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Pourquoi chiens et chats se ressemblent de plus en plus

Aujourd’hui, il est de plus en plus courant d’entendre dire que certains chiens ressemblent à des chats… et vice versa. Cette ressemblance n’est pas un hasard. En fait, elle est le résultat direct des choix des humains dans l’élevage d’animaux de compagnie. En cherchant à créer des races mignonnes et attachantes, les éleveurs ont favorisé des caractéristiques similaires chez les chats et les chiens : museau court, grands yeux, petite taille, visage rond… autant de traits qui rappellent les bébés humains.
Selon des chercheurs en biologie de l’évolution, comme Abby Drake de l’université Cornell, les animaux domestiques présentent beaucoup plus de diversité dans la forme de leur crâne que les animaux sauvages. Et parfois, un carlin ressemble davantage à un chat persan qu’à un loup, son ancêtre. Cela montre à quel point la sélection humaine a modifié l’apparence des animaux pour les adapter à nos préférences.
Pourquoi aimons-nous ces traits ?
Les humains sont attirés par les visages ronds, les grands yeux et les traits doux parce qu’ils ressemblent à ceux des bébés. Ces caractéristiques déclenchent chez nous un instinct protecteur et nourricier. Cela s’appelle l’alloparentalité : le fait de prendre soin d’un être vivant qui n’est pas son propre enfant. C’est une des raisons pour lesquelles nous adorons les chiots et les chatons.
Même si les chiots deviennent vite indépendants, leur apparence continue de nous rappeler un nourrisson fragile, ce qui les rend encore plus adorables à nos yeux. Ce lien émotionnel est puissant, et il influence fortement la manière dont les humains élèvent les animaux aujourd’hui.
Une évolution poussée par l’humain
Ce phénomène s’appelle l’évolution convergente : c’est quand des espèces très différentes développent des traits similaires, non pas parce qu’elles sont proches, mais parce qu’elles s’adaptent à un même environnement ou à une même pression extérieure. Ici, c’est le goût humain pour les animaux « bébé-like » qui agit comme cette pression.
Résultat : certaines races de chiens et de chats ont maintenant un museau si court qu’ils ont parfois du mal à respirer, comme les carlins ou les bouledogues. Cela peut poser des problèmes de santé graves. Ces caractéristiques ne sont pas apparues naturellement : elles sont le fruit de générations d’élevage sélectif, uniquement pour satisfaire une idée de beauté.
Attention à la santé avant tout
Même si l’on aime ces animaux aux visages plats et aux grands yeux attendrissants, il est important de garder à l’esprit leur bien-être. En privilégiant uniquement l’apparence, on peut mettre leur santé en danger. Des chiens avec un nez trop court, par exemple, peuvent souffrir de troubles respiratoires et ne peuvent pas voyager en avion sans risque.
À l’inverse, les chiens croisés ou moins « parfaits » selon les standards esthétiques sont souvent plus robustes et en meilleure santé. Ils méritent tout autant notre attention et notre amour.
En résumé
Si les chiens ressemblent de plus en plus à certains chats, ce n’est pas une coïncidence. C’est le résultat de notre tendance à choisir des animaux qui nous rappellent les bébés humains. Cette ressemblance touche notre cœur, mais elle ne doit pas nous faire oublier l’essentiel : leur bien-être.
Avant de choisir un compagnon à quatre pattes, mieux vaut s’intéresser à sa santé, à ses besoins et à son confort plutôt qu’à son apparence. Un chien heureux et en forme, quelle que soit sa tête, est toujours le plus mignon aux yeux de celui qui l’aime.
🔬 1. Une sélection humaine volontaire
Les éleveurs choisissent des traits similaires chez les chiens et les chats :
➡ Museau court
➡ Grands yeux
➡ Visage rond
➡ Petite taille
🧠 Ces traits nous attirent car ils rappellent les bébés humains.
👶 2. Des caractéristiques qui déclenchent notre instinct
Pourquoi ces traits plaisent tant ?
✔ Ils réveillent notre instinct protecteur
✔ Ils nous poussent à « materner » nos animaux
✔ C’est ce qu’on appelle l’alloparentalité
📈 3. Une évolution convergente
Malgré leur origine différente, certains chiens ressemblent plus à certains chats qu’à leurs propres ancêtres !
➡ Carlin ≈ Chat persan
➡ Évolution due au goût humain, pas à la nature
⚠️ 4. Des risques pour la santé
L’apparence a un prix :
❌ Difficultés respiratoires
❌ Problèmes dentaires
❌ Inconfort à long terme
💡 Un chien croisé est souvent plus sain qu’un chien « tendance ».
