Santé et Prévention
Les chiens : des alliés pour notre santé et notre économie

Comment nos compagnons à quatre pattes réduisent les dépenses de santé:
Les chiens ne sont pas seulement des compagnons fidèles : ils jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de santé, notre bien-être physique et mental. Leur présence permet de réduire les coûts des soins médicaux, entraînant ainsi des économies significatives pour le système de santé. Selon une étude récente financée par le Banfield Pet Hospital et commandée par le Human Animal Bond Research Institute (HABRI), la possession d’un chien permet d’économiser près de 22,7 milliards de dollars par an aux États-Unis.
Des bénéfices sanitaires et financiers concrets
Moins de visites chez le médecin
Les propriétaires de chiens consultent leur médecin moins souvent que ceux qui n’en possèdent pas. Cette diminution des consultations médicales représente une économie annuelle estimée à 15 milliards de dollars, soit l’équivalent du budget de plusieurs grandes villes américaines.
Une aide contre l’obésité
Promener un chien encourage une activité physique régulière, ce qui aide à lutter contre l’obésité, un problème de santé majeur. Cette habitude permet d’économiser 4,5 milliards de dollars en frais médicaux liés aux maladies associées à la surcharge pondérale.
Une protection contre certaines infections
Les propriétaires d’animaux ont un risque réduit de réinfection par certaines maladies, comme Clostridioides difficile (C. difficile), une infection bactérienne souvent récurrente. Cette réduction des infections se traduit par une économie de 90,5 millions de dollars par an en soins médicaux.
Un impact positif sur la santé mentale des enfants
Vivre avec un chien diminue de 9 % le risque de développer une anxiété clinique chez les enfants. Ce bénéfice psychologique représente une économie de 672 millions de dollars en soins de santé mentale chaque année.
Un soutien essentiel pour les seniors
Les chiens apportent du réconfort aux personnes âgées, réduisant la solitude et l’isolement social, des facteurs aggravants pour la santé. Cet effet positif permet d’alléger de 1,8 milliard de dollars les dépenses du programme Medicare.
Une aide précieuse pour les anciens combattants
Les chiens d’assistance et de soutien émotionnel jouent un rôle clé dans la gestion du syndrome de stress post-traumatique (SSPT). Grâce à leur présence, les coûts de traitement du SSPT sont réduits de 688 millions de dollars par an.
Une étude basée sur une méthodologie rigoureuse
Cette étude a été menée par Terry L. Clower et Tonya E. Thornton, experts en économie et en politiques publiques. Ils ont analysé des données récentes sur la santé publique, les coûts des soins médicaux et les taux de possession d’animaux de compagnie.
Leurs conclusions sont claires : posséder un chien ne se limite pas à un simple attachement émotionnel, c’est aussi une stratégie efficace pour améliorer la santé publique et alléger les dépenses médicales.
Vers une prise de conscience plus large ?
Au vu des nombreux bienfaits qu’apportent les chiens à notre société, leur rôle pourrait être davantage reconnu et soutenu par les pouvoirs publics. Encourager la possession responsable de chiens et développer des initiatives axées sur l’interaction homme-animal pourrait générer encore plus d’économies tout en améliorant le bien-être de millions de personnes.

Santé et Prévention
Un chien du Nouveau-Mexique guérit de la peste

Premier cas animal de peste en 2025 : Au Nouveau-Mexique, un chien du comté de Santa Fe a été récemment diagnostiqué positif à la peste. C’est le premier cas animal signalé dans l’État pour l’année 2025. Heureusement, grâce à une prise en charge rapide par des vétérinaires, le chien a reçu les soins nécessaires et est aujourd’hui totalement rétabli.
Le Département de la Santé du Nouveau-Mexique a précisé que le traitement antibiotique administré rapidement a permis d’éviter toute complication grave. Le cas de ce chien rappelle que la peste, même si elle semble appartenir au passé, circule encore aujourd’hui dans certaines régions des États-Unis.
Comment le chien a-t-il attrapé la peste ?
La peste se transmet principalement par les piqûres de puces infectées ou en mangeant un animal porteur de la maladie, comme un rat ou un écureuil.
Chez les chiens, les symptômes sont visibles :
- Fièvre
- Fatigue importante
- Perte d’appétit
- Gonflement des ganglions, surtout sous la mâchoire
Si votre chien montre ces signes, une consultation vétérinaire immédiate est essentielle. Un diagnostic précoce peut sauver sa vie.
Un risque aussi pour les humains
La vétérinaire de santé publique de l’État, Dr Erin Phipps, a rappelé que les humains peuvent eux aussi contracter la peste, par les piqûres de puces ou par contact avec un animal infecté.
