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Cancer chez les chiens : Comprendre, diagnostiquer et traiter

Les avancées récentes dans la lutte contre le cancer chez les animaux de compagnie ont ouvert de nouvelles possibilités de traitement et d’espoir pour les propriétaires. Comprendre le cancer chez les chiens est essentiel pour identifier les symptômes précoces, diagnostiquer rapidement et explorer les options de traitement les plus adaptées.
Compréhension du cancer chez les chiens : La néoplasie, qu’elle soit bénigne ou maligne, est caractérisée par une croissance anormale de cellules ou de tissus. Environ un chien sur quatre développera une forme de cancer à un moment donné de sa vie, et la probabilité augmente avec l’âge. Le lymphome, un cancer agressif, est l’une des manifestations les plus courantes chez les chiens, affectant le système lymphatique et divers organes internes.
Types de cancer chez les chiens : Le cancer peut être classé selon l’organe affecté ou le type de cellule impliquée. Par exemple, le lymphome ganglionnaire multicentrique, le lymphome digestif, le lymphome médiastinal et la leucémie sont des formes spécifiques de cette maladie.
Symptômes du cancer chez les chiens et les chats
Étant donné qu’il existe de nombreux types de cancer, aucun signe clinique n’est unique à la maladie. Cependant, si un chien ou un chat présente l’un des symptômes suivants, le cancer est certainement une possibilité et l’animal doit être examiné par un vétérinaire dès que possible :
- Masse anormale
- Lésions persistantes
- Perte de poids et manque d’appétit
- Qualité de pelage médiocre
- Saignements ou écoulements inexpliqués
- Odeurs corporelles anormales
- Difficultés à manger ou à avaler
- Léthargie, faiblesse ou intolérance à l’exercice
- Boiterie persistante ou raideurs
- Difficultés respiratoires ou toux
- Changements urinaires
- Vomissements et diarrhée
- Constipation
- Éternuements chroniques
- Enflure d’une partie du corps
- Changements de comportement
En général, les animaux atteints de cancer présenteront plusieurs de ces symptômes.
Diagnostic et options de traitement : Le diagnostic précoce repose sur des antécédents médicaux, des examens physiques et souvent des tests supplémentaires tels que des radiographies et des biopsies. Les options de traitement comprennent la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie et d’autres modalités, souvent adaptées au type et à l’étendue du cancer.
Prévention et soins : Bien que de nombreuses causes de cancer chez les chiens restent inconnues, des mesures telles que la stérilisation et le maintien d’un mode de vie sain peuvent aider à réduire les risques. Les propriétaires doivent être conscients des signes précoces de la maladie et maintenir une communication ouverte avec leurs vétérinaires pour assurer les meilleurs soins possibles.
En résumé, le cancer chez les chiens n’est pas une fatalité. Avec une compréhension approfondie, une détection précoce et des traitements appropriés, il est possible de prolonger et d’améliorer la vie des compagnons à quatre pattes.

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Pourquoi les chiens penchent la tête ?

Une attitude qui intrigue et attendrit : Tous les propriétaires de chiens l’ont déjà remarqué : en pleine conversation, leur chien incline souvent la tête sur le côté, comme s’il essayait de comprendre ce qu’on lui dit. Ce comportement, à la fois mignon et curieux, soulève des questions depuis longtemps. Est-ce un signe de confusion ? De concentration ? Ou juste un réflexe corporel ? Des recherches et des observations vétérinaires permettent aujourd’hui de mieux comprendre ce geste attendrissant.
Un moyen d’écouter et de comprendre
Les chiens, même s’ils ne parlent pas notre langue, sont très attentifs à la façon dont nous communiquons. Selon les vétérinaires, quand un chien penche la tête, cela signifie qu’il écoute activement. Il essaie de capter certains mots-clés comme « promenade », « croquette » ou « jouer », mais aussi de repérer les tonalités de la voix et les émotions que nous exprimons.
En inclinant la tête, il améliore sa compréhension des sons. Ce geste peut l’aider à mieux entendre, mais aussi à mieux voir notre visage, nos expressions et nos mouvements. Le chien ne se base pas uniquement sur les mots, mais aussi sur l’ensemble du langage corporel humain.
Une question de morphologie
La forme du visage d’un chien influence aussi ce comportement. Les chiens au long museau, comme les bergers allemands, peuvent avoir plus de mal à voir ce qui se passe juste devant eux. Pencher la tête leur permet alors de contourner ce « nez encombrant » pour mieux observer notre visage.
À l’inverse, les chiens au museau plus court – comme les carlins ou les bouledogues – inclinent moins souvent la tête, car leur vision faciale est moins bloquée. Ce geste serait donc en partie lié à la forme de la tête et au champ de vision du chien.
Un comportement renforcé par les humains
Sans le vouloir, les humains encouragent ce comportement. Quand un chien incline la tête, on a tendance à sourire, le caresser ou lui parler gentiment. Ce retour positif pousse le chien à répéter l’action. Il comprend rapidement que pencher la tête attire notre attention et notre affection.
Certains experts parlent même de renforcement positif : plus nous trouvons ce geste mignon, plus le chien l’adopte naturellement pour renforcer le lien avec nous.
Une meilleure écoute grâce aux oreilles
Enfin, l’inclinaison de la tête aide aussi les chiens à mieux capter les sons. Le conduit auditif s’ouvre davantage, ce qui permet une meilleure localisation du bruit. Les chiens de chasse, par exemple, penchent souvent la tête pour repérer précisément d’où vient un cri d’oiseau ou un bruit de gibier. Ce comportement naturel montre à quel point leur ouïe est fine et orientée vers l’interaction avec leur environnement.
Un mélange d’instinct et d’amour
Incliner la tête n’est donc ni un simple réflexe ni une confusion : c’est un comportement intelligent et affectif, qui permet au chien de mieux comprendre, mieux entendre et mieux interagir avec son humain. C’est aussi une façon pour lui de renforcer la complicité et la communication, ce qui explique pourquoi ce geste nous touche autant.
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Le bruit, une vraie souffrance pour les chiens