💚 5. Que retenir ?
✔ Un animal n’est pas un accessoire
✔ Choisissez-le pour sa santé et son caractère
✔ La beauté, c’est aussi être en forme et heureux !

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Chien abattu sur l’autoroute : forte émotion

Un chien en fuite sème le chaos sur l’autoroute : Un chien en liberté a provoqué une vive controverse en Espagne après avoir été abattu par la police locale. Les faits se sont déroulés à Tarragone, sur l’autoroute A-7, le dimanche 4 mai vers 8h30. L’animal, visiblement désorienté et paniqué, a semé le trouble en traversant à plusieurs reprises la route, obligeant les automobilistes à faire des manœuvres dangereuses pour l’éviter. Selon les autorités, cette situation représentait un danger réel pour les conducteurs, mais aussi pour les agents présents sur place.
Une situation difficile à maîtriser
La police municipale, appelée par les Mossos d’Esquadra, est rapidement intervenue. Elle a d’abord essayé de ralentir ou stopper la circulation afin d’éviter un accident. Le chien, affolé, continuait toutefois à changer de direction de manière imprévisible. L’un des agents a tenté de l’attraper à plusieurs reprises, mais l’animal a résisté, allant jusqu’à montrer les dents pour se défendre. Après cinq tentatives infructueuses et une nouvelle traversée de la route, les policiers ont estimé que l’animal représentait un danger imminent pour les conducteurs et les agents. L’un d’eux a donc pris la décision de faire feu avec son arme de service.
Une décision controversée et une enquête ouverte
L’événement sur l’autoroute a déclenché de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias. Beaucoup s’interrogent sur la nécessité de tuer le chien, certains évoquant d’autres moyens d’intervention. En réponse, la Guardia Urbana a exprimé ses regrets, tout en rappelant que sa mission est de protéger la sécurité de tous. Conformément à la procédure, une enquête interne a été ouverte pour analyser les circonstances exactes et vérifier que l’usage de l’arme a respecté la loi.
Une affaire qui relance le débat
Cet incident sur l’autoroute remet en question la gestion des animaux en fuite sur les routes, mais aussi les protocoles d’intervention des forces de l’ordre dans ce type de situations. Il soulève également des émotions fortes chez les amis des animaux, qui demandent plus de formation spécifique pour les agents afin de privilégier des solutions non violentes quand cela est possible.
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Vers un examen pour les maîtres de chiens en Valais

Des règles plus strictes pour les propriétaires de chiens: Le canton du Valais s’apprête à durcir les règles pour les personnes qui possèdent un chien. Le Grand Conseil a récemment soutenu deux propositions visant à renforcer la formation des maîtres. L’une d’elles prévoit un examen obligatoire à la fin des cours actuels. L’autre demande une révision de la loi pour augmenter les exigences en matière de formation et de surveillance des chiens. Ces décisions montrent que la question des chiens et de leur comportement est prise très au sérieux au niveau politique.
Un projet déjà en route
Ces motions arrivent au bon moment, car le Conseil d’État avait déjà commencé à travailler dans ce sens. Il a validé en janvier 2025 le principe d’une révision législative complète, avec pour objectif principal un renforcement des formations pour les détenteurs de chiens. Le projet comprend aussi la mise en place d’un examen final obligatoire. Une consultation publique devrait avoir lieu à l’automne, avant une présentation du texte au Parlement au printemps 2026.
Un débat divisé, surtout à droite
Lors des discussions, des désaccords sont apparus, notamment au sein des partis de droite. Certains députés ont remis en question l’utilité des cours actuels, affirmant qu’ils n’ont pas permis de faire baisser le nombre de morsures. D’autres ont souligné qu’aucune étude n’a prouvé l’efficacité d’un tel examen. Malgré ces critiques, la majorité des parlementaires ont soutenu les deux motions.
Des emplois supplémentaires pour gérer le suivi
Le Conseil d’État prévoit la création de trois postes à temps plein pour appliquer les nouvelles règles. Aujourd’hui, moins d’un poste est dédié à la gestion des affaires liées aux chiens, ce qui est insuffisant au vu de la hausse du nombre de chiens et d’incidents. Cette proposition a cependant été critiquée, même par ceux qui ont soutenu les motions, notamment à cause du coût humain et financier.
Un enjeu de sécurité et de responsabilité
La question de la responsabilité des maîtres est au cœur de cette réforme. Avoir un chien, c’est aussi en assurer l’éducation, le comportement en société, et la sécurité autour de lui. Avec ces mesures, le Valais souhaite mieux encadrer la détention canine pour éviter les accidents et renforcer la cohabitation entre chiens et humains.