Chez l’homme, les symptômes comprennent :
- Fièvre brutale
- Frissons
- Maux de tête
- Faiblesse générale
Dans la plupart des cas, un ganglion enflé et douloureux apparaît dans l’aine, sous les bras ou au cou.
Comment protéger son chien (et soi-même)
Pour éviter de telles infections, quelques gestes simples sont recommandés :
- Ne laissez pas la nourriture et l’eau de votre chien à l’extérieur, pour éviter d’attirer les rongeurs.
- Traitez régulièrement votre chien contre les puces avec un produit conseillé par votre vétérinaire.
- Évitez les promenades dans des zones infestées de rongeurs.
- Empêchez votre chien de chasser des animaux sauvages.
- Nettoyez votre jardin et éloignez les tas de bois ou de compost de votre maison.
- Si votre chien tombe malade, consultez sans attendre un vétérinaire.
- Si vous-même présentez des symptômes inhabituels après un contact avec un animal, contactez immédiatement votre médecin.
La peste, une maladie rare mais encore présente
Même si la peste est aujourd’hui traitable avec des antibiotiques, elle reste une maladie sérieuse. En moyenne, les États-Unis enregistrent sept cas humains par an, principalement dans l’Ouest du pays.
Grâce aux soins appropriés, le chien de Santa Fe a pu surmonter cette infection. Son histoire rappelle l’importance d’être vigilant pour protéger nos compagnons à quatre pattes – et nous-mêmes – contre ce type de menace.
Pour en savoir plus, le Département de la Santé du Nouveau-Mexique propose des ressources utiles sur son site officiel.
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Quand un chien devient-il senior ?

À quel âge un chien est-il considéré comme senior ?: Tous les chiens vieillissent, mais l’âge auquel ils entrent dans cette phase varie selon plusieurs facteurs. En moyenne, les vétérinaires estiment qu’un chien est senior vers 7 ans. Toutefois, cette estimation dépend de la race, de la taille et de la condition physique de l’animal.
Par exemple, les petites races comme le Jack Russell Terrier sont considérées comme âgées à partir de 14 ans, tandis que les grandes races comme le Dogue de Bordeaux atteignent la vieillesse plus tôt, vers 6-7 ans. Le Cocker Spaniel, quant à lui, est généralement classé senior vers 11 ans.
Les problèmes de santé fréquents chez les chiens âgés
Les chiens âgés sont plus sujets à certaines maladies. Une étude a révélé que les affections les plus courantes sont :
- Problèmes de poids (35 %) : une prise ou perte de poids peut être le signe d’un trouble sous-jacent.
- Maladies musculo-squelettiques (33 %) : l’arthrose et les douleurs articulaires sont fréquentes chez les grands chiens.
- Problèmes dentaires (31 %) : l’accumulation de tartre entraîne des infections et des douleurs.
- Affections cutanées (28 %) : allergies, infections et perte de poils peuvent survenir avec l’âge.
- Troubles digestifs (22 %) : les chiens âgés peuvent souffrir de sensibilités alimentaires et de digestion plus lente.
Parmi ces maladies, les troubles dentaires augmentent de 10 % chaque année. Les petites races sont particulièrement touchées par l’accumulation de tartre, tandis que les grandes races souffrent davantage de douleurs articulaires.
Facteurs influençant le vieillissement
Outre l’âge, d’autres éléments influencent la vieillesse d’un chien :
- Le sexe : les mâles stérilisés sont plus susceptibles d’avoir des problèmes articulaires.
- La taille : les grands chiens vieillissent plus vite que les petits.
- Le mode de vie : une alimentation équilibrée et de l’exercice régulier retardent le vieillissement.
Comment bien s’occuper d’un chien âgé ?
Pour garantir une bonne qualité de vie aux chiens seniors, voici quelques recommandations :
- Consultations vétérinaires régulières : détecter les maladies tôt permet d’éviter des complications.
- Alimentation adaptée : privilégier une nourriture spéciale pour chiens âgés afin d’éviter le surpoids et les troubles digestifs.
- Exercice modéré : maintenir une activité physique douce pour préserver la mobilité.
- Hygiène dentaire : brosser régulièrement les dents et consulter un vétérinaire pour prévenir les infections bucco-dentaires.
Reconnaître les signes du vieillissement
Il est essentiel d’être attentif aux premiers signes de vieillesse pour réagir à temps. Parmi eux :
- Fatigue accrue et baisse d’énergie.
- Raideur articulaire ou boiterie.