Les bruits du quotidien sont parfois un enfer : Dans notre vie de tous les jours, nous sommes entourés de bruits : sirènes, aspirateurs, alarmes de téléphone, éclats de voix… Pour nous, ces sons peuvent être gênants, mais nous y sommes habitués. Pour nos chiens, c’est une autre histoire. Une nouvelle étude de 2025 montre que de nombreux sons que nous trouvons banals peuvent créer un stress énorme chez eux. Cette hypersensibilité est bien plus fréquente qu’on ne le pense, et elle affecte la qualité de vie de nos compagnons à quatre pattes.
Les chiens ne peuvent pas nous dire avec des mots qu’un bruit les dérange. Pourtant, ils montrent des signes de peur : ils se cachent, tremblent, halètent, fuient ou aboient. Certains sons comme les feux d’artifice ou les orages sont connus pour les effrayer, mais l’étude montre que même un éternuement, un rire ou une sonnerie de téléphone peuvent déclencher une forte angoisse.
Certains chiens sont plus fragiles que d’autres
Tous les chiens ne réagissent pas de la même manière. Les chiens âgés sont souvent plus sensibles aux bruits. Cela peut être dû à des changements dans leur audition ou leur cerveau. Les petits chiens sont aussi plus souvent touchés. Peut-être qu’ils se sentent plus vulnérables dans un environnement bruyant.
Les chiens déjà anxieux sont encore plus réactifs. Pour eux, chaque bruit soudain peut être vécu comme une menace. De plus, l’étude a observé que les chiens vivant avec des femmes ou des personnes âgées semblent plus sensibles aux bruits. Cela pourrait être lié à la manière dont leurs maîtres réagissent ou observent leur comportement.
Des conséquences graves sur leur bien-être
Quand un chien vit dans un environnement trop bruyant, il peut développer un stress chronique. Cela veut dire qu’il vit dans un état de tension presque constant. Cela peut provoquer des troubles du comportement, des maladies ou encore une baisse d’énergie. Ce n’est pas un simple caprice ou un trait de caractère : c’est une vraie souffrance.
Les vétérinaires recommandent d’évaluer les chiens sensibles au bruit pour vérifier s’il n’y a pas une douleur cachée. En effet, un chien qui souffre peut être encore plus vulnérable aux sons.
Que peut-on faire pour aider nos chiens ?
La première étape est simple : réduire les bruits inutiles. Baissez le volume de la télévision, évitez de crier, éloignez votre chien pendant le passage de l’aspirateur ou quand il y a des travaux dehors. Vous pouvez aussi utiliser des bruits blancs ou une musique douce pour masquer les sons trop forts.
Ensuite, observez votre chien. S’il réagit mal à certains bruits, ne le grondez pas. Rassurez-le, proposez-lui un endroit calme où il se sent en sécurité, comme une pièce fermée ou une niche intérieure. Pour les cas plus graves, il existe des vétérinaires comportementalistes qui peuvent proposer des solutions adaptées, comme des thérapies sonores ou des médicaments.
Écoutons vraiment nos chiens
Les chiens vivent dans le même monde que nous, mais leur façon de l’entendre est différente. Leur ouïe est plus fine, et ils n’ont aucun moyen de contrôler leur environnement sonore. C’est à nous, leurs humains, de faire attention à ce qui les dérange, et d’adapter notre quotidien pour leur offrir un environnement plus serein.
Finalement, écouter un chien, c’est aussi entendre ce qu’il ne peut pas dire. Prenons le temps de mieux comprendre leur monde sonore, pour leur éviter un stress inutile et leur offrir une vie plus calme, plus douce et plus heureuse.
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Des chiens au nez fendu aident la science

