Qu’est-ce que le syndrome de cushing ?: Le syndrome de Cushing, aussi appelé hypercorticisme, est une maladie hormonale chez le chien souvent confondue avec le simple vieillissement. Cette maladie se caractérise par une production excessive de cortisol, une hormone qui, en grande quantité, peut affaiblir le système immunitaire de votre chien et le rendre plus vulnérable à diverses infections et maladies. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces symptômes ne sont pas seulement dus au vieillissement naturel, mais signalent un problème de santé sérieux qui nécessite une attention particulière.

Les symptômes à surveiller

Les signes du syndrome de Cushing sont variés et peuvent facilement être pris pour des effets normaux du vieillissement. Parmi ces symptômes, on note une peau plus foncée (hyperpigmentation), une qualité de pelage dégradée, une faiblesse musculaire, et même une perte de poils (alopécie). D’autres signes incluent une augmentation de l’appétit, une soif excessive, une miction plus fréquente, un ventre gonflé, et une léthargie générale. Si vous remarquez ces changements chez votre chien, il est crucial de consulter un vétérinaire pour des tests approfondis, comme des analyses de sang, des échographies ou d’autres examens d’imagerie.

Les causes possibles

Le syndrome de Cushing peut être causé par plusieurs facteurs. Dans la plupart des cas, il s’agit d’une tumeur de l’hypophyse, une glande située à la base du cerveau, qui provoque une surproduction de l’hormone ACTH. Cette hormone stimule les glandes surrénales à produire trop de cortisol. D’autres causes incluent des dysfonctionnements des glandes surrénales elles-mêmes ou une utilisation prolongée de certains médicaments qui peuvent déclencher cette condition.

Traitements et espérance de vie

Le traitement du syndrome de Cushing dépend de la cause sous-jacente. Si la maladie est due à une tumeur, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Dans d’autres cas, des médicaments peuvent être prescrits pour réguler la production de cortisol. Le vétérinaire pourra également recommander des thérapies supplémentaires pour soutenir la santé globale de votre chien.

Quant à l’espérance de vie, elle peut varier en fonction de la gravité de la maladie et de la rapidité du traitement. Cependant, avec un traitement approprié, la plupart des chiens atteints du syndrome de Cushing peuvent vivre une vie relativement normale et heureuse. L’essentiel est de rester vigilant aux signes et de consulter un vétérinaire dès les premiers symptômes pour assurer à votre chien les meilleurs soins possibles.

La variole du singe, maintenant appelée mpox, est une maladie virale qui inquiète en raison de sa propagation récente. Les propriétaires d’animaux se demandent si leurs chiens et leurs chats sont en danger. Voici ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Ministère de la Santé recommandent.

Quel est le risque pour les animaux de compagnie ?

Actuellement, le risque que la variole du singe affecte les chiens et les chats est très faible. Bien que le virus mpox puisse infecter plusieurs types de mammifères, il n’y a eu qu’un seul cas documenté chez un chien en France en 2022. L’infection d’un lévrier italien serait survenue à cause d’une proximité prolongée entre le couple infecté et son chien, qui dormait dans son lit.

Les chiens et les chats ne sont pas considérés comme des réservoirs importants du virus, contrairement à d’autres animaux comme les rongeurs et certains primates.

Transmission et précautions à prendre

La variole du singe se transmet principalement par contact direct avec des lésions cutanées ou des fluides corporels d’un animal ou d’une personne infectée. Les animaux peuvent potentiellement transmettre le virus aux humains, notamment par des morsures, des égratignures, ou en se frottant contre des surfaces contaminées. Pour cette raison, les autorités recommandent aux personnes malades de limiter tout contact étroit avec leurs animaux de compagnie. Il est conseillé de maintenir une bonne hygiène, notamment en se lavant les mains avant et après avoir touché un animal.

Signes de la maladie chez les animaux

Les symptômes de la variole du singe chez les animaux peuvent varier. Certains animaux, comme les rongeurs, peuvent ne présenter aucun signe visible de la maladie. D’autres, comme les primates, peuvent développer des éruptions cutanées similaires à celles des humains. Les signes chez les animaux peuvent inclure de la fièvre, une perte d’appétit, une dépression, des problèmes respiratoires, ainsi que des lésions sur la peau, les yeux, la bouche et le nez.

Que faire en cas de suspicion d’infection ?

