes handicapées est une obligation, pas un choix surtout si ces derniers sont vétéran. Grâce à son courage et à son attachement à Zeke, Christopher Taylor a transformé une expérience douloureuse en une avancée pour tous ceux qui comptent sur leurs chiens d’assistance pour vivre dignement.

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Les chiens au service de la justice

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Justice: Une patrouille canine pour aider les victimes : Dans les tribunaux de Huelva, en Andalousie, une initiative innovante voit le jour : la patrouille canine du tribunal. Ce projet, baptisé AUVA, vise à réduire le stress des victimes vulnérables en leur offrant un soutien émotionnel grâce à la présence de chiens spécialement dressés.

Un projet pilote en Espagne

Le projet AUVA est testé pour la première fois à Huelva avant une éventuelle extension à d’autres régions d’Andalousie. Cette initiative s’inscrit dans le Plan d’humanisation de la justice et est menée par le ministère andalou de la Justice. Quatre chiens dressés – Cami, Canela, Rai et Lina – sont intégrés au Service d’Assistance aux Victimes d’Andalousie (SAVA). Depuis plusieurs mois, ils s’adaptent à l’environnement judiciaire pour être à l’aise dans leur mission.

Un soutien précieux pour les victimes

Les chiens de la patrouille judiciaire accompagneront principalement des enfants victimes de crimes. Leur rôle est d’offrir un soutien émotionnel aux victimes lors de leur passage au tribunal, un lieu souvent perçu comme froid et intimidant. Cette approche a déjà fait ses preuves dans d’autres pays comme la Belgique, la France et l’Italie, où des programmes similaires ont été mis en place avec le soutien de la Commission européenne.

Améliorer les témoignages des victimes

Le ministre de la Justice, José Antonio Nieto, souligne que la présence de ces chiens améliore le bien-être émotionnel des victimes, ce qui leur permet de témoigner avec plus de clarté et de cohérence. Plusieurs régions espagnoles, comme les Asturies, la Galice et les îles Canaries, ont déjà expérimenté ce type de programme avec succès. À Huelva, la mise en place du projet est réalisée en collaboration avec l’association ATENIN, spécialisée dans le soin et la formation des chiens d’assistance.

Une approche bénéfique pour tous

Dans un premier temps, la patrouille canine se concentrera sur les mineurs, mais son champ d’action pourrait s’étendre à d’autres groupes vulnérables, notamment les victimes de violences sexuelles, les personnes en situation de handicap ou les personnes âgées. Lola Martínez, directrice du projet AUVA, explique que l’objectif est de créer un lien d’attachement entre les chiens et les victimes pour réduire leur anxiété et éviter la victimisation secondaire.

Des chiens soigneusement sélectionnés

Pour remplir leur mission, les chiens doivent posséder des qualités particulières. Selon Manuel Álvarez, responsable de leur formation, ils doivent être sociables, affectueux et capables de capter l’attention des victimes pour leur offrir du réconfort. La patrouille est composée d’un berger belge, chef du groupe, accompagné d’un teckel, d’un pinscher et d’un Yorkshire terrier, encore en formation.

Une présence réconfortante au tribunal

Lorsqu’une victime se rend au tribunal, le chien l’accueille à l’entrée et l’accompagne tout au long du processus judiciaire. Le jour de son témoignage, il reste à ses côtés pour l’apaiser. À la fin, une séance de relaxation avec l’animal est prévue pour diminuer le stress. Cette méthode a déjà prouvé son efficacité en aidant les victimes à se sentir plus en sécurité et à mieux s’exprimer face aux juges et aux avocats.

Grâce à cette initiative, la justice andalouse fait un pas en avant vers une approche plus humaine et bienveillante, où le bien-être des victimes est une priorité. Si le projet pilote est concluant, il pourrait bien s’étendre à d’autres tribunaux en Espagne.

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Les chiens policiers ne peuvent pas témoigner en justice

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Une affaire judiciaire en Inde : La Haute Cour d’Orissa, en Inde, a confirmé l’acquittement de deux personnes accusées du viol et du meurtre d’une mineure en 2003. Cette décision repose en partie sur l’invalidité du témoignage d’un chien policier ayant suivi une piste olfactive menant à l’un des accusés. La Cour a jugé que, ne pouvant témoigner lui-même, le chien n’était qu’un « instrument de pistage », et que le récit de son maître était une preuve indirecte insuffisante.