Un chien rare au museau divisé : Le Braque turc, aussi appelé Catalburun, est une race de chien de chasse originaire de Turquie, reconnaissable à son nez fendu en deux parties. Ce détail physique très inhabituel, longtemps resté une curiosité, pourrait aujourd’hui éclairer un mystère médical important chez les humains. Une équipe de chercheurs a découvert que cette particularité canine est liée à une mutation génétique précise, et que cette même mutation pourrait aussi expliquer certains cas de fentes faciales chez les bébés.
Une découverte utile pour la médecine humaine
Les scientifiques ont analysé l’ADN de plus de 2 000 chiens pour mieux comprendre l’origine de leurs traits physiques. Grâce à cette recherche, ils ont isolé une variante du gène PDGFRA chez le Braque turc. Ce gène joue un rôle clé dans la formation du visage pendant la grossesse. Chez ces chiens, la mutation empêche les deux moitiés du nez de se rejoindre complètement, ce qui crée le fameux museau divisé.
Cette découverte sur le nez fendu du chien est importante, car elle pourrait aussi aider à comprendre les causes de certaines fentes labiales et palatines chez l’humain, des malformations du visage qui touchent environ un enfant sur 700 à la naissance. Ces fentes peuvent compliquer la parole, la respiration ou l’alimentation, mais des opérations permettent aujourd’hui de les corriger.
Les chiens, des alliés précieux pour la recherche
Même si le Braque turc est rare et peu connu, il joue désormais un rôle inattendu dans la recherche médicale. Comme il existe peu de représentants de cette race, les chercheurs peuvent plus facilement repérer les gènes responsables de certaines particularités physiques. Chez les humains, c’est plus difficile, car la génétique est bien plus variée.
Ce n’est pas la première fois que l’étude des chiens aide la science : grâce à eux, on en apprend aussi sur le cancer, les maladies génétiques ou encore le vieillissement. Une nouvelle preuve que les chiens, au-delà de leur rôle de compagnons fidèles, sont aussi des partenaires utiles dans le progrès médical.
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Le Berger Islandais : Nouvelle Race Canine au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni accueille une nouvelle race canine officielle : le berger islandais, désormais reconnu par le Kennel Club. Cette reconnaissance en fait la 224e race officiellement enregistrée au pays. Avec ses origines profondes dans les pays nordiques, ce chien charismatique devient une véritable star parmi les passionnés de canidés.
Une Origine Viking
Le berger islandais a des racines anciennes, remontant à plus de 1 000 ans, lorsque les premiers colons vikings ont introduit cette race en Islande. Il est même mentionné dans les sagas islandaises, témoignant de son importance historique. Ce chien a été élevé pour garder les troupeaux et il est réputé pour sa vivacité et son intelligence. Aujourd’hui, il fait partie des races canines les plus intéressantes à observer, tant pour son caractère que pour son apparence unique.
Un Chien au Caractère Charmant
Le berger islandais se distingue par un pelage dense, souvent de couleur noire et blanche, rouge et blanche, ou encore gris fumé. Il possède un visage en forme de renard, des oreilles pointues et une queue touffue et enroulée. Ce chien de taille moyenne est particulièrement apprécié pour sa nature amicale et son tempérament équilibré. Il est non seulement un excellent chien de travail, mais il fait aussi un compagnon idéal pour les familles grâce à sa sociabilité et son énergie.
Un Chien Intelligent et Actif
Le berger islandais est connu pour son caractère intelligent et actif. Étant un chien de travail, il a été élevé pour rester alerte et communicatif. Il est donc souvent vocal, aboyant pour avertir de la présence d’un danger ou pour garder ses proches. Ce trait est lié à ses ancêtres, qui utilisaient leur aboiement pour gérer les troupeaux et protéger les animaux. Pour les futurs propriétaires, cela signifie que ce chien nécessite une activité physique régulière et des moments d’interaction mentale pour rester heureux et en bonne santé.
L’Arrivée de la Race au Royaume-Uni
La reconnaissance officielle de cette race par le Kennel Club est le résultat de plusieurs années de travail acharné de passionnés, dont Wendy Laker, qui a proposé la race pour qu’elle soit inscrite au registre britannique. Les trois premiers bergers islandais sont arrivés au Royaume-Uni en 2017, en provenance d’Islande et d’Allemagne. Depuis, un petit groupe d’éleveurs a œuvré pour développer la race, en intégrant des lignées provenant de différents pays, tout en veillant à maintenir les standards de la race.
Un Avenir Prometteur
L’obtention de la reconnaissance officielle par le Kennel Club ouvre des portes à la race pour participer à des concours prestigieux, comme le Crufts, un événement phare pour les chiens de race. Ce développement permet aussi de garantir une sélection rigoureuse des éleveurs pour maintenir la santé et le bien-être des futurs chiots.
Qu’est-ce qu’un Chien de Race ?
Un chien de race, comme le berger islandais, est un animal dont l’ascendance est traçable et documentée. Cela permet de prévoir son apparence, son tempérament, ses besoins en exercice et en toilettage. En outre, cette traçabilité généalogique permet de mieux anticiper les problèmes de santé et de prendre des mesures préventives grâce à des tests ADN. Ainsi, les propriétaires peuvent offrir les meilleurs soins à leurs compagnons.
Conclusion : Un Nouveau Membre dans la Meute
Le berger islandais est désormais une race officiellement reconnue au Royaume-Uni, ajoutant une touche nordique et historique à la diversité canine du pays. Grâce à son caractère amical, sa vivacité et son apparence charismatique, il s’impose comme un chien de famille idéal. Les passionnés de chiens auront désormais l’opportunité de découvrir cette race fascinante et de l’accueillir dans leur foyer.
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Les chiens et l’odorat : un monde à découvrir