Si vous suspectez que votre animal pourrait être infecté par le virus mpox, il est crucial de contacter immédiatement un vétérinaire. Les autorités sanitaires devront être informées pour appliquer les protocoles nécessaires. Il est également important de suivre les recommandations pour éviter la propagation de la maladie, en veillant à ce que les surfaces et objets que l’animal a pu toucher soient nettoyés régulièrement.

Vaccins et traitements

À ce jour, il n’existe pas de vaccin approuvé pour les animaux de compagnie contre la variole du singe. Les traitements disponibles sont principalement symptomatiques et visent à soutenir la santé de l’animal plutôt qu’à traiter directement la maladie.

En résumé, bien que la variole du singe soit un problème de santé publique important, le risque pour les chiens et les chats est considéré comme très faible. Cependant, il est toujours prudent de prendre des mesures de précaution pour protéger à la fois les animaux et les humains en cas d’infection.

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Les chiens peuvent consommer divers aliments végétaux, mais il est essentiel de savoir lesquels sont bénéfiques pour eux et lesquels peuvent être dangereux. Incorporer des végétaux dans l’alimentation de votre chien peut offrir de nombreux avantages pour sa santé, à condition de bien choisir les ingrédients.

Quels végétaux sont bons pour les chiens ?

Plusieurs types d’aliments d’origine végétale sont non seulement sûrs, mais aussi bénéfiques pour les chiens. Voici les principaux groupes recommandés :

• Légumineuses : Les pois chiches, les lentilles et les petits pois sont d’excellentes sources de protéines et de fibres. Elles contribuent à une bonne digestion et offrent une énergie durable.
• Fruits : La pomme, la noix de coco et la myrtille sont riches en vitamines et antioxydants. Ces fruits peuvent être donnés en petites quantités comme friandises saines.
• Céréales : Le riz, l’avoine et le quinoa sont des sources de glucides digestibles qui fournissent de l’énergie à votre chien. Ces céréales sont également douces pour l’estomac.
• Graines : Les graines de chia, riches en oméga-3, sont excellentes pour la peau et le pelage de votre chien.
• Feuilles vertes : Les épinards apportent des vitamines et minéraux essentiels, comme le fer et le calcium.
• Tubercules : La pomme de terre et la patate douce sont riches en amidon et fournissent de l’énergie. Elles contiennent également des fibres qui favorisent une bonne santé intestinale.
• Légumes : La carotte, le brocoli et la courge sont pleins de vitamines et de minéraux. Ils contiennent aussi des fibres et des antioxydants qui soutiennent le système immunitaire de votre chien.
• Algues marines et aromates : Les algues sont riches en minéraux comme l’iode, tandis que les aromates comme le romarin peuvent être utilisés avec modération pour leurs propriétés antioxydantes.

Les aliments à éviter

Bien que de nombreux végétaux soient bons pour les chiens, certains doivent être évités car ils peuvent être toxiques :

• L’oignon : Toxique pour les chiens, il peut causer des dommages aux globules rouges.
• L’avocat : Contient une substance appelée persine, qui peut être nocive pour les chiens.
• Les raisins et les raisins secs : Ils peuvent provoquer une insuffisance rénale aiguë chez les chiens.

Les bienfaits des végétaux pour les chiens

Les aliments d’origine végétale offrent des avantages nutritionnels uniques, contribuant à une alimentation équilibrée pour votre chien.

• Riches en phytonutriments : Ces composés, présents notamment dans les carottes et les légumes verts, ont des propriétés antioxydantes qui aident à prévenir les maladies et à maintenir une bonne santé.
• Glucides digestibles et non digestibles : Les glucides des tubercules et des légumineuses fournissent de l’énergie, tandis que les fibres des céréales complètes et des légumes favorisent la digestion et maintiennent une flore intestinale saine.
• Vitamines essentielles : Les végétaux apportent des vitamines comme la vitamine A, importante pour la vision, et les vitamines du groupe B, nécessaires pour l’énergie et la formation des cellules sanguines.
• Minéraux : Le calcium, le phosphore et le fer présents dans les végétaux sont indispensables pour des os solides, une bonne transmission nerveuse et la formation des globules rouges.
• Protéines végétales : Les légumineuses sont une source de protéines, nécessaires à la formation des muscles et au bon fonctionnement du système immunitaire.
• Acides gras essentiels : Les oméga-3 des graines de chia et des algues marines contribuent à une peau saine et à un pelage brillant.