- Changement d’appétit ou de poids.
- Problèmes dentaires (mauvaise haleine, difficulté à manger).
- Perte d’audition ou de vision.
Mieux accompagner son chien senior
Les vétérinaires insistent sur l’importance d’éduquer les propriétaires à reconnaître les signes du vieillissement. Des programmes comme le PetSavers Aging Canine Toolkit aident à identifier les premiers troubles et à proposer des solutions adaptées.
En anticipant les besoins spécifiques de leur chien âgé, les propriétaires peuvent lui offrir une vieillesse plus sereine et confortable.
Santé et Prévention
Comprendre et traiter la dépression chez le chien

Les chiens, tout comme les humains, peuvent connaître des périodes de dépression. Leur incapacité à exprimer leurs émotions avec des mots ne signifie pas qu’ils ne ressentent pas de tristesse ou de mal-être. Il est essentiel de savoir identifier les signes et d’agir rapidement pour assurer leur bien-être.
Les causes de la dépression canine
Plusieurs facteurs peuvent expliquer un état dépressif chez un chien :
- Un changement d’environnement : un déménagement, un nouvel arrivant dans le foyer (humain ou animal) ou une modification de la routine peuvent provoquer du stress et de l’anxiété.
- La perte d’un compagnon : le décès ou le départ d’un autre animal ou d’un humain avec qui le chien avait un lien fort peut être une grande source de tristesse.
- La solitude : un chien laissé seul trop longtemps ou ne recevant pas assez d’attention et de stimulation peut tomber dans un état dépressif.
- Des expériences traumatisantes : une séparation précoce de la mère, des punitions répétées ou un abandon passé peuvent laisser des traces profondes.
- Des problèmes de santé : certaines maladies ou douleurs chroniques peuvent influencer l’humeur et le comportement du chien.
Comment reconnaître un chien dépressif ?
Un chien en dépression peut présenter plusieurs signes :
- Perte d’appétit ou modification des habitudes alimentaires
- Diminution de l’intérêt pour les jeux et les promenades
- Fatigue excessive et tendance à dormir plus que d’habitude
- Isolement et manque d’interaction avec les humains et les autres animaux
- Changements de comportement, comme une anxiété accrue ou une agressivité inhabituelle
Si ces symptômes persistent, il est important de consulter un vétérinaire pour écarter tout problème de santé sous-jacent.
Les solutions pour aider un chien en dépression
Le traitement de la dépression canine dépend de sa cause et de sa gravité. Voici quelques approches efficaces :
1. Apporter plus d’attention et de stimulation
Le jeu, les promenades, et les interactions sociales sont essentiels pour aider un chien à retrouver sa joie de vivre. Modifier la routine et introduire de nouvelles activités peut être très bénéfique.
2. Utiliser la stimulation olfactive
Les chiens ont un odorat très développé, et les jeux de pistage ou les jouets distributeurs de friandises peuvent les aider à se sentir mieux en activant leur cerveau.
3. Encourager avec le renforcement positif
Félicitez votre chien lorsqu’il montre des signes d’amélioration. Un environnement positif et encourageant contribue à renforcer son bien-être.
4. Consulter un professionnel si nécessaire
Si la dépression persiste, un vétérinaire pourra évaluer s’il est nécessaire d’avoir recours à des traitements médicamenteux. Dans certains cas, une thérapie comportementale avec un spécialiste peut également être bénéfique.
Conclusion
Un chien dépressif n’est pas simplement « triste », il a besoin d’attention et d’un soutien adapté pour retrouver son équilibre. En étant attentif à son comportement et en mettant en place des solutions appropriées, il est possible de l’aider à surmonter cette épreuve et à retrouver une vie pleine d’énergie et de bonheur.
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Les chiens ressentent le stress humain

Un lien émotionnel profond : Depuis longtemps, les chiens sont reconnus pour réduire le stress de leurs propriétaires. Vivre avec un chien permet de diminuer les niveaux de cortisol, l’hormone du stress. Cependant, la relation va dans les deux sens : les chiens perçoivent et absorbent aussi le stress de leurs humains. Une nouvelle étude de l’Université Queen’s de Belfast a révélé une corrélation directe entre le rythme cardiaque des chiens et celui de leurs propriétaires.
Une étude innovante
Menée par Gareth Arnott et Aoife Byrne, la recherche a analysé le stress ressenti par des chiens et leurs propriétaires dans des situations inconnues, notamment lors de visites chez le vétérinaire. Vingt-huit duos maître-chien ont participé à deux expériences : un test numérique destiné à provoquer du stress et une séance de méditation guidée pour l’apaiser.