L’odorat des chiens est une capacité fascinante, bien plus développée que chez l’homme. Pour les chiens, l’odorat est leur principale source d’information sur le monde qui les entoure. Un chien peut détecter des odeurs de manière beaucoup plus précise et plus fine que nous, ce qui les rend indispensables dans des domaines comme la détection de drogues, la recherche de personnes disparues ou même la médecine. Mais comment les chiens perçoivent-ils réellement ces odeurs ? Grâce à des recherches récentes, les scientifiques commencent enfin à percer ce mystère.
Un nez surdéveloppé : un outil exceptionnel
Le nez des chiens est doté de plus de 10 millions de récepteurs olfactifs, contre seulement 6 millions chez les humains. Cette différence en fait un détecteur d’odeurs 10 000 fois plus performant que le nôtre. Grâce à ce super-pouvoir, les chiens peuvent détecter des substances en quantités infinitésimales. Par exemple, certains chiens de détection peuvent repérer 0,01 microlitre d’essence, une quantité si minuscule qu’elle est pratiquement invisible à l’œil nu. Ces capacités exceptionnelles ont fait des chiens des partenaires précieux dans de nombreuses missions, de la détection de substances illégales à la détection de maladies comme le cancer.
Une étude révolutionnaire pour comprendre l’odorat canin
Bien que nous sachions que les chiens sont capables de détecter des odeurs incroyablement subtiles, nous ignorons encore largement comment ils interprètent ces informations. Une étude récente (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jbio.202400501), utilisant des technologies avancées, a permis de jeter un éclairage nouveau sur la manière dont le cerveau des chiens réagit aux différentes odeurs.
Les chercheurs ont mis au point une méthode non invasive et peu coûteuse pour analyser l’activité cérébrale des chiens en réponse à des odeurs spécifiques. L’outil utilisé est un capteur optique qui observe trois zones du cerveau du chien : l’amygdale (responsable des émotions), le bulbe olfactif (traitement des odeurs) et l’hippocampe (association des odeurs à la mémoire). Lors de l’expérience, des chiens détendus ont été exposés à quatre odeurs différentes : alcool, marijuana, menthol et ail. Grâce à des caméras et à un laser vert, les chercheurs ont pu analyser les changements dans l’activité cérébrale en réponse à ces substances.
L’impact émotionnel des odeurs
Les résultats ont révélé que les chiens réagissent non seulement aux odeurs de manière physiologique, mais qu’ils associent également des émotions à ces sensations olfactives. L’amygdale, responsable de la gestion des émotions, semble jouer un rôle clé dans la manière dont un chien perçoit son environnement olfactif. Cela signifie que les chiens peuvent éprouver des émotions en fonction des odeurs qu’ils rencontrent, un peu comme nous réagissons aux odeurs qui nous rappellent des souvenirs ou des expériences.
Cette découverte a des implications importantes pour la manière dont nous entraînons les chiens, notamment ceux qui sont utilisés pour la détection de substances. En effet, un chien en état émotionnel positif pourrait être plus réceptif aux odeurs qu’il doit identifier, ce qui améliorerait l’efficacité de l’entraînement. Par exemple, un chien de détection d’explosifs qui associe l’odeur de la substance à des expériences positives pourrait devenir plus performant.
L’avenir de la compréhension de l’odorat des chiens
Cette étude ouvre la voie à de nouvelles avancées. Si ces techniques sont perfectionnées, elles pourraient nous permettre de mieux comprendre ce que perçoit un chien à chaque instant de sa vie. Imaginons un futur où des équipements portables pourraient traduire en temps réel ce que les chiens détectent grâce à leur odorat. Il ne s’agit pas d’un rêve lointain, car des scientifiques ont déjà développé des colliers capables de traduire les vocalisations des chiens, un peu comme le collier de traduction du film Là-haut de Disney.
Si ces technologies se perfectionnent, nous pourrions un jour comprendre avec précision ce que ressent notre chien lorsqu’il renifle un parfum ou une trace d’odeur, améliorant ainsi notre relation avec lui. Peut-être qu’un jour, nous pourrons vraiment savoir ce que notre chien « sent » du monde qui l’entoure. Cela pourrait transformer notre manière de communiquer avec nos compagnons à quatre pattes, en rendant leur perception du monde aussi compréhensible pour nous que la nôtre.
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Ce que les chiens pensent vraiment