Conclusion

Incorporer des végétaux dans l’alimentation de votre chien peut être très bénéfique pour sa santé globale. En choisissant les bons ingrédients, vous pouvez offrir à votre compagnon une alimentation équilibrée et naturelle, tout en évitant les aliments potentiellement dangereux. Les légumes, fruits, légumineuses et céréales peuvent devenir des éléments clés dans le régime alimentaire de votre chien, contribuant à sa vitalité et à son bien-être général.

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Les chiens, comme d’autres animaux, ne peuvent pas être atteints du syndrome de Down. Cette condition, courante chez les humains, résulte d’une anomalie chromosomique spécifique à notre espèce. Pour mieux comprendre, explorons pourquoi les chiens sont exempts de cette maladie et ce que cela signifie pour leur santé.

La structure chromosomique unique de chaque espèce

Le syndrome de Down, ou trisomie 21, est causé par la présence de trois copies du chromosome 21 au lieu des deux habituelles. Ce déséquilibre chromosomique conduit à un ensemble de caractéristiques physiques et intellectuelles spécifiques chez les humains. Cependant, chaque espèce possède une structure chromosomique propre. Par exemple, les chiens n’ont pas 23 paires de chromosomes comme les humains, mais 39. Cela signifie qu’un déséquilibre similaire au chromosome 21 humain ne peut tout simplement pas se produire chez le chien.

Même chez les primates, proches parents de l’homme, la trisomie 21 ne se manifeste pas de la même manière. Ainsi, pour les chiens, le syndrome de Down n’est pas une maladie à laquelle ils peuvent être confrontés.

La génétique canine et ses implications pour la santé

L’étude de la génétique chez le chien est encore relativement récente, avec le séquençage complet de son génome réalisé il y a environ 20 ans. Cette avancée a permis de mieux comprendre les maladies génétiques chez le chien et leur analogie avec les maladies humaines. Par exemple, des chercheurs analysent des troubles tels que l’épilepsie chez le chien pour mieux comprendre cette maladie chez l’homme.

Les chiens souffrent de près de 450 maladies, dont 360 sont similaires à celles des humains. Ces études sont particulièrement précieuses car la génétique canine est souvent plus simple à analyser que celle des humains, en raison de la diversité génétique réduite dans certaines races de chiens. Cela offre un modèle simplifié pour étudier des maladies complexes.

Les troubles chez les chiens pouvant être confondus avec le syndrome de Down

Bien que les chiens ne puissent pas avoir le syndrome de Down, certains troubles génétiques et anomalies peuvent ressembler, de loin, aux symptômes humains de la trisomie 21.

• Nanisme hypophysaire : Ce trouble endocrinien est causé par un déficit en hormone de croissance. Les chiens atteints présentent une petite taille et peuvent avoir d’autres anomalies de développement.
• Shunt portosystémique : Cette malformation vasculaire empêche le foie de filtrer correctement les toxines, ce qui peut provoquer des symptômes neurologiques et comportementaux.
• Hydrocéphalie congénitale : Ce trouble est causé par une accumulation de liquide dans le cerveau, entraînant des symptômes neurologiques et une augmentation de la taille de la tête.

Conclusion : les chiens et le syndrome de Down

Si votre chien présente des comportements ou des caractéristiques physiques inhabituelles, il est important de consulter un vétérinaire. Les chiens peuvent développer de nombreuses maladies génétiques et troubles, mais le syndrome de Down n’en fait pas partie. La connaissance de la génétique canine aide à mieux comprendre ces conditions et à offrir des soins appropriés à nos compagnons à quatre pattes.

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La Fondation Salvando Peludos organise une initiative unique pour encourager l’adoption des chiens et des chats dans la région de Madrid. Du 2 au 8 septembre, un bus spécial, surnommé « Le bus le plus poilu », traversera plusieurs villes et centres commerciaux de la région pour présenter des animaux qui attendent une famille aimante.

Un tour pour sensibiliser et encourager l’adoption

Le bus circulera chaque jour à travers Madrid et s’arrêtera dans des lieux clés, tels que des centres commerciaux populaires . L’après-midi, il visitera diverses communes. Cette tournée se terminera en beauté le 8 septembre lors du Dogfest, un événement organisé par la mairie de Fuenlabrada, où les participants pourront partager un moment spécial avec leurs chiens à la piscine municipale.