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Un Tamagotchi Snoopy pour les fans de chiens

Un nouveau Tamagotchi dédié au chien Snoopy : Le célèbre chien Snoopy, héros de la bande dessinée Peanuts, devient la star d’un tout nouveau Tamagotchi. Bandai Namco a annoncé la sortie d’un modèle spécial « Tamagotchi Nano Snoopy », prévu pour le 12 juillet 2025 au Japon. Ce petit appareil, à accrocher comme un porte-clés, permet de s’occuper virtuellement du plus célèbre des beagles.
Pour environ 30 dollars, les fans auront droit à l’appareil classique ainsi qu’à un étui en forme de niche rouge, la maison emblématique de Snoopy. Ce détail rend hommage à l’univers doux et attachant des personnages de Peanuts, très appréciés depuis des décennies.
Un chien virtuel à câliner partout
Dans cette version du Tamagotchi Nano, les joueurs auront la possibilité de prendre soin de Snoopy comme d’un vrai petit chien. Il faudra veiller à le nourrir, le divertir et le garder en bonne santé. L’oiseau Woodstock, fidèle ami de Snoopy, est aussi présent dans l’appareil, ainsi qu’Harriet, un autre oiseau aperçu dans les aventures des Beagle Scouts.
Malgré sa simplicité, le jeu propose trois mini-jeux interactifs et des apparitions surprises d’autres personnages comme Charlie Brown, Lucy ou encore Schroeder. Même si l’écran n’est pas en couleur, l’expérience reste immersive et mignonne.
Un hommage tendre au monde canin
Ce nouveau Tamagotchi met à l’honneur le lien entre l’homme et le chien, en proposant une version numérique de l’animal de compagnie. Snoopy, avec son caractère rêveur et affectueux, représente tout ce qu’on aime chez les chiens : la fidélité, l’humour et l’imaginaire sans fin.
C’est une belle façon pour les plus jeunes de découvrir l’univers des Peanuts tout en apprenant à prendre soin d’un chien virtuel. Et pour les plus grands, c’est une belle dose de nostalgie avec un compagnon numérique à garder près de soi.
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Quand le plus petit chien rencontre le plus grand

Deux chiens aux records mondiaux : D’un côté, Reggie, un immense dogue allemand de 90 cm au garrot et 66 kilos, détenteur du record du plus grand chien vivant. De l’autre, Pearl, une minuscule chihuahua de seulement 9 cm de haut et un peu plus de 450 grammes, couronnée plus petit chien vivant au monde. Ces deux chiens extraordinaires se sont rencontrés pour la première fois à Idaho Falls, dans la maison de Reggie, en avril dernier. Une rencontre organisée par le Guinness World Records, pour fêter ses 70 ans.
Une rencontre douce malgré les différences
Malgré l’immense différence de taille – plus d’un mètre entre eux – Reggie et Pearl ont tout de suite sympathisé. Pearl, tenue d’abord dans les bras de sa maîtresse Vanesa Semler, a été reniflée avec précaution par Reggie. Très doux, le grand dogue a même tenté de lui faire des bisous. Peu après, les deux chiens se sont installés côte à côte sur le canapé, ont exploré la maison ensemble, couru dans le jardin et partagé un repas. Les maîtres, un peu inquiets au début, ont vite été rassurés : les deux chiens étaient sur la même longueur d’onde.
Des photos qui font fondre
Bien sûr, une séance photo pleine de tendresse a été organisée. Pour montrer la différence impressionnante entre eux (le plus grand et le plus petit), Pearl a été placée dans la gamelle de Reggie, et ses toutes petites pattes ont été comparées à celles, géantes, de son nouvel ami. Malgré leurs tailles opposées, les deux chiens ont des points communs : ils aiment tous deux le poulet, les câlins, les siestes ronflantes, et ils ont chacun une forte personnalité.
Deux parcours étonnants
Reggie est né en 2017 et était le plus petit de sa portée. Cela n’a pas empêché son maître, Sam Johnson Reiss, de l’adopter. Aujourd’hui, il est si grand qu’il boit directement au robinet et atteint sans effort les plans de travail. Pearl, née en 2020, pesait moins de 30 grammes à la naissance. Elle est apparentée à Milly, l’ancienne détentrice du même record, également membre de la famille Semler.