Les chiens, bien plus qu’un instinct : Nous savons que nos chiens comprennent beaucoup de choses, mais à quel point ?
Selon Stanley Coren, spécialiste en psychologie canine, un chien moyen aurait l’équivalent de l’âge mental d’un enfant de deux ans à deux ans et demi.
Ils peuvent apprendre des centaines de mots, compter jusqu’à cinq, et sont capables de reconnaître nos émotions. Mais attention : ce qu’on prend parfois pour de l’intelligence humaine est surtout une intelligence émotionnelle très développée.
Si les chiens excellent à décrypter les humains, nous sommes très mauvais à décrypter les chiens. Une étude récente menée par Wynne et Holly Molinaro, sa collègue de l’Université d’État de l’Arizona, a montré que les humains interprétaient les émotions d’un chien en fonction de situations extérieures, plutôt que de « décrypter » le comportement du chien lui-même. Les chercheurs ont enregistré des vidéos d’un chien dans des situations « positives » et « négatives », par exemple lorsqu’on lui offre une friandise ou qu’on le gronde gentiment, et ont demandé aux participants d’évaluer les émotions du chien. Ils ont ensuite édité les vidéos pour supprimer les situations extérieures, ne montrant que la réaction du chien. Les personnes ayant visionné les vidéos éditées ont évalué les émotions du chien différemment de celles ayant observé sa réaction en contexte. Ils ont même constaté que nos propres émotions influencent notre façon de décrypter les émotions des chiens : les personnes qui se considéraient plus heureuses avant le test étaient plus susceptibles d’évaluer positivement les émotions du chien.
Comprendre les mots… et même plus
Certains chiens connaissent plus de 1 000 mots. Ils ne les apprennent pas seulement par répétition, mais par raisonnement, comme les jeunes enfants.
Un border collie nommé Rico, étudié par la psychologue Juliane Kaminski, déduisait le nom d’un nouvel objet en éliminant ceux qu’il connaissait déjà.
De nombreux propriétaires racontent aussi des histoires étonnantes : leur chien retrouve des objets simplement après avoir entendu leur nom dans une conversation.
L’art de lire les humains
Les chiens captent nos signaux corporels avec une précision impressionnante, mieux même que les grands singes, nos plus proches cousins.
Daniel Mills, spécialiste en comportement animal, explique que cette capacité à nous lire leur permet de mieux vivre à nos côtés dans un monde dominé par les humains.
Clive Wynne, chercheur à l’université d’Arizona, pense que leur principale force n’est pas l’intelligence rationnelle, mais leur capacité émotionnelle : ils ressentent nos humeurs, parfois mieux que nous ne lisons les leurs.
Les chiens nous comprennent mieux que nous les comprenons
Une étude a montré que nous interprétons souvent mal les émotions de nos chiens.
Quand on voit un chien l’air triste après une bêtise, on pense à de la culpabilité. Pourtant, il ressent surtout de la peur, car il anticipe une punition.
Les chiens n’ont pas la capacité cognitive de se sentir coupables : cela nécessiterait de connaître des règles sociales complexes et de comprendre qu’ils les ont enfreintes.
Leur mémoire, un super-pouvoir
Même si nous oublions presque tout de notre petite enfance, les chiens conservent des souvenirs précis pendant des années.
Par exemple, un chien ayant appris des ordres en tchèque les comprenait encore sept ans plus tard, même après avoir vécu dans un environnement anglophone.
Un amour sincère et fort
Nos chiens nous aiment vraiment, même si leur amour est différent du nôtre.
Des études ont montré qu’en échangeant un regard avec leur maître, leur taux d’ocytocine augmente, exactement comme chez les humains amoureux.
Que ce soit en courant vers nous, en restant assis tout contre nous ou simplement en nous regardant dans les yeux, ils expriment leur attachement de mille façons.
Pourquoi ils semblent parfois nous ignorer
Quand un chien semble nous snober au parc ou à la maison, ce n’est pas de la malice, explique Mills.
Il est simplement attiré par autre chose de plus intéressant pour lui. Il ne fait pas un choix conscient de vous ignorer, il suit son instinct immédiat.
Comment rendre son chien heureux
Le bonheur d’un chien tient à des choses simples :
- Être avec son maître
- Partager des activités agréables
- Recevoir de l’attention et de l’affection
- Être stimulé mentalement et physiquement
Chaque chien est différent : certains adorent les longues balades, d’autres préfèrent les jeux de réflexion ou même les balades en voiture.
À vous de découvrir ce qui fait briller les yeux de votre compagnon.
En résumé, nos chiens pensent, ressentent et aiment d’une manière qui leur est propre. Ils ne sont pas des petits humains à poils, mais des êtres sensibles, capables de former avec nous des liens extraordinaires, basés sur l’émotion, l’observation, et une loyauté sans faille.
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Les chiens reflètent le stress de leurs humains