Le rôle du chien policier remis en question

Lors de l’enquête, un chien renifleur avait été sollicité pour retrouver des indices. Il avait suivi une piste olfactive menant au corps de la victime puis à la boutique d’un des accusés. Cependant, la Cour a estimé que l’accusation n’avait pas démontré la fiabilité de l’animal. Aucune preuve tangible, comme des empreintes digitales ou des traces de sang, ne corroborait son pistage. De plus, l’état de formation du chien n’avait pas été documenté.

L’insuffisance des preuves circonstancielles

L’affaire reposait principalement sur des preuves indirectes, notamment la « théorie de la dernière observation ». Un témoin affirmait avoir vu la victime pour la dernière fois en compagnie d’un des accusés. Toutefois, la Cour a jugé ce témoignage trop incertain, le témoin ayant reconnu ne pas voir clairement à cause de l’obscurité. De plus, le temps écoulé entre cette observation et la découverte du corps laissait place à d’autres hypothèses.

Le comportement suspect n’est pas une preuve

L’accusation avait aussi mis en avant le comportement suspect de l’un des accusés, qui avait ouvert sa boutique et adopté une attitude distante alors que le village recherchait la victime. Mais la Cour a estimé que ce comportement, bien que troublant, ne suffisait pas à établir une culpabilité. Elle a également noté que l’homme avait l’habitude de consommer du cannabis, ce qui pouvait expliquer son attitude.

Précédents criminels non pertinents

Un autre élément avancé par l’accusation était que l’un des accusés aurait déjà agressé sexuellement plusieurs filles du village. Mais la Cour a rejeté ces allégations, soulignant qu’aucune poursuite judiciaire précédente n’avait été engagée contre lui.

Confirmation de l’acquittement

Faute de preuves directes et solides, la Cour a confirmé la décision d’acquittement des deux accusés. Cette affaire rappelle les limites de l’utilisation des chiens policiers en justice et l’importance de preuves tangibles pour établir une culpabilité.

Conclusion

Les chiens policiers sont de précieux auxiliaires des forces de l’ordre, mais leur rôle doit être encadré. Leur pistage ne peut suffire comme preuve sans corroboration scientifique ou témoignages fiables. Cette affaire met en lumière la rigueur nécessaire pour garantir une justice équitable.

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UK : Chiens en voiture, une amende pouvant aller jusqu’à 5’000 livres sterling

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Une amende jusqu’à 5’000 livres sterling : Au Royaume-Uni, conduire avec un chien non attaché peut coûter cher. Les propriétaires de chiens doivent respecter la réglementation sous peine d’une amende allant jusqu’à 5’000 livres sterling. Dans certains cas, ils pourraient même devoir repasser leur permis de conduire.

Que dit la loi ?

La règle 57 du Code de la route britannique est claire :

« Lorsque vous êtes dans un véhicule, assurez-vous que votre compagnon à quatre pattes ou autres animaux sont correctement attachés afin qu’ils ne puissent pas vous distraire pendant que vous conduisez ou vous blesser, ou se blesser eux-mêmes si vous vous arrêtez brusquement. Un harnais de sécurité, un sac de transport pour animaux, une cage pour chien ou une grille de protection pour chien sont des moyens de retenir les animaux en toute sécurité dans les voitures. »

Ne pas respecter cette règle peut entraîner :

  • Une amende immédiate pouvant aller jusqu’à 1’000 livres sterling
  • Une amende maximale de 5’000 livres sterling
  • Neuf points sur le permis
  • Une interdiction de conduire
  • L’obligation de repasser l’examen de conduite

Des risques pour tous

Une étude menée par The Dog’s Trust révèle que plus de 60 % des conducteurs ne pensent pas qu’un chien non attaché représente un danger. Pourtant, un chien en liberté dans une voiture peut causer des distractions et augmenter le risque d’accidents. En cas de freinage brutal, il peut être projeté et subir de graves blessures.

Comment sécuriser son chien ?

Nick Zapolski, fondateur de Choose My Car, insiste sur l’importance d’attacher son chien en voiture :

« Avoir votre chien en liberté dans la voiture peut lui causer de graves blessures, à lui comme à vous. L’option la plus sûre est de l’attacher sur le siège arrière, car les airbags du siège passager pourraient également lui causer des blessures. Les ceintures de sécurité pour chien sont abordables et faciles à utiliser. »

Un petit geste pour une grande sécurité

Pour éviter tout problème, s’équiper d’un harnais, d’une cage ou d’une grille de séparation. Ces équipements garantissent non seulement la sécurité de votre animal mais aussi la vôtre. Attacher son chien, c’est rouler en toute sérénité tout en évitant de lourdes sanctions.