Une campagne pour une adoption responsable

Pendant les arrêts du bus, des dépliants seront distribués avec des conseils d’éducateurs canins, soulignant l’importance d’une adoption responsable. Les passants recevront également des petits cadeaux, comme des biberons pour nettoyer l’urine de leurs animaux et des bracelets. Cette campagne vise à sensibiliser le public à l’importance de donner un foyer aimant aux animaux abandonnés.

Fernando Sánchez, président de la Fondation Salvando Peludos, souligne l’objectif de cette initiative : « Chaque animal mérite un foyer où il est respecté et aimé. Nous espérons que cette campagne aidera non seulement à trouver des foyers pour les animaux les plus difficiles à adopter, mais aussi à sensibiliser la communauté aux bienfaits de l’adoption. »

Rencontrer les animaux et soutenir la cause

Les personnes intéressées par l’adoption pourront rencontrer les chiens et chats en attente de familles lors des différents arrêts du bus. Celles qui ne peuvent pas adopter pour l’instant pourront découvrir d’autres moyens de soutenir la cause, comme le bénévolat ou les dons.

De nombreuses personnalités, dont les actrices espagnoles Clara Lago et Nathalie Seseña, ainsi que des influenceurs comme Nicolás Coronado, soutiendront la campagne en visitant le bus et les animaux lors des différents arrêts.

Cette initiative originale est une opportunité pour la communauté de Madrid de se mobiliser pour une cause importante, en offrant une seconde chance à ces animaux.

Aujourd’hui, il est possible de redonner la vue à votre chien grâce à des lentilles intraoculaires; Ces dispositifs sont spécialement conçus pour corriger la vision des chiens atteints de cataracte, une maladie oculaire qui touche de nombreux animaux vieillissants. Ces lentilles, fabriquées par des entreprises spécialisées comme AJL en Espagne et S&V Technologies en Allemagne, permettent à vos animaux de retrouver une vie normale, en leur offrant à nouveau une vision claire.

La cataracte chez les chiens : un problème courant

La cataracte est une maladie oculaire qui se manifeste par une opacification du cristallin, la lentille naturelle de l’œil. Chez les chiens, cette condition est fréquente, surtout à un âge avancé. Elle peut également être causée par des blessures oculaires ou être d’origine génétique. La cataracte entraîne une perte progressive de la vision, pouvant aller jusqu’à la cécité totale si elle n’est pas traitée. Ce problème affecte la qualité de vie des chiens, les empêchant de voir correctement leur environnement, ce qui peut les rendre anxieux et désorientés.

Des lentilles pour restaurer la vision

Pour remédier à la cataracte, les vétérinaires peuvent maintenant proposer l’implantation de lentilles intraoculaires. Ces lentilles, fabriquées avec des matériaux biocompatibles, sont insérées lors d’une chirurgie oculaire. L’intervention consiste à retirer le cristallin endommagé et à le remplacer par une lentille artificielle, permettant ainsi de rétablir la vision du chien. Les lentilles sont adaptées à chaque animal en fonction de sa taille et de ses besoins spécifiques, qu’il s’agisse d’un Chihuahua ou d’un Dogue Allemand.

Comment savoir si votre chien a des problèmes de vue

Il peut être difficile de détecter la perte de vision chez un chien, car il ne peut pas exprimer son inconfort comme un humain. Cependant, certains signes peuvent indiquer une détérioration de la vue. Par exemple, un chien qui se cogne souvent contre les meubles, hésite à se déplacer dans des environnements nouveaux ou semble désorienté pourrait souffrir de problèmes de vision. Si vous observez de tels comportements, il est recommandé de consulter un vétérinaire.

Pour tester la vision de votre chien à la maison, vous pouvez utiliser un simple tampon d’ouate. Agitez-le devant le visage de votre chien et laissez-le tomber. Un chien avec une bonne vision réagira en essayant d’attraper ou de suivre le tampon. Si votre chien ne réagit pas, cela pourrait indiquer une perte de vision, et une visite chez le vétérinaire s’impose.