Le lien émotionnel entre chiens et humains : Depuis longtemps, on sait que vivre avec un chien peut réduire le stress chez les humains. Des études ont montré que l’odeur du stress humain influence les émotions et les décisions des chiens, révélant la profondeur du lien entre eux et leurs maîtres. Une nouvelle recherche, menée par l’Université Queen’s de Belfast, va encore plus loin : elle montre que les chiens ressentent et reflètent directement le stress de leurs propriétaires, y compris par une augmentation de leur rythme cardiaque.
La recherche a été publiée dans la revue Applied Animal Behaviour Science.
Une étude pour mesurer le stress partagé
L’étude, dirigée par Gareth Arnott et réalisée dans le cadre des études de troisième cycle de la vétérinaire Aoife Byrne, a examiné comment le stress des personnes affecte leurs chiens dans des environnements inconnus, tels que les cabinets vétérinaires.
Dans cette étude innovante, 28 chiens et leurs maîtres ont été soumis à deux situations contrôlées : une tâche stressante (un test numérique) et une méditation guidée pour apaiser le stress. Les chercheurs ont utilisé des moniteurs cardiaques pour observer les réactions physiologiques des participants humains et canins. Les résultats sont clairs : quand le stress des propriétaires augmentait, celui des chiens aussi. À l’inverse, la méditation réduisait le stress des deux.
La contagion émotionnelle
Les chiens semblent capables de contagion émotionnelle, un phénomène où ils reflètent les émotions de leurs maîtres. En situation inconnue, ils utilisent également la « référence sociale », c’est-à-dire qu’ils regardent leurs humains pour savoir comment réagir. Cette capacité montre que les émotions des propriétaires influencent directement celles de leurs chiens, notamment dans des contextes stressants comme les cliniques vétérinaires.
Implications pour le bien-être canin
L’étude souligne l’importance de gérer son propre stress pour améliorer celui de son chien. Par exemple, dans un environnement comme une clinique vétérinaire, un propriétaire calme peut aider son animal à se détendre. De plus, les chercheurs ont observé que les chiens s’acclimatent mieux si on leur laisse du temps pour s’habituer à un nouvel environnement.
En comprenant ces mécanismes, il devient possible d’offrir à nos compagnons un meilleur bien-être, tout en renforçant notre lien avec eux.
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Pourquoi les chats adorent faire tomber des objets

Les chats, ces petits compagnons mystérieux, ont un comportement qui intrigue souvent leurs maîtres : ils aiment renverser des objets, qu’il s’agisse d’un stylo, d’un vase ou d’une tasse. Derrière ce geste apparemment innocent se cachent plusieurs explications liées à leur nature profonde.
L’instinct de chasseur toujours présent
Même s’ils passent de longues heures à se prélasser, les chats conservent leur instinct de chasseurs. Faire tomber des objets leur permet de reproduire les gestes qu’ils utiliseraient pour manipuler une proie.
En poussant un objet avec leurs pattes, ils testent s’il bouge, comme ils le feraient avec une souris ou un insecte. Ce comportement leur procure une stimulation naturelle, rappelant leur rôle de prédateur, même dans un environnement domestique.
Une méthode pour attirer l’attention
Les chats comprennent vite qu’un objet renversé attire l’attention de leur maître. Si vous réagissez en vous précipitant pour ramasser ou en les réprimandant, ils interprètent cela comme une interaction.
Ce comportement peut devenir récurrent, surtout si le chat se sent ignoré ou a besoin de plus de contacts. Renverser des objets devient alors une stratégie pour obtenir un peu de votre temps et de votre présence.
Combattre l’ennui et stimuler leur curiosité
Les chats sont des animaux curieux et intelligents qui s’ennuient facilement, surtout s’ils passent beaucoup de temps seuls. Dans ces moments, ils explorent leur environnement et trouvent des moyens de se divertir.
Renverser un objet peut être amusant pour eux : ils découvrent des sons, des mouvements ou des réactions inattendues. Ce geste leur permet aussi de satisfaire leur curiosité naturelle et d’occuper leur esprit.
Affirmer leur territoire
Les chats aiment contrôler leur environnement. En déplaçant ou en renversant des objets, ils laissent leur odeur, ce qui est une façon de marquer leur territoire.
Ce comportement peut aussi refléter leur besoin de réorganiser l’espace pour le rendre plus « confortable » selon leurs propres règles.
Comprendre et gérer ce comportement
Renverser des objets n’est pas une preuve de malice, mais une expression de leur personnalité et de leurs besoins. Pour limiter ce comportement, assurez-vous que votre chat ait des jouets stimulants, des espaces pour grimper ou des interactions régulières.
La prochaine fois qu’un objet tombe sous la patte de votre félin, souvenez-vous qu’il ne fait que suivre sa nature, tout en cherchant un peu d’attention ou de divertissement.
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Les chiens et chats voient-ils vraiment des fantômes ?