Les participants et leurs chiens portaient des capteurs pour mesurer leur rythme cardiaque. Comme prévu, le test stressant a augmenté l’anxiété des humains, tandis que la méditation l’a réduite. Mais surtout, les variations du rythme cardiaque des propriétaires étaient directement répercutées chez leurs chiens.
La contagion émotionnelle chez les chiens
Ce phénomène est appelé « contagion émotionnelle ». Il décrit la capacité des chiens à refléter les émotions de leurs humains. De plus, les chercheurs ont observé un comportement appelé « référencement social » : les chiens cherchent des indices chez leurs maîtres pour savoir comment réagir face à une situation inconnue.
Des implications pour le bien-être canin
Les résultats de cette étude renforcent l’importance de la gestion du stress chez les propriétaires de chiens. Un maître stressé peut influencer directement l’état émotionnel de son animal.
En particulier, ces découvertes sont essentielles pour les visites chez le vétérinaire. Les chiens ont besoin de temps pour s’acclimater à un nouvel environnement. Leur donner des signaux rassurants et adopter une attitude sereine pourrait les aider à mieux gérer ces situations potentiellement anxiogènes.
Un rappel pour les propriétaires de chiens
Prendre soin de son propre bien-être émotionnel, c’est aussi prendre soin de celui de son chien. Gérer son stress, adopter des habitudes relaxantes et prêter attention aux signaux émotionnels de son compagnon à quatre pattes sont des éléments essentiels pour une relation harmonieuse et épanouissante.
Empathie ou apathie ? Étude de l’influence du stress du propriétaire sur le stress canin dans un nouvel environnement . Aoife Byrne, Garent Arnott. Sciences appliquées du comportement animal Vol. 279 (2024)
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Le lien humain-animal : un impact significatif sur la santé et le bien-être

Le Human Animal Bond Research Institute (HABRI), en partenariat avec Zoetis, a mené une étude en 2021 sur l’impact du lien humain-animal dans dix pays (Australie, Brésil, Chine, France, Allemagne, Japon, Mexique, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis). L’enquête a recueilli les témoignages de 19’187 propriétaires de chiens et de chats ainsi que 1’512 vétérinaires. Elle a été validée avec un niveau de confiance de 95 % (p ≤ 0,05).
Un lien universellement reconnu
Les résultats montrent que le lien entre l’homme et l’animal est profond et universellement valorisé:
- 94 % des propriétaires considèrent leur animal comme un membre de leur famille.
- 92 % affirment qu’ils ne pourraient pas envisager d’abandonner leur animal.
- 89 % déclarent entretenir une relation étroite avec leur compagnon.
- 87 % seraient prêts à dépenser des sommes importantes pour des soins vétérinaires majeurs.
- 76 % sont prêts à modifier leur mode de vie pour le bien-être de leur animal.
Fait intéressant, aucune corrélation n’a été observée entre le revenu et la force du lien humain-animal.
Une influence positive sur la santé humaine
L’étude révèle que 98 % des propriétaires d’animaux constatent des bénéfices pour leur santé grâce à leur compagnon:
- 67 % se sentent plus heureux.
- 51 % sont réconfortés par leur animal lorsqu’ils sont tristes.
- 48 % disent que leur animal les aide à se sentir moins seuls.
- 48 % trouvent que leur animal les apaise lorsqu’ils sont stressés.
- 43 % estiment que leur animal leur donne un sens à leur vie.
- 36 % déclarent être plus actifs physiquement grâce à leur animal.
- 17 % affirment que leur animal les a aidés à socialiser avec d’autres membres de leur communauté.
Au niveau mondial, 89 % des propriétaires d’animaux affirment que ce lien a amélioré leur santé mentale et physique. Par pays, les effets bénéfiques les plus ressentis sont au Mexique (96 %), au Brésil (94 %) et en Allemagne (93 %). En France, 87 % des propriétaires d’animaux rapportent ces bénéfices.
Une meilleure relation favorise la santé des animaux et des humains
Les propriétaires ayant un lien élevé sont beaucoup plus susceptibles de déclarer des bénéfices pour leur santé:
- Propriétaires de chiens:
- 60 % se sentent plus actifs (+28 % par rapport aux non propriétaires d’animaux)
- 56 % sont plus calmes et moins stressés (+26 %)
- 57 % ressentent moins de solitude (+21 %)
- 28 % ont amélioré leurs relations sociales grâce à leur chien (+11 %)
- Propriétaires de chats:
- 30 % se sentent plus actifs (+17 %)
- 63 % sont plus calmes et moins stressés (+28 %)
- 59 % ressentent moins de solitude (+21 %)
- 15 % ont amélioré leurs relations sociales (+7 %)
L’importance du rôle des vétérinaires
L’étude met en évidence une forte corrélation entre la connaissance du lien humain-animal et l’amélioration des soins vétérinaires. En informant les propriétaires, les vétérinaires peuvent encourager une meilleure prise en charge des animaux.