La chirurgie : une solution efficace mais coûteuse

La chirurgie pour implanter des lentilles intraoculaires chez les chiens est une solution efficace pour restaurer leur vision. Cependant, elle reste une intervention délicate et coûteuse, avec un prix pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros. Malgré cela, de nombreux propriétaires d’animaux choisissent cette option pour améliorer la qualité de vie de leurs compagnons à quatre pattes. Cette chirurgie, bien que similaire à celle pratiquée chez l’homme, présente des défis spécifiques en raison des particularités de chaque animal, notamment les risques d’inflammation post-opératoire.

L’adaptation à la perte de vision

Dans certains cas, lorsque la chirurgie n’est pas une option ou si la perte de vision est inévitable, il est important d’aider votre chien à s’adapter. Les animaux aveugles s’appuient davantage sur leurs autres sens, comme l’odorat et l’ouïe, pour naviguer dans leur environnement. Vous pouvez faciliter cette transition en évitant de déplacer les meubles, en utilisant des commandes verbales au lieu de signes visuels et en maintenant un environnement familier.

L’avenir des soins visuels pour chiens

Les avancées en matière de lentilles intraoculaires montrent que la science vétérinaire continue de progresser, offrant de nouvelles solutions pour améliorer la vie des animaux de compagnie. Si votre chien montre des signes de perte de vision, il est important de consulter un vétérinaire pour discuter des options disponibles. Que ce soit par la chirurgie ou par des ajustements dans son environnement, il existe des moyens de s’assurer que votre chien puisse vivre confortablement, même avec des problèmes de vue.

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Une menace mondiale pour la santé publique : La rage est une maladie virale extrêmement dangereuse qui touche principalement les pays d’Asie et d’Afrique. Cette maladie zoonotique, transmise principalement par les morsures de chiens, provoque des dizaines de milliers de décès chaque année, dont 40 % sont des enfants de moins de 15 ans. La rage reste un problème majeur de santé publique dans plus de 150 pays, affectant principalement les communautés les plus marginalisées.

La rage est pratiquement mortelle dans 100 % des cas une fois que les symptômes apparaissent. Cependant, il est possible d’éviter ces décès grâce à une intervention rapide après exposition, appelée prophylaxie post-exposition (PPE). Ce traitement d’urgence comprend le nettoyage de la plaie, l’administration d’un vaccin antirabique humain, et, si nécessaire, des immunoglobulines antirabiques.

Les chiens, principaux vecteurs de la rage

Dans 99 % des cas de rage humaine, le chien est responsable de la transmission du virus. La maladie se propage à travers la salive de l’animal, généralement par des morsures, des égratignures, ou un contact avec des muqueuses. Une fois que le virus atteint le système nerveux central, la mort est inévitable. Les enfants, souvent moins prudents autour des animaux, sont les plus touchés par cette maladie.

Chaque année, environ 59 000 personnes meurent de la rage dans le monde, un chiffre qui est probablement sous-estimé en raison d’une faible déclaration des cas. La rage cause également des traumatismes psychologiques et des pertes financières importantes pour les familles affectées. Environ 29 millions de personnes dans le monde reçoivent un vaccin contre la rage humaine chaque année pour prévenir cette issue fatale.

Les mesures de prévention et de contrôle

La stratégie la plus efficace pour prévenir la rage humaine est la vaccination de masse des chiens. En vaccinant les chiens, on arrête la transmission du virus à sa source. Malheureusement, dans de nombreux pays, l’accès aux vaccins est limité, notamment pour les populations les plus pauvres. L’abattage des chiens errants, parfois utilisé comme méthode de contrôle, s’est avéré inefficace pour éradiquer la rage.

La sensibilisation du public est également cruciale. Il est important d’éduquer les enfants et les adultes sur la manière d’interagir avec les chiens et de prévenir les morsures. De plus, en cas de morsure ou de griffure par un animal suspecté d’être enragé, il est essentiel de savoir comment réagir rapidement en cherchant des soins post-exposition.

Les efforts globaux pour éliminer la rage

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est fixée l’objectif ambitieux de mettre fin aux décès humains dus à la rage transmise par les chiens d’ici 2030. Pour y parvenir, elle travaille en collaboration avec ses partenaires internationaux, en promouvant une approche intégrée de « Une seule santé », qui inclut la vaccination des chiens, l’amélioration de l’accès aux soins PPE, et une meilleure formation des agents de santé.

L’OMS recommande également de renforcer la surveillance de la rage et de former les professionnels de la santé à mieux gérer cette maladie. Des programmes de vaccination des chiens, soutenus par des campagnes de sensibilisation, sont essentiels pour réduire la transmission de la rage dans les zones les plus touchées.