Certains comportements intrigants de nos animaux de compagnie, chiens et chats, comme fixer un point vide ou réagir brusquement, font croire à beaucoup qu’ils pourraient percevoir des fantômes. Mais qu’en est-il réellement ? Des spécialistes ont tenté de répondre à cette question.
Une croyance populaire mais pas prouvée
Selon une étude menée par l’association caritative Blue Cross, 42 % des propriétaires d’animaux pensent que leurs chiens et chats voient des fantômes. De plus, 60 % d’entre eux sont convaincus que leurs compagnons possèdent un « sixième sens », capable de détecter des phénomènes imperceptibles pour les humains.
Ces croyances sont souvent renforcées par des comportements étranges de nos animaux, comme fixer un coin vide, grogner sans raison apparente ou éviter certains endroits. Ces réactions sont-elles dues à un lien avec le surnaturel ou simplement à leurs capacités sensorielles exceptionnelles ?
Des sens surdéveloppés pour des réactions naturelles
Les chiens et les chats possèdent des capacités sensorielles bien plus développées que les nôtres. Jenny Baxter, comportementaliste chez Blue Cross, explique que ce « sixième sens » apparent pourrait être lié à leur vision, leur odorat ou leur ouïe extrêmement précis.
- La vue : Les chats et les chiens peuvent percevoir des mouvements subtils ou des reflets lumineux invisibles pour nous. Un reflet sur un mur ou une ombre en mouvement peut attirer leur attention.
- L’odorat : Leur nez est capable de détecter des odeurs très fines, parfois imperceptibles pour les humains. Une odeur résiduelle ou un parfum porté par une brise pourrait expliquer leur comportement.
- L’ouïe : Les animaux perçoivent des fréquences sonores bien supérieures à celles que nous pouvons entendre. Un bruit lointain ou un son d’ultrason pourrait les alerter.
Des phénomènes expliqués par l’environnement
Outre leurs sens aiguisés, certains éléments de leur environnement peuvent provoquer des comportements inattendus. Par exemple, des bruits soudains comme une porte qui claque, un appareil en vibration ou même un orage peuvent perturber un chien ou un chat. De plus, des variations subtiles de température, de lumière ou de pression atmosphérique peuvent également influencer leur réaction.
Une explication scientifique rassurante
Il est donc probable que nos animaux réagissent à des stimuli bien réels plutôt qu’à des fantômes. La prochaine fois que votre chien fixe un coin ou que votre chat bondit soudainement, pensez à leur incroyable perception du monde, qui dépasse largement nos capacités humaines.
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Les chiens dans l’art : 10 peintures célèbres et emblématiques

Art: Les chiens, compagnons fidèles de l’homme, ont inspiré de nombreux artistes au fil des siècles; Représentés dans des œuvres célèbres, ils témoignent de leur importance dans nos vies. Voici 10 peintures populaires qui célèbrent nos amis à quatre pattes.
1. Cave Canem
Artiste : Inconnu
Date : IIe siècle av. J.-C.
Une mosaïque antique trouvée à Pompéi représente un chien noir avec l’inscription Cave Canem (« Attention au chien »). Cette œuvre, située dans la Maison du Poète Tragique, montre à quel point les chiens étaient précieux pour les civilisations anciennes.

2. Un ami dans le besoin
Artiste : Cassius Marcellus Coolidge
Date : 1903
Cette peinture humoristique fait partie de la série Chiens jouant au poker. On y voit un bouledogue aider un autre chien à tricher. Cette œuvre, à la fois drôle et touchante, illustre la loyauté des chiens.

3. Tête de chien
Artiste : Edvard Munch
Date : 1930
Le célèbre peintre norvégien, connu pour Le Cri, a souvent représenté des chiens dans ses œuvres. Ses peintures, comme Grand et petit chien, traduisent un amour profond pour ces animaux qui l’accompagnaient dans sa solitude.

4. Chien
Artiste : Pablo Picasso
Date : 1957
Ce croquis minimaliste de Lump, le teckel de Picasso, reflète son lien étroit avec ses animaux. Lump est devenu un membre important de la vie de l’artiste, vivant aux côtés de ses autres animaux de compagnie.

5. La fierté d’être parent
Artiste : Norman Rockwell
Date : 1958
Dans cette peinture émouvante, un garçon nourrit une portée de chiots, sous le regard fier de leur mère. Cette scène illustre parfaitement l’attachement entre les humains et leurs compagnons à poils.