- 80 % des propriétaires seraient plus enclins à effectuer des contrôles réguliers chez leur vétérinaire.
- 59 % dépenseraient davantage pour les soins vétérinaires.
- 73 % seraient incités à accorder plus de temps et de soins à leur animal.
- 37 % envisageraient de souscrire une assurance santé pour leur animal.
- 39 % pourraient être encouragés à adopter un autre animal.
Conclusion
Cette étude met en lumière l’importance capitale du lien humain-animal, tant pour la santé humaine que pour le bien-être des animaux. La relation que nous entretenons avec nos compagnons à quatre pattes ne se limite pas à une simple compagnie, elle impacte directement notre santé mentale, physique et sociale.
Avec une meilleure connaissance de ce lien et un accompagnement renforcé par les vétérinaires, les propriétaires d’animaux pourraient améliorer encore davantage la qualité de vie de leurs compagnons, tout en bénéficiant eux-mêmes de nombreux bienfaits.
Santé et Prévention
Tabagisme passif : la fumée, un risque pour la santé des chiens

La fumée, des effets graves sur les chiens : Le tabagisme passif représente un danger réel pour les chiens. Des études ont révélé que les chiens vivant avec des fumeurs sont exposés à des substances toxiques comme la nicotine et le monoxyde de carbone, présentes dans la fumée. Ces toxines s’accumulent dans leur corps, augmentant les risques de maladies graves, comme le cancer de la vessie, et contribuent à un vieillissement prématuré.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1090023323000953?via%3Dihub
Trois types d’exposition
- Fumée première main : inhalé directement par le fumeur.
- Fumée secondaire : inhalée par les chiens dans l’air ambiant.
- Fumée tertiaire : résidus sur les meubles, tapis ou poils que les chiens ingèrent en se léchant.
Ces expositions affectent leur santé, car les chiens, proches du sol, sont davantage en contact avec ces résidus.
Les résultats des recherches
Une étude récente menée par l’Université de Milan a détecté la présence de cotinine, un dérivé de la nicotine, dans le sang, les poils et le sperme de chiens exposés. Cette découverte prouve que ces animaux accumulent des toxines, affectant non seulement leur santé générale mais aussi leur fertilité.
https://www.mdpi.com/2076-2615/13/4/693
https://www.mdpi.com/2306-7381/11/12/598
Conséquences sur la santé
- Cancer : Une étude de l’Université Purdue a démontré que les chiens exposés au tabac ont six fois plus de risques de développer un carcinome urothélial, un cancer agressif de la vessie.
- Vieillissement prématuré : Le tabac raccourcit les télomères des chiens, marqueurs biologiques de l’âge, provoquant un vieillissement accéléré.
- Fertilité réduite : Une étude de 2024 a confirmé un impact négatif sur la qualité du sperme des chiens exposés.
Recommandations pour les propriétaires
- Faire de la maison un espace sans fumée.
- Éviter de fumer près des chiens, même à l’extérieur.
- Nettoyer régulièrement les espaces partagés pour réduire les résidus de fumée.
Adopter un mode de vie sans tabac protège les humains et leurs compagnons à quatre pattes, améliorant leur bien-être et leur espérance de vie.
Santé et Prévention
Les chiens, nouveaux détecteurs de cancer chez leurs pairs

Une avancée prometteuse : Le cancer est l’une des principales causes de décès chez les chiens, touchant un animal sur quatre au cours de sa vie. Une récente étude menée au Royaume-Uni a révélé une méthode révolutionnaire pour détecter le cancer chez les chiens : utiliser leur odorat. Des chiens spécialement entraînés ont été capables d’identifier avec précision le carcinome urothélial de la vessie chez d’autres chiens, offrant une solution rapide, économique et non invasive.
Le cancer urothélial chez le chien
Le carcinome urothélial est le type de cancer de la vessie le plus fréquent chez les chiens, bien qu’il ne représente que 2 % des cas de cancer signalés. Il est souvent difficile à diagnostiquer, car ses symptômes ressemblent à ceux d’autres affections urinaires comme les infections ou les calculs. Les méthodes traditionnelles de diagnostic, comme les biopsies ou la cytologie, sont coûteuses, invasives et peuvent retarder le traitement. De plus, la cystocentèse (prélèvement d’urine par ponction) peut parfois favoriser la propagation des tumeurs.