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Justice pour Mateo : un procès historique pour un chien maltraité

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Un chien comme sujet de droit : Mateo, victime de violence En 2023, Mateo, un chien labrador, a été victime de violence animale. Sauvé par l’ONG Mi Reino por un Caballo, il avait été frappé avec un pavé et poignardé avec une bouteille coupée par un homme identifié par les initiales CSG. Cette agression brutale a conduit à un procès historique où Mateo a été reconnu comme « sujet de loi ». Mateo a des avocats ; la Justice le reconnait comme sujet de droit.

Un procès marquant

Condamnation du coupable Lors d’un procès abrégé, Claudio Sebastián Gobatto a été condamné à sept mois de prison pour cruauté envers les animaux. L’accord a été approuvé par le juge Mauricio Mayer de la Cour de première instance et d’appel. Le verdict, qui sera prononcé le 5 juillet 2023, marque une première dans l’histoire judiciaire de l’Argentine où un animal obtient une véritable représentation légale.

La reconnaissance des droits des animaux

Implications juridiques La reconnaissance de Mateo comme « sujet de droit » par la justice est une avancée significative dans la protection des animaux. L’avocat représentant Mateo a déclaré à Elonce que ce procès était un jour historique pour les droits des animaux, car c’est la première fois qu’un animal reçoit une telle reconnaissance légale dans un procès.

Les efforts des protectionnistes

Mobilisation pour la justice L’ONG Mi Reino por un Caballo, qui a porté plainte et sauvé Mateo, a joué un rôle crucial dans la recherche de justice pour le chien. Grâce à leurs efforts, Mateo a non seulement survécu à ses blessures, mais a aussi contribué à un précédent juridique pour les droits des animaux en Argentine. Les protectionnistes ont travaillé sans relâche pour que l’agresseur de Mateo soit tenu responsable de ses actes.

Un procès exemplaire

La condamnation et ses conséquences L’homme, Claudio Sebastián Gobatto, avait également accumulé d’autres accusations liées à des violences de genre, ce qui a aggravé son cas lors du procès. La condamnation à sept mois de prison effective reflète la gravité de l’acte commis contre Mateo et souligne l’importance croissante accordée à la protection des animaux.

En bref

Un tournant dans la protection animale Ce procès historique marque un tournant dans la reconnaissance des droits des animaux. La condamnation de l’agresseur de Mateo est une victoire pour les protectionnistes et un message fort contre la cruauté animale. Mateo, en tant que victime et sujet de droit, incarne désormais un symbole de justice pour tous les animaux maltraités.

En somme, l’histoire de Mateo n’est pas seulement celle d’un chien victime de violence, mais aussi celle d’un système judiciaire qui commence à reconnaître et à protéger les droits des animaux, ouvrant la voie à des réformes futures dans ce domaine essentiel.


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Les chiens de protection à la mode à Los Angeles

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À Los Angeles, les chiens de protection deviennent un bien très recherché parmi les riches propriétaires soucieux de leur sécurité. Ces chiens, souvent des bergers allemands, des malinois belges, des dobermans ou des cane corsos, sont élevés et formés pour défendre leurs maîtres en cas de besoin.

Rocky, le chien gardien de Bulgadarian

Arteom Bulgadarian, 44 ans, résident de Sherman Oaks (un quartier de Los Angeles) et père de trois jeunes enfants, a fait l’acquisition d’un berger allemand nommé Rocky. Après que sa maison, anciennement celle de Yasiel Puig (joueur de baseball de la Ligue mexicaine de baseball), ait été cambriolée, il a investi 70 000 dollars à la Delta K9 Academy pour former Rocky comme chien de protection. Pour Bulgadarian, ce chien représente une tranquillité d’esprit inestimable, particulièrement utile lorsqu’il doit passer de longues heures au bureau pour son travail dans l’industrie aérospatiale.

Une demande croissante

La demande pour ces chiens de protection a explosé à Los Angeles, surtout après une série de crimes médiatisés dans les quartiers huppés. Mike Israel, propriétaire de la Delta K9 Academy, explique que ses chiens sont formés pour être des compagnons fidèles tout en étant prêts à défendre leur famille. Selon lui, « un chien de protection bien dressé est comme une arme », offrant une protection 24 heures sur 24.