Un avenir sans rage est possible

Bien que la rage soit encore une menace dans de nombreuses régions du monde, les efforts internationaux pour vacciner les chiens et sensibiliser les populations commencent à porter leurs fruits. Avec une volonté politique et des investissements adéquats, l’objectif de l’élimination des décès dus à la rage transmise par les chiens d’ici 2030 est atteignable.

La mobilisation globale est essentielle pour atteindre cet objectif. La rage est une maladie évitable, et chaque vie sauvée témoigne de l’importance de continuer à lutter contre cette menace silencieuse. Par une action collective et coordonnée, il est possible de construire un avenir où la rage ne causera plus de souffrances inutiles.

Un acte de violence inexplicable : À Herzliya, une tragédie bouleversante a secoué la communauté lorsque Sigal Yana Itzkovich, une femme de 33 ans, a été accusée d’avoir tué son fils de 6 ans et son chien. Les faits se sont déroulés dans un contexte de violence extrême, révélant une situation tragique où la mère a attaqué son propre enfant dans la baignoire après avoir d’abord attaqué le chien de la famille.

Un crime d’une violence extrême

Le crime a été marqué par une brutalité saisissante. Itzkovich a d’abord attaqué le chien avec un couteau et une hache, infligeant plus de 40 blessures sur le corps de l’animal. Craignant que les cris du chien n’attirent l’attention des voisins, elle l’a tué, puis s’est retournée contre son fils, lui assénant des coups de couteau si violents que la lame s’est brisée, laissant la pointe enfoncée dans le crâne de l’enfant.

Tentative de dissimulation et arrestation

Après ce drame, Itzkovich a tenté de dissimuler ses actes. Elle a nettoyé les armes, changé de vêtements et s’est rendue au centre commercial Seven Stars, encore tachée de sang et portant une hache. Sur le chemin, elle a agressé une passante, puis un agent de sécurité au centre commercial. C’est là que la police l’a arrêtée, découvrant par la suite la gravité de ses actes.

Des motifs troublants

Lors de son interrogatoire, Itzkovich a affirmé avoir agi sous les ordres d’extraterrestres, qui l’auraient enlevée avec sa famille pour les soumettre à un test en vue d’un recrutement potentiel par le Mossad. Ces déclarations ont soulevé des questions sur son état mental, ce qui a conduit les procureurs à demander son maintien en détention, soulignant la gravité des faits et les troubles mentaux apparents de l’accusée.

Un processus judiciaire en cours

Le tribunal de district de Tel Aviv a engagé des poursuites contre Itzkovich pour meurtre, violences graves, homicide d’un animal, et entrave à la justice. Ce drame met en lumière les dangers des troubles mentaux non traités et leurs conséquences tragiques, laissant une communauté en état de choc face à une telle horreur.

Ces dernières années, Barcelone a connu un grand changement démographique et social. Avec un habitant sur dix qui possède un chien, la ville a dû s’adapter pour accueillir cette nouvelle population à quatre pattes. Pendant ce temps, le taux de natalité a chuté, illustrant un changement profond dans les priorités des Barcelonais.

L’essor des chiens dans la ville

Les chiens sont devenus une partie intégrante de la vie à Barcelone. On croise régulièrement des bouledogues français, des maltais et des Golden Retrievers dans les rues. La ville s’est transformée pour répondre à ce phénomène, en créant des parcs spécialement dédiés aux chiens et en développant des services spécialisés pour eux. Ce changement est en grande partie dû à une évolution dans la manière dont les familles sont composées. De plus en plus de Barcelonais choisissent d’avoir un chien plutôt qu’un enfant, ou en plus petit nombre, préférant la compagnie d’un animal fidèle qui n’implique pas les mêmes responsabilités à long terme qu’un enfant.

Une natalité en baisse constante

Parallèlement à cet engouement pour les chiens, la Catalogne, et Barcelone en particulier, connaît une baisse importante du taux de natalité. En 2022, le taux de fécondité a atteint son niveau le plus bas avec seulement 1,17 enfant par femme. Le nombre de naissances a chuté à 56 316 bébés, soit une baisse de 2,3 % par rapport à l’année précédente. Les raisons de cette baisse sont multiples : coût de la vie élevé, difficulté à équilibrer vie professionnelle et vie familiale, et changements dans les attentes personnelles.