C’est dans ce contexte que l’utilisation de chiens détecteurs se révèle particulièrement intéressante, permettant de poser un diagnostic plus précoce et précis.
Comment les chiens détectent-ils le cancer ?
Dans cette étude, trois chiens – Kizzy, un cocker spaniel, Jobi, un épagneul, et Marlow, un labrador – ont été formés par l’organisation Medical Detection Dogs (MDD). Ces chiens ont appris à détecter des échantillons d’urine contenant des cellules cancéreuses. Leur taux de réussite était impressionnant : 90 % de sensibilité (bonne détection des cas positifs) et 95 % de spécificité (rejet des cas négatifs).
Lorsqu’ils identifiaient un échantillon positif, les chiens adoptaient des comportements spécifiques comme s’asseoir ou fixer l’échantillon. Leur travail était récompensé, renforçant ainsi leur précision.
Vers des outils technologiques inspirés des chiens
Selon les chercheurs, les cellules cancéreuses émettent des composés chimiques volatils spécifiques que les chiens peuvent détecter. Ces résultats ouvrent la voie au développement de technologies diagnostiques basées sur ces composés, tant pour les chiens que pour les humains.
Cette avancée est une étape majeure dans la lutte contre le cancer, offrant une méthode rapide, abordable et accessible pour détecter la maladie à ses débuts et améliorer les chances de traitement. Les chiens, déjà fidèles compagnons, pourraient devenir des alliés essentiels dans le domaine médical.
https://veterinaryoncology.biomedcentral.com/articles/10.1186/s44356-024-00012-1
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Le médicament pour chiens : analgésiques et risques

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a récemment alerté les vétérinaires concernant des effets secondaires graves liés à un médicament populaire, Librela. Ce traitement, destiné à soulager la douleur de l’arthrose chez les chiens, a été approuvé en mai 2023. Cependant, de nombreux cas d’effets indésirables et de décès ont été signalés depuis.
Des effets secondaires préoccupants
Entre mai 2023 et juin 2024, près de 6 000 rapports d’effets secondaires liés à Librela ont été enregistrés. Ces effets incluent des troubles neurologiques tels que l’ataxie (problèmes de coordination), des crises d’épilepsie, la parésie (faiblesse musculaire), ainsi que des problèmes urinaires et une soif excessive. Malheureusement, des décès, y compris des euthanasies, ont également été rapportés.
Malgré ces incidents, la FDA rappelle que le médicament a été jugé sûr et efficace lors de son processus d’approbation, basé sur les études et données disponibles. Cependant, elle insiste sur l’importance de signaler tout effet indésirable observé chez les chiens traités avec Librela.
Le rôle des vétérinaires et des propriétaires
La FDA encourage les vétérinaires à signaler les cas problématiques directement à Zoetis, le laboratoire fabricant du médicament. Zoetis, de son côté, affirme que les informations diffusées par la FDA ont été mal interprétées comme un avertissement, alors qu’il s’agirait d’une mise à jour informative. L’entreprise reste confiante dans la sécurité de Librela et souligne l’importance de son rôle pour améliorer la qualité de vie des chiens souffrant d’arthrose.
Prudence et surveillance nécessaires
Bien que Librela offre des avantages pour le contrôle de la douleur, ces rapports soulignent l’importance d’une vigilance accrue. Les propriétaires de chiens doivent être attentifs aux changements dans le comportement ou l’état de santé de leur animal après l’administration du médicament. Si des symptômes inhabituels apparaissent, une consultation immédiate avec un vétérinaire est essentielle.
En résumé
Librela, un traitement prometteur contre l’arthrose canine, est sous le feu des projecteurs en raison d’effets secondaires graves signalés. Bien que le médicament ait été approuvé comme sûr, ces incidents montrent l’importance d’un suivi rigoureux. Les vétérinaires et les propriétaires doivent travailler ensemble pour garantir la sécurité et le bien-être des chiens.
Santé et Prévention
Découverte rare d’un parasite d’élan chez un chien

Un parasite inhabituel trouvé chez un chien en Finlande : Un cas rare et surprenant a été découvert en Finlande lorsqu’un chien a été infecté par un parasite normalement associé aux élans, appelé œstre du nez d’élan. Ce parasite, généralement présent chez les élans, a été trouvé pour la première fois dans les poumons d’un chien. Initialement, les vétérinaires pensaient que le chien souffrait d’un corps étranger dans ses voies respiratoires. Cependant, après une endoscopie, des larves blanches et frétillantes ont été découvertes dans sa trachée et ses bronches.