Une amitié inattendue
Même si l’on ne sait pas s’ils se reverront, leurs propriétaires espèrent que cette belle amitié durera dans le temps. Cette rencontre prouve que, malgré les apparences, les chiens peuvent toujours se comprendre et s’aimer, quels que soient leur gabarit, leur force ou leur histoire. Une belle leçon d’amitié canine… version XXL et XXS !
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Australie: Une disparition longue de 529 jours

Valérie, une petite teckel miniature, a disparu en novembre 2023 lors de vacances en camping avec ses maîtres sur l’île Kangourou, au sud de l’Australie. Effrayée par des inconnus qui tentaient de l’aider, elle s’est enfuie dans les bois et n’a plus donné signe de vie. Ses propriétaires, impuissants malgré leurs recherches, ont fini par rentrer sur le continent, le cœur lourd. Beaucoup pensaient que Valérie avait été victime d’un serpent ou d’un gros varan, des prédateurs bien présents sur l’île.
Une mobilisation exceptionnelle
Mais contre toute attente, des témoins ont commencé à signaler des apparitions de la chienne. L’association Kangala Wildlife Rescue, spécialisée dans la protection des animaux sauvages, a décidé de lancer une grande opération pour retrouver Valérie. Aidés par des bénévoles, ils ont utilisé des caméras 4G, des pièges, des boîtes de nourriture, et même des jouets venant de sa maison. Lorsque les intempéries ont abîmé les équipements, la communauté s’est mobilisée, certains proposant même de contacter Elon Musk pour obtenir un relais Starlink !
L’arme secrète : un vieux t-shirt
Finalement, ce qui a permis de capturer Valérie en douceur, c’est un vieux t-shirt sale appartenant à son maître. Trempé d’odeurs familières, le vêtement a été découpé en morceaux et placé sur le chemin qui menait au piège. Une bénévole, Lisa Karran, s’est installée à l’intérieur de l’enclos avec le t-shirt sur elle. Peu à peu, Valérie s’est approchée, l’a reniflée, et a fini par se calmer… puis s’est blottie sur ses genoux, épuisée mais sereine.
Le retour au calme
Une fois l’enclos refermé, Valérie a tenté brièvement de fuir, puis s’est installée d’elle-même dans la cage aménagée pour elle, comme si elle comprenait que son errance touchait à sa fin. Elle s’est endormie paisiblement. Aujourd’hui, elle est en phase de repos et de « décompression », et retrouvera bientôt ses maîtres pour une vie plus tranquille, bien loin des forêts sauvages.
Une belle leçon de patience et d’amour
Cette histoire montre à quel point l’attachement entre un chien et ses humains peut traverser les épreuves. Grâce à l’odeur d’un simple vêtement, Valérie a retrouvé le chemin de la maison. Un petit chien perdu, une grande aventure humaine… et un final heureux.
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Une forêt achetée pour les chiens du village

Une forêt menacée de disparition : À Broughtonknowe, en Écosse, un groupe d’habitants passionnés de nature et de chiens a réussi un pari incroyable : acheter une forêt entière pour en faire un lieu de promenade préservé. Cette forêt de 56 hectares, située entre Peebles et Biggar, risquait d’être vendue à une entreprise forestière qui aurait détruit sa biodiversité pour en faire une exploitation commerciale. Cela inquiétait fortement les promeneurs de chiens qui y venaient quotidiennement depuis des années, notamment pendant le confinement.
Une mobilisation pour les chiens et la nature
Devant cette menace, plusieurs promeneurs se sont unis pour créer le groupe Friends of Broughtonknowe. Leur objectif : réunir assez d’argent pour acheter la forêt avant qu’elle ne soit vendue à une entreprise privée. Avec l’aide de dons, du Scottish Land Fund, de SSE Renewables, et d’autres soutiens, ils ont finalement récolté près de 900 000 £. Grâce à cette somme, le groupe a pu créer une association, Broughtonknowe Community Woodland (BCW), qui est aujourd’hui propriétaire officiel du terrain.
Un havre pour les chiens et les habitants
Broughtonknowe est bien plus qu’un simple coin de forêt : c’est un lieu de vie pour les promeneurs de chiens, les amoureux de la nature, les familles, et même certains groupes de yoga ou de bien-être. On y croise souvent des chiens comme Bambi, Robbie ou Tess, qui s’y promènent librement avec leurs maîtres. C’est un espace paisible où la communauté se retrouve, tout en respectant la faune et la flore locales. Le site compte aujourd’hui des sentiers, des étangs pour la faune, des aires de pique-nique, et même une cache pour observer les oiseaux.