Des défis pour la ville

Cette nouvelle réalité présente des défis pour Barcelone. Avec moins d’enfants et plus de chiens, la ville doit repenser son urbanisme. Les besoins en espaces verts pour les animaux, les services de garde pour chiens et même les logements doivent être réévalués. Cette transformation influence non seulement la manière dont les quartiers sont conçus, mais aussi comment les habitants interagissent entre eux.

Un avenir à réinventer

En somme, Barcelone se réinvente autour de ses nouvelles priorités. L’augmentation de la population canine et la baisse de la natalité reflètent un changement dans la société, où les citadins privilégient de plus en plus la compagnie des animaux de compagnie. Ce phénomène ouvre de nouvelles opportunités, mais également des défis pour l’avenir de la coexistence dans cette ville dynamique.

Une race ancienne et méconnue : Le chihuahua, la plus petite des races de chiens reconnues par l’AKC, est souvent mal compris. Contrairement à l’image d’un chien frêle et bruyant qui se contente de rester sur les genoux de son maître, cet animal est robuste et dynamique. Kyle Potts, ancienne présidente du Chihuahua Club of America, souligne que ces petits chiens sont en réalité des compagnons actifs et en bonne santé, prêts à participer à des activités comme l’agilité ou le camping en famille.

Origines mystérieuses et légendes aztèques

L’origine exacte du chihuahua est sujette à débat. La plupart des experts s’accordent à dire que la race vient probablement du Mexique. Cependant, certains pensent qu’elle pourrait avoir été amenée d’Asie par les conquistadors espagnols, ou même qu’elle aurait des ancêtres chinois. Selon l’historien William Miller, les Toltecs et plus tard les Aztèques possédaient des chiens similaires au chihuahua. Ces chiens étaient vénérés, et l’on croyait qu’ils guidaient les âmes des nobles défunts vers l’au-delà. Les Aztèques considéraient ces animaux comme essentiels dans les rites funéraires.

Les chihuahuas aux États-Unis : une ascension rapide

L’intérêt pour les chihuahuas a commencé à croître aux États-Unis au XIXe siècle. En 1888, James Watson et Owen Wister importèrent les premiers spécimens en Amérique, contribuant ainsi à l’émergence des lignées célèbres. L’AKC a reconnu la race en 1904, avec le premier chihuahua enregistré nommé « Midget ». À partir de ce moment, la popularité du chihuahua n’a cessé d’augmenter, avec des champions comme « Beppie » et des éleveurs renommés tels qu’Anna B. Vinyard, qui ont contribué à la reconnaissance officielle de la race.

Séparation en variétés et reconnaissance moderne

En 1952, la race a été officiellement divisée en deux variétés : à poil long et à poil court. Le chihuahua à poil lisse est devenu particulièrement populaire comme animal de compagnie. Cette année-là, le chihuahua à poil lisse, Gretchen de Ch. Attas, a remporté le premier prix du Meilleur de l’exposition, marquant une étape importante pour la race. Cette race a continué à gagner en popularité, notamment grâce à des célébrités comme le chef d’orchestre Xavier Cugat et son apparition dans des films comme « Beverly Hills Chihuahua » et « Legally Blonde ».

Aujourd’hui, les chihuahuas sont non seulement des animaux de compagnie prisés, mais ils sont également devenus des icônes culturelles, illustrant leur parcours impressionnant depuis leurs racines anciennes jusqu’à leur place dans la société moderne.

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Une sortie quotidienne qui tourne au cauchemar : Ceci se passe en Angletterre, mais à Genève nous avons le même problème; Sally Griffen, une habitante de Sleaford, vit désormais dans l’angoisse à chaque promenade avec son chien; Son cocker spaniel doré, Sandy, qui est aveugle et souffre de problèmes cardiaques, sa santé a été mise à l’épreuve, car elle est devenue gravement malade après qu’un épillet provenant d’un épis non coupé se soit logé dans son oreille. Cette mésaventure a nécessité une intervention vétérinaire urgente, coûtant à Madame Griffen plus de 300 GBP. Aujourd’hui, elle appelle à une meilleure gestion de l’entretien des espaces verts pour éviter que d’autres chiens ne subissent le même sort.