Le cycle de vie de l’œstre du nez d’élan
L’œstre du nez d’élan a un cycle de reproduction fascinant. La femelle parasite, qui ressemble à un gros bourdon, dépose ses larves dans les narines des élans à la fin de l’été. Ces larves se déplacent ensuite vers la gorge de l’élan, où elles se développent. Lorsque l’élan éternue au printemps, les larves sont expulsées et tombent au sol pour continuer leur cycle de vie avant de devenir des mouches adultes. Bien que ces parasites soient spécifiques aux élans, ils peuvent parfois infecter accidentellement d’autres animaux, comme des chiens ou même des humains.
Symptômes et traitement chez les chiens
Dans le cas de ce chien, un border collie, les premiers symptômes étaient une toux légère, qui s’est aggravée rapidement. Après la découverte des larves, un traitement antiparasitaire à large spectre a été administré, et heureusement, les symptômes du chien se sont améliorés. Ce n’est pas la première fois que des larves de ce type sont découvertes chez des chiens. En 2020, un autre cas similaire avait été signalé chez un chien en Laponie finlandaise.
Un phénomène plus courant qu’on ne le pense ?
Le Dr Henna Laurila, vétérinaire en charge de ce cas, suggère que l’infection des chiens par ce parasite pourrait être plus fréquente que ce que l’on pensait. En effet, les chiens qui vivent dans des zones où ils peuvent rencontrer des élans ou d’autres animaux sauvages pourraient être exposés à ces parasites. Bien que les chiens soient considérés comme des hôtes accidentels, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre comment ces parasites interagissent avec eux.
Conclusion : vigilance face à la faune sauvage
Cette découverte rappelle l’importance pour les propriétaires d’animaux de rester vigilants, en particulier dans les régions où leurs chiens peuvent entrer en contact avec la faune sauvage. Des examens vétérinaires réguliers et une attention aux symptômes inhabituels sont essentiels pour prévenir et traiter rapidement ces infections rares mais potentiellement graves. Rester informé peut aider à protéger la santé de nos animaux de compagnie contre des menaces inattendues.
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Grandir avec un chien : des bienfaits pour la santé intestinale

Le lien entre les chiens et notre santé : Avoir un chien à la maison apporte de nombreux avantages, comme le bonheur et la compagnie. Cependant, selon une étude récente, grandir avec un chien pourrait également avoir un impact positif sur notre santé intestinale, en particulier chez les enfants. Cette recherche, menée par des scientifiques de Sinai Health et de l’Université de Toronto, révèle que les enfants qui vivent avec des chiens développent un microbiome intestinal plus sain et réduisent leur risque de développer la maladie de Crohn à l’âge adulte.
Un microbiome intestinal plus équilibré
Le microbiome intestinal est un ensemble complexe de micro-organismes essentiels pour la digestion, la régulation du système immunitaire et la protection contre les infections. Un microbiome équilibré est synonyme de bonne santé générale, tandis qu’un déséquilibre peut entraîner des maladies inflammatoires chroniques, comme la maladie de Crohn. Cette maladie, qui affecte le tractus gastro-intestinal, provoque des symptômes douloureux et parfois invalidants.
Bien que la cause exacte de la maladie de Crohn ne soit pas entièrement comprise, les chercheurs s’accordent à dire que plusieurs facteurs sont impliqués : la génétique, l’environnement et la composition du microbiome intestinal. L’étude montre que les enfants vivant avec des chiens présentent une plus grande diversité de bactéries intestinales bénéfiques, ce qui pourrait aider à prévenir des maladies comme la maladie de Crohn.
Les chiens : un rôle clé dans l’enfance
Les chiens, en jouant à l’extérieur, rapportent des bactéries avec lesquelles les membres de la famille interagissent. Cela permet aux enfants d’être exposés à une plus grande diversité de microbes, renforçant ainsi leur système immunitaire. Selon l’« hypothèse d’hygiène », cette exposition permet au corps de mieux réagir aux agents pathogènes sans provoquer de réactions inflammatoires, comme dans la maladie de Crohn.
Un mode de vie sain
Bien que vivre avec un chien ne puisse pas garantir une protection absolue contre les maladies, cette étude met en lumière l’importance de l’exposition aux microbes pour un microbiome sain. Les chercheurs insistent également sur l’importance pour les enfants de jouer à l’extérieur et de ne pas grandir dans des environnements trop stériles.