Préserver la forêt pour les générations futures
Les nouveaux propriétaires ne comptent pas s’arrêter là. Ils ont déjà planté des arbres fruitiers, installé des ruches, et prévoient de construire un abri et de planter cinquante noisetiers. Leur but est clair : faire de cette forêt un exemple de gestion respectueuse de l’environnement. Ils veulent aussi que d’autres groupes puissent en profiter, tout en gardant la nature comme priorité. « Ce lieu est précieux, pour les chiens comme pour les humains », résume Ian Brook, président du groupe.
Un conte de fées pour les promeneurs de chiens
Ce projet est une belle preuve de ce que peut accomplir une petite communauté unie. Grâce à leur engagement, les chiens du village et leurs propriétaires continueront de profiter de ce lieu magique pendant de nombreuses années. Pour eux, Broughtonknowe n’est pas juste une forêt : c’est un coin de paradis où l’on peut marcher, respirer, et se sentir libre, ensemble.
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Bosnie: Des chiens contre les mines en Ukraine

Des chiens formés pour sauver des vies : À Butmir, près de Sarajevo en Bosnie, un centre spécialisé forme des chiens pour une mission vitale : détecter les mines. Parmi eux, Mey, un berger belge, s’entraîne avec son maître Kenan Muftic à repérer les explosifs cachés dans les champs. Ensemble, ils parcourent des terrains piégés, franchissent des obstacles et apprennent à repérer le moindre danger. Leur objectif : sauver des vies.
Depuis sa création en 2004, le Centre mondial de formation pour chiens détecteurs de mines a éduqué plus de 500 chiens, utilisés dans des zones à risque comme le Cambodge, l’Irak, le Zimbabwe… et désormais l’Ukraine.
Une mission urgente en Ukraine
Depuis le début de la guerre en 2022, l’Ukraine est devenue le pays le plus miné au monde, selon l’ONU. Face à ce danger, la Norvège a envoyé 26 chiens dressés en Bosnie pour aider au déminage. Ces chiens travaillent dans des zones très touchées, comme Kharkiv ou Mykolaïv, parfois à proximité directe des lignes de front.
Ces mines rendent de vastes terres agricoles inutilisables, bloquent les récoltes et nuisent à l’économie du pays. En 2024, les pertes économiques liées aux mines dépassaient les 11 milliards de dollars de produit intérieur brut (PIB).
L’expérience bosniaque au service des autres
La Bosnie connaît bien ce fléau. Les cicatrices de la guerre des années 1990 sont encore visibles, et environ 15 % de la population vit à proximité de terrains minés. Là aussi, les chiens sont essentiels pour sécuriser les lieux.
Kenan Muftic, expert depuis 27 ans, résume bien l’importance de leur travail :
« Une mine trouvée, c’est une famille sauvée. »
Ces chiens courageux, fidèles et efficaces jouent un rôle silencieux mais crucial. Grâce à leur flair exceptionnel, ils redonnent espoir à des milliers de personnes et permettent un jour, peut-être, de revivre en paix sur des terres libérées du danger.
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Ionia: Un parc pour chiens qui crée du lien

Une grande fête pour l’ouverture : À Ionia, une petite ville du Michigan, l’ambiance était joyeuse ce vendredi après-midi ensoleillé : le nouveau parc à chiens tant attendu a enfin ouvert ses portes au coin des rues Steele et Adams. Propriétaires de chiens, familles, élus locaux et même quelques toutous célèbres ont assisté à l’inauguration officielle. Le maire John Milewski a coupé le ruban en compagnie d’autres responsables de la ville.
Ce nouveau parc n’est pas seulement un espace pour que les chiens courent : il a été pensé pour renforcer les liens entre les habitants, leurs chiens et la communauté. « Ce parc, c’est un lieu où les gens peuvent se retrouver et profiter ensemble », a déclaré Lynnelle Wilson, de la Chambre de commerce locale.
Un projet pensé pour tous les chiens de Ionia
Le parc a été conçu pour accueillir chiens petits et grands en toute sécurité. Il est divisé en deux zones distinctes selon la taille des chiens. Il propose aussi des jeux d’eau, des parcours d’agilité, un grand sentier en forme d’os, un abri pour l’ombre, des distributeurs de sacs pour ramasser les déjections et une clôture solide de 1,5 mètre de haut.
Sa localisation est idéale : à côté de pistes cyclables et de sentiers très fréquentés, ce qui permet aux promeneurs de s’y arrêter facilement. Un parking en gravier est prévu juste à côté.
Un rêve devenu réalité
Ce parc représente l’aboutissement d’un projet qui a duré plus de dix ans. Les premières idées sont nées après un sondage auprès des habitants. Malgré les difficultés (budget dépassé, travaux retardés par des problèmes techniques), la ville a tenu bon. Au total, le projet a coûté environ 460 000 dollars, financés en grande partie par une subvention de l’État du Michigan.