Une formation rigoureuse

Ces chiens suivent une formation intensive dès leur plus jeune âge. À la Delta K9 Academy, ils apprennent des techniques d’attaque et de défense, à ignorer les tentatives d’empoisonnement, et à s’adapter à différents environnements. D’autres entreprises, comme Harrison K-9 en Caroline du Sud, mettent l’accent sur l’entraînement personnalisé en fonction du mode de vie de chaque famille. Les prix peuvent atteindre 150 000 dollars, en fonction de la formation et de la lignée du chien.

Une sécurité supérieure

Les propriétaires de chiens de protection affirment que ces animaux offrent une défense immédiate et dissuasive, contrairement aux systèmes de sécurité traditionnels. Kris Herzog, du Bodyguard Group de Beverly Hills, note que ses clients préfèrent souvent ces chiens aux gardes du corps humains en raison de leur loyauté et de leur présence constante.

Une protection adaptée

En plus de protéger leurs maîtres, ces chiens sont des compagnons équilibrés et bien élevés, capables de réagir avec calme sous pression. Leur rôle est de créer du temps et de l’espace pour permettre à leurs propriétaires de se mettre en sécurité. Pour ceux qui en ont les moyens, comme Branden Williams, agent immobilier de luxe, investir dans un chien de protection est une évidence, surtout dans une ville où la criminalité est en hausse.

En bref

Les chiens de protection deviennent de plus en plus populaires parmi les élites de Los Angeles, offrant une combinaison unique de sécurité et de compagnie fidèle. Avec des formations intensives et des prix élevés, ces chiens représentent une solution de protection sophistiquée et efficace pour ceux qui veulent garantir la sécurité de leur foyer et de leurs proches.


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Sully, le chien renifleur de drogue de la patrouille routière

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Lors d’un contrôle routier de routine à San Francisco, les agents de la California Highway Patrol (CHP) ont réalisé une saisie massive de drogue grâce à Sully, leur chien renifleur. Le conducteur arrêté, Rubin Natael Turcios Castro, 35 ans, de San Lorenzo, roulait sans permis sur la I-80 en direction ouest. Ce qui semblait être une simple infraction s’est rapidement transformé en une affaire bien plus grave.

Une découverte inattendue

Après avoir constaté l’absence de permis du conducteur, l’agent a fait appel à Sully pour inspecter le véhicule. Le flair de Sully a rapidement détecté quelque chose de suspect. Une fouille approfondie de la Honda argentée a révélé plus d’un demi-kilo de fentanyl, une quantité suffisante pour 250 000 doses mortelles. Mais ce n’était que le début des découvertes.

Un véritable arsenal de drogues

Outre le fentanyl, les autorités ont trouvé 158 grammes de méthamphétamine, 73 grammes d’héroïne, 20 grammes de pilules inconnues et 80 grammes de Xanax présumé. Comme si cela ne suffisait pas, un pistolet chargé a également été découvert dans le véhicule. Cette trouvaille a transformé ce contrôle routier en une opération majeure de saisie de drogue.

Les conséquences pour Turcios Castro

Rubin Natael Turcios Castro a été immédiatement arrêté et inculpé pour une série d’accusations liées à la drogue. La publication de la CHP – Golden Gate Division sur Facebook a détaillé les substances saisies et souligné l’importance de cette intervention. Grâce à l’odorat exceptionnel de Sully, une quantité massive de drogues a été retirée de la circulation, potentiellement sauvant de nombreuses vies.

Sully, le chien héros

Sully, un chien de la California Highway Patrol, a démontré l’importance des chiens renifleurs dans la lutte contre le trafic de drogue. Son entraînement et son efficacité ont permis de découvrir des substances illicites qui auraient pu causer des ravages dans la communauté. Les chiens renifleurs comme Sully sont des alliés précieux pour les forces de l’ordre, capables de détecter des substances que les humains ne peuvent pas percevoir.

Une opération réussie

Cette saisie est un exemple frappant de l’importance des contrôles routiers et du rôle crucial des chiens renifleurs. Grâce à Sully et à l’intervention rapide des agents du CHP, une quantité dangereuse de drogues a été interceptée, empêchant leur distribution dans les rues de San Francisco. Cette opération montre à quel point les équipes canines sont essentielles pour assurer la sécurité publique et lutter contre le trafic de stupéfiants.

En conclusion, l’intervention de Sully lors de ce contrôle routier a été déterminante. Sa capacité à détecter des drogues a non seulement conduit à une saisie majeure, mais a également mis en lumière le rôle indispensable des chiens renifleurs dans les forces de l’ordre.

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