En conclusion, grandir avec un chien peut non seulement offrir du réconfort, mais aussi contribuer à la construction d’un système immunitaire plus fort et d’une meilleure santé intestinale. Ces découvertes encouragent à poursuivre les recherches sur les bienfaits des animaux de compagnie pour la santé humaine.
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Les chiens peuvent-ils manger du gingembre ?

Le gingembre : un ingrédient courant mais sûr pour les chiens ? : À l’approche des fêtes, nos cuisines se remplissent d’ingrédients variés, et les chiens curieux peuvent parfois y mettre le nez. Parmi ces ingrédients, le gingembre soulève souvent des questions : est-il sans danger pour nos compagnons à quatre pattes ? En particulier avec des plats comme le sushi, où le gingembre mariné est souvent présent, ou dans des recettes sucrées comme le pain d’épices, il est important de savoir si cet aliment est adapté aux chiens.
Le gingembre est-il sûr pour les chiens ?
Selon le Dr Nell Ostermeier, vétérinaire et conseillère chez OnePack, oui, les chiens peuvent manger du gingembre, mais avec quelques précautions. Il faut surtout éviter le gingembre mariné, souvent utilisé dans les sushis, car tout ce qui est mariné n’est pas recommandé pour les chiens. Le gingembre frais, en revanche, peut être donné en petites quantités. Ce dernier peut même avoir des bienfaits pour la santé, notamment en aidant à réduire l’inflammation et en apaisant les troubles digestifs légers.
Modération et consultation vétérinaire recommandées
Cependant, même si le gingembre frais est sans danger, il est toujours conseillé de consulter votre vétérinaire avant de l’intégrer à l’alimentation de votre chien. Chaque animal réagit différemment à de nouveaux aliments, et l’introduction progressive en petites quantités est la meilleure façon de s’assurer que votre chien le tolère bien.
Les bienfaits potentiels du gingembre
Le gingembre est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et digestives, ce qui peut être bénéfique pour les chiens ayant des problèmes d’estomac ou des douleurs articulaires. Toutefois, comme pour tout nouvel aliment, il ne faut jamais en abuser. En petite dose et avec l’avis d’un vétérinaire, il peut donc être un ajout sain à l’alimentation de votre chien.
Santé et Prévention
Surchauffe chez le chien : comment réagir rapidement

Pourquoi les chiens souffrent de la chaleur (surchauffe): Les chiens sont particulièrement sensibles à la chaleur car, contrairement aux humains, ils ne transpirent que très peu et dépendent du halètement pour réguler leur température corporelle. Ce mécanisme peut être insuffisant par temps chaud et humide, ce qui augmente le risque de surchauffe. L’American Kennel Club met en garde contre des signes de surchauffe tels qu’un halètement intense, une salivation excessive et des difficultés respiratoires. Il est donc essentiel pour les propriétaires de chiens de savoir réagir rapidement face à ces situations.
Une méthode simple pour les refroidir
Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie ont récemment découvert une technique simple mais efficace pour refroidir rapidement les chiens. Une étude, publiée dans le Journal of the American Veterinary Medical Association (JAVMA), a testé plusieurs méthodes de refroidissement sur des chiens ayant effectué un exercice intense. Parmi les quatre techniques testées, l’immersion de la tête du chien dans de l’eau fraîche, appelée « trempage », s’est révélée être la plus rapide pour abaisser leur température corporelle.
L’étude a montré que l’immersion de la tête permettait de ramener la température des chiens à la normale en seulement cinq minutes, réduisant ainsi les risques de blessures graves liées à la chaleur. Cette méthode s’avère très utile lorsque l’immersion totale du corps n’est pas possible, et peut aider à prévenir la surchauffe après un effort physique.
Comment appliquer cette technique
Si vous remarquez que votre chien présente des signes de surchauffe, il est important d’agir rapidement. Si une immersion totale dans l’eau n’est pas envisageable, plongez doucement sa tête dans de l’eau fraîche. Alternativement, vous pouvez verser de l’eau sur sa tête tout en lui permettant de boire de petites quantités d’eau fraîche. Ces gestes simples peuvent rapidement faire baisser la température de votre chien et éviter des complications graves.
Prévention de la surchauffe
La prévention est essentielle pour protéger votre chien de la chaleur. Lors des journées chaudes, assurez-vous qu’il ait accès à de l’eau fraîche en permanence et limitez les activités physiques intenses aux moments les plus frais de la journée. Surveillez attentivement les signes de surchauffe et n’attendez pas que la situation devienne critique pour agir. Mieux vaut prévenir que guérir, et ces gestes simples peuvent sauver la vie de votre chien.
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