« Ce fut long, mais le résultat en vaut la peine », a déclaré le maire Milewski. Même les chiens semblaient le penser, comme Chewie, le petit compagnon d’un conseiller municipal, ou Mangle, un grand danois sauvé au Texas, désormais mascotte du parc.
Un lieu pour tous, à respecter
Maintenant que le parc est ouvert, la ville de Ionia rappelle quelques règles de bon sens : utiliser le parking public, garder les chiens sous surveillance, ramasser leurs crottes et éviter d’amener des animaux agressifs. « Il y a tout ce qu’il faut pour profiter du lieu dans le respect de tous », a rappelé Jeff Petersen, responsable des travaux publics.
Ce nouveau parc à chiens montre que même un petit espace peut avoir un grand impact, en offrant à la fois liberté, rencontres et joie pour les chiens… et leurs humains.
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Combats de chiens : une violence qui persiste

Un sport cruel encore bien présent : Les combats de chiens, pourtant interdits en Australie, continuent d’exister dans l’ombre. Derrière ces affrontements violents se cache une réalité glaçante où des chiens, souvent maltraités, sont élevés pour se battre jusqu’à la mort. Ce phénomène reste un problème grave, malgré les lois censées le combattre.
L’affaire de Glenn Wilson, un homme de la région de Darling Downs, en est un exemple choquant. En 2019, il a été condamné pour avoir fourni un chien nommé « Pretty Girl » à un combat illégal et pour avoir négligé plusieurs autres chiens. Malgré une peine de six mois de prison et une interdiction à vie de posséder des pitbulls, il reste actif dans des groupes en ligne liés à ce milieu.
Des chiens élevés dans des conditions inhumaines
Lors de l’enquête menée par la RSPCA en 2018, cinq chiens ont été saisis dans la propriété de Wilson. Les animaux vivaient attachés à de lourdes chaînes, sans eau, sans nourriture, ni abri adéquat. Certains souffraient d’infections, d’autres portaient des cicatrices liées à des combats passés. L’environnement était sale, hostile et dangereux pour leur santé.
Parmi eux, « Chico », « Jesus » et « Beetle » vivaient dans des enclos rudimentaires, exposés aux éléments. « Naughty », un autre chien, était retrouvé blessé, incapable de marcher normalement. Ces chiens, loin d’être des compagnons, étaient traités comme des outils de violence.
Une justice trop clémente
Malgré la gravité des faits, les peines infligées aux auteurs restent légères. Glenn Wilson, par exemple, a purgé seulement trois mois. D’autres cas similaires montrent le même laxisme : des peines de quelques mois, parfois même des peines avec sursis ou seulement des amendes. Pour beaucoup, ces sanctions ne suffisent pas à décourager cette activité illégale.
Des experts, comme la professeure Virginia Maxwell, soulignent que ces « tapes sur les doigts » ne servent pas à faire reculer ces pratiques. Aux États-Unis, la législation est plus stricte : posséder du matériel, entraîner un chien pour se battre ou en utiliser un comme appât est interdit, pas seulement l’organisation du combat en lui-même.
Une culture de la violence assumée
Malgré sa condamnation, Wilson continue à publier en ligne. Il se vante d’avoir tué « plus de chiens que le parvovirus » et partage des photos de chiens avec des commentaires provocants. Il nie toutefois participer actuellement à des combats de chiens, affirmant que ses messages ne sont qu’une façade, un personnage en ligne « fait pour choquer ».
Il dit aimer les chiens depuis l’enfance, mais ses actes contredisent ces paroles. Il reconnaît avoir tué des chiens jugés « inutiles » pour la chasse. Pour les associations de défense des animaux, ce genre de comportement n’est pas anodin, il reflète une banalisation inquiétante de la cruauté.
Un réseau bien plus large
L’enquête révèle que l’Australie est aussi liée à un réseau international. Du sperme de chiens de combat australiens est vendu à l’étranger. Des équipements spécifiques comme les « stands de viol » ou les bâtons de séparation sont retrouvés dans plusieurs propriétés lors d’arrestations. Ce commerce clandestin est souvent connecté à d’autres formes de criminalité organisée.
Même si les combats sont devenus plus discrets, les associations comme la RSPCA affirment que leur fréquence ne diminue pas. Les interventions se multiplient, mais les moyens manquent pour vraiment démanteler ces réseaux.