L’impact sur la santé de l’animal

Ce problème aurait pu sembler bénin, mais pour un chien déjà fragile, il a entraîné une douleur intense et une perte de vitalité. Madame Griffen se souvient avec émotion de l’état de Sandy après l’incident : son chien, d’habitude joyeux, était méconnaissable. La graine d’herbe (épillet), coincé dans le conduit auditif de Sandy, a dû être retiré sous sédatif, augmentant ainsi le coût des soins.

Un coût financier difficile à supporter

Outre l’angoisse de voir son chien souffrir, Sally Griffen a dû faire face à des frais vétérinaires imprévus. Dépenser 315 GBP pour soigner Sandy a été un coup dur pour elle, d’autant plus qu’elle ne dispose pas de ressources financières importantes. A Genève, cela peut aller jusqu’à plus de 1’000 francs.

Cette expérience l’a rendue d’autant plus anxieuse à l’idée que cela puisse se reproduire, tant pour la santé de son chien que pour son propre équilibre financier.

Des solutions insuffisantes pour prévenir les risques

Le Conseil du comté du Lincolnshire a reconnu la nécessité d’agir face à la prolifération de l’herbe, causée par une croissance rapide due aux conditions météorologiques. Plusieurs coupes sont prévues cette année pour réduire les risques pour les animaux. Cependant, Madame Griffen estime que ces mesures restent insuffisantes. Elle demande que les accotements et autres espaces herbeux soient entretenus plus régulièrement, afin de prévenir d’autres incidents similaires.

La controverse sur la gestion des espaces verts

Le Conseil du district de North Kesteven, quant à lui, défend l’idée de laisser certaines zones herbeuses pousser plus sauvagement, mettant en avant les bénéfices environnementaux tels que le soutien aux pollinisateurs et la capture du carbone. Si ces arguments écologiques sont louables, ils ne répondent pas aux préoccupations des propriétaires d’animaux comme Madame Griffen, pour qui la sécurité de leurs compagnons à quatre pattes doit rester une priorité.

En fin de compte, cette situation met en lumière un dilemme entre protection de l’environnement et sécurité animale, deux aspects que les collectivités devront concilier pour répondre aux besoins de tous.

Ceco, le beagle renifleur, en mission à l’aéroport d’Incheon: La Corée du Sud a pris des mesures inédites pour empêcher l’entrée des punaises de lit sur son territoire après les Jeux olympiques de Paris. Un chien renifleur, nommé Ceco, a été spécialement formé pour détecter ces petits insectes nuisibles. Ceco, un beagle de deux ans, est actuellement déployé à l’aéroport international d’Incheon, la principale porte d’entrée du pays. Ce chien, le premier de son genre en Corée du Sud, peut inspecter une chambre d’hôtel en moins de deux minutes, selon Kim Min-su, responsable de l’entreprise de lutte antiparasitaire Cesco.

Une collaboration nationale pour la prévention

Pour cette mission, Cesco a collaboré avec plusieurs ministères, dont ceux de la Sécurité et des Transports, ainsi qu’avec l’Agence de contrôle et de prévention des maladies. Ensemble, ils ont mis en place un protocole strict pour contrôler les voyageurs en provenance de Paris, y compris les athlètes et officiels sud-coréens. Les vols directs en provenance de Paris sont désormais désinfectés chaque semaine, une mesure renforcée par rapport à la routine mensuelle habituelle. Le service de quarantaine de l’aéroport est également prêt à intervenir en cas de détection de punaises de lit dans un avion ou à l’aéroport.

Le souvenir d’une hystérie nationale

Cette initiative préventive fait écho à une période d’hystérie nationale en Corée du Sud en 2023, où des rumeurs d’infestations de punaises de lit avaient semé la panique dans le pays. Des lieux tels que des micro-appartements, des motels et même un spa traditionnel appelé « jjimjilbang » avaient été touchés, entraînant une vaste campagne de désinfection. Ce souvenir est encore frais dans la mémoire collective, et les autorités sud-coréennes ne veulent prendre aucun risque à l’issue des Jeux de Paris.

Une mission en cours jusqu’en septembre

Le déploiement de Ceco à Incheon se poursuivra jusqu’au 8 septembre, période durant laquelle les autorités sud-coréennes prévoient l’arrivée de nombreux athlètes et officiels en provenance de Paris. Grâce à ce chien renifleur et aux mesures préventives mises en place, la Corée du Sud espère éviter une nouvelle crise liée aux punaises de lit sur son territoire.