La nécessité d’une législation plus ferme
Pour les défenseurs des animaux, il devient urgent de renforcer les lois. La RSPCA demande des peines plus lourdes, non seulement pour les organisateurs, mais aussi pour ceux qui entraînent, vendent ou possèdent des chiens destinés au combat. Ces mesures visent à dissuader les récidives et à démanteler les réseaux existants.
Ils insistent aussi sur l’importance de l’éducation : un chien n’est pas un objet ni une arme. C’est un être vivant qui mérite respect, soin et affection. La culture de la violence doit cesser, et cela passe par une action à tous les niveaux, de la justice à la sensibilisation du grand public.
Protéger les chiens avant tout
Les combats de chiens ne sont pas seulement une question de loi. Ils traduisent un manque d’empathie, une volonté de dominer par la force, souvent au détriment de l’animal. Pour en finir avec cette pratique cruelle, il faut non seulement des sanctions sévères, mais aussi un profond changement de mentalité. Les chiens ne sont pas faits pour se battre, mais pour vivre à nos côtés, protégés et aimés.
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Un concours pour les chiens du Parlement

Jim, le border collie qui fait sensation : Le concours « Chien de l’année de Holyrood », qui se déroule chaque année devant le Parlement écossais à Édimbourg, a couronné Jim, un border collie au passé inattendu. Destiné à devenir un chien de berger, Jim n’a jamais vraiment réussi à guider les moutons… mais il a trouvé une nouvelle vie comme compagnon fidèle et chien de famille.
Inscrit par Jenni Minto, députée du Parti national écossais pour Argyll et Bute, Jim a surpassé 12 autres chiens pour remporter la première place de cette édition 2025. Son histoire montre que chaque chien a une place, même s’il ne correspond pas à ce qu’on attendait de lui au départ.
Un concours pour valoriser les chiens
Ce concours, organisé par le Kennel Club et Dogs Trust, est maintenant dans sa septième année. Il a pour but de mettre en lumière le lien fort entre les élus et leurs chiens, tout en sensibilisant le public aux besoins et au bien-être des chiens.
C’est aussi un moment chaleureux où les responsables politiques, au-delà de leurs idées, partagent leur amour des animaux.
De beaux finalistes aussi
Derrière Jim, la deuxième place revient à Kura San, un retriever à poil plat accompagné de Tess White, députée conservatrice du nord-est de l’Écosse. En troisième position, on retrouve Buster, un chien de sauvetage soutenu par Jamie Halcro Johnston, député des Highlands.
Enfin, le prix du public – ou plutôt le « vote pawblic » – a été remporté par Roma, un labrador retriever qui partage la vie de Craig Hoy, député conservateur pour le sud de l’Écosse.
Des chiens au cœur de la politique
Ce concours amical rappelle que les chiens font partie intégrante de nos vies, même dans les coulisses du pouvoir. Fidèles, affectueux, parfois maladroits ou inattendus, ils unissent les gens bien au-delà de la politique.
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Un médicament pour vivre plus vieux

Un rêve qui pourrait devenir réalité : Les amoureux des chiens partagent souvent un souhait : pouvoir garder leur compagnon à quatre pattes le plus longtemps possible. Ce rêve pourrait bientôt se concrétiser grâce à une avancée médicale prometteuse. Une start-up de biotechnologie basée à San Francisco, Loyal, a développé un médicament appelé LOY-002, censé ralentir le vieillissement chez les chiens âgés. En février 2025, la FDA (l’agence américaine de contrôle des médicaments) a reconnu que ce traitement avait une « espérance raisonnable d’efficacité », une étape essentielle vers sa mise sur le marché.
Un médicament pas encore disponible
Pour l’instant, ce comprimé n’est pas encore autorisé à la vente, mais il est en bonne voie. Loyal doit encore prouver que le médicament est sans danger, et qu’il peut être fabriqué à grande échelle. Si tout se passe bien, il pourra être prescrit aux chiens de plus de 10 ans et pesant plus de 6,5 kg.
Le traitement est administré sous forme de pilule au goût de bœuf, ce qui facilite son acceptation par les chiens. Loyal mène actuellement des essais cliniques, avec certains chiens recevant le vrai médicament et d’autres un placebo, pour mesurer les effets réels sur la durée et la qualité de vie.
Une solution pour éviter la restriction alimentaire
Il est connu que la restriction calorique (réduction contrôlée de l’alimentation) peut prolonger la vie de certains animaux, y compris les chiens. Mais cette méthode est difficile à mettre en œuvre pour les propriétaires, qui veulent faire plaisir à leur animal. LOY-002 cherche à imiter les effets positifs de cette restriction, mais sans modifier les habitudes alimentaires du chien, ce qui rend la solution plus simple et plus douce.
Un marché en pleine croissance
Loyal n’en est pas à son premier essai : l’entreprise travaille aussi sur un traitement injectable pour les grandes races, comme les Dogues allemands. Elle n’est d’ailleurs pas seule sur ce créneau. D’autres sociétés développent également des produits liés à la santé animale, comme des médicaments contre l’obésité canine.
Ce type de recherche attire beaucoup d’argent : les investissements dans la longévité animale et humaine explosent, et les dépenses des familles pour leurs animaux sont en forte hausse. Rien qu’en 2023, les Américains ont dépensé en moyenne 876 usd par an pour leurs animaux, soit presque le double d’il y a dix ans.
Un lien fort entre humains et chiens
Pourquoi un tel engouement ? Parce que pour beaucoup, les chiens font partie de la famille. Une étude a montré que 97 % des propriétaires d’animaux les considèrent comme des proches, et plus de la moitié les traitent comme des êtres humains. Pouvoir prolonger la vie de son chien grâce à une pilule devient donc bien plus qu’un simple progrès scientifique : c’est un espoir émotionnel profond.
Un avenir prometteur mais encore incertain
Même si les résultats sont encourageants, la prudence reste de mise. Les tests sur de nouveaux médicaments peuvent réserver des surprises. Comme le dit un proverbe bien connu, « il est difficile de faire des prédictions, surtout sur l’avenir ». Mais l’idée de pouvoir offrir quelques années de plus à son chien bien-aimé, en bonne santé, est plus proche que jamais. Et cela suffit à faire rêver des millions de familles à travers le monde.
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Une chanteuse et des chiens pour L’Eurovision

Une visite pleine d’émotion dans un refuge pour chiens : Emmy, la jeune artiste qui représentera l’Irlande à l’Eurovision 2025, a fait une pause touchante dans sa préparation en visitant un refuge pour chiens à Dublin. Ce n’est pas un refuge comme les autres : il est dirigé par Linda Martin, ancienne gagnante du célèbre concours en 1992. Ce moment, simple et chaleureux, a été l’occasion pour Emmy de recevoir des encouragements, des conseils de scène, mais aussi de passer du temps avec des chiens en attente d’un foyer.
Accompagnée de son frère Erland, Emmy a été accueillie avec gentillesse par Linda Martin et son équipe du Dublin Dog Hub. Ils lui ont offert des fleurs aux couleurs de l’Irlande et l’ont encouragée pour sa prestation à venir. Pour Linda, l’important est de vivre pleinement cette expérience unique : « Profite, ça passe en un éclair », a-t-elle dit avec le sourire.
Une chanson qui parle… d’un chien
Le lien entre Emmy et les chiens ne s’arrête pas à cette visite. Sa chanson pour l’Eurovision s’intitule Laika Party, en hommage à Laïka, le premier chien envoyé dans l’espace par l’Union Soviétique en 1957. Ce titre, à la fois original et émouvant, parle de courage, d’injustice et de mémoire. Écrit en collaboration avec l’auteure irlandaise Larissa Tormey après un atelier en Norvège, le morceau reflète l’amour d’Emmy pour les animaux, en particulier les chiens.
Le fan club irlandais de l’Eurovision a même créé des t-shirts à l’effigie de Laïka pour soutenir Emmy. Tous les bénéfices seront reversés au refuge de Linda Martin, montrant encore une fois le lien fort entre cette aventure musicale et la cause animale.
Des conseils d’une ancienne gagnante
Linda Martin n’a pas seulement ouvert les portes de son refuge, elle a aussi partagé son expérience du concours. Elle a conseillé à Emmy de parler aux médias, d’expliquer sa chanson et de se rendre visible. Mais surtout, elle lui a rappelé que c’est une opportunité rare : « Tu seras regardée par des millions de personnes, des maisons de disques, des producteurs… Il faut tout donner ! »
Elle a terminé en plaisantant : « Si tu gagnes, tu reviens à Dublin. Et je t’embauche au refuge ! »
Chanter pour l’Irlande… et pour les chiens
Emmy ne participe pas à l’Eurovision pour la première fois. Après avoir tenté sa chance dans les sélections norvégiennes, elle représente cette fois-ci l’Irlande, pays où elle a grandi et qu’elle est fière de représenter.
La grande finale aura lieu le 17 mai. En attendant, Emmy continue de faire parler d’elle avec une chanson unique et un cœur tourné vers les chiens. Un beau message d’amour, de musique et de compassion.
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