6. Portrait de Maurice
Artiste : Andy Warhol
Date : 1976
Andy Warhol, figure du pop art, a immortalisé Maurice, un teckel, dans ce portrait commandé. Ce tableau montre l’amour pour les animaux dans l’art contemporain.

7. Un épagneul King Charles
Artiste : Édouard Manet
Date : 1866
Manet capture l’élégance d’un Cavalier King Charles dans cette œuvre. Le chien, assis sur un coussin avec son jouet, illustre un moment simple mais charmant de la vie quotidienne.

8. Le chien
Artiste : Francisco Goya
Date : 1819-1823
Cette œuvre minimaliste et poignante de Goya représente un chien seul dans un paysage sombre. Elle reflète les émotions et l’isolement, devenant l’une des peintures de chiens les plus intrigantes.

9. Un couple de Foxhounds
Artiste : George Stubbs
Date : 1792
Stubbs, connu pour ses peintures d’animaux, capture ici deux foxhounds dans un style réaliste. Son travail met en avant l’élégance et la noblesse des chiens de chasse.

10. Diogène
Artiste : Jean-Léon Gérôme
Date : 1860
Ce tableau représente le philosophe grec Diogène entouré de chiens, symbole de sa philosophie de vie simple et indépendante.

Une relation intemporelle
Ces œuvres montrent que les chiens occupent une place spéciale dans nos vies et notre culture. Qu’ils soient compagnons fidèles ou sujets artistiques, ils continuent d’inspirer des générations d’artistes et de spectateurs. Peindre des chiens reste un hommage à leur importance dans notre quotidien.
Connaissances
Les chiens comme symboles d’État aux États-Unis

Depuis 1964, certains États américains ont choisi de nommer une race de chien comme symbole officiel. Ces décisions, souvent motivées par l’histoire ou les particularités culturelles, reflètent le lien fort entre les habitants et leurs compagnons à quatre pattes.
Les premières désignations : une fierté régionale
Le Maryland a été le premier État à adopter une race officielle en choisissant le Chesapeake Bay Retriever en 1964, une race originaire de la région. La Pennsylvanie a suivi en 1965 avec le Dogue Allemand, choisi non pour son origine, mais pour son rôle historique auprès des premiers colons. D’autres États, comme la Caroline du Nord, ont opté pour des races indigènes comme le Plott Hound, la seule race propre à cet État.
Les races officielles sont souvent choisies pour refléter l’identité locale, comme le Boston Terrier pour le Massachusetts et le Malamute d’Alaska pour l’Alaska. Ces choix mettent en avant des chiens qui symbolisent la culture ou l’histoire de leur région.





Des campagnes menées par les citoyens
Certaines désignations ont été portées par des initiatives populaires, notamment des campagnes scolaires. En Alaska, une élève de maternelle a initié la reconnaissance du Malamute en 2010. De même, des élèves du New Hampshire ont réussi à faire nommer le Chinook comme symbole de leur État la même année.

D’autres campagnes, cependant, n’ont pas eu autant de succès. En Géorgie, des débats entre partisans du Golden Retriever et du Bulldog ont empêché l’adoption d’une race officielle. Le Husky de Sibérie a également échoué à devenir le chien officiel de l’État de Washington en 2004.


Une évolution vers les animaux de refuge
Ces dernières années, plusieurs États ont choisi de désigner les chiens et chats de refuge comme symboles officiels pour promouvoir l’adoption. Le Colorado a ouvert la voie en 2013, suivi par le Tennessee et la Californie. En 2018, la Géorgie a désigné les « chiens adoptables » comme chiens officiels pour sensibiliser à l’importance de sauver des animaux en attente d’un foyer.
Une reconnaissance culturelle
Ces décisions reflètent l’importance des chiens dans la culture américaine. Qu’ils soient choisis pour leurs origines locales, leur rôle dans l’histoire ou leur besoin de protection, ces animaux illustrent les valeurs d’attachement, d’identité et de responsabilité envers les êtres vivants.
Connaissances
Les chiens des membres de la famille : impact sur les soins

Les rôles des chiens dans nos vies : Les chiens occupent aujourd’hui une place importante dans la vie de leurs propriétaires, qui les considèrent souvent comme des membres de la famille. Une étude récente menée par l’Université Eötvös Lorand a cherché à comprendre comment la perception des propriétaires vis-à-vis de leurs chiens – en tant qu’amis, membres de la famille ou gardiens – influence les soins qu’ils leur apportent. En analysant les réponses de 800 propriétaires de chiens, les chercheurs ont identifié des liens étroits entre ces rôles attribués aux chiens et le niveau d’attention qu’ils reçoivent au quotidien.
Une relation en évolution
Avec l’évolution des dynamiques familiales, de plus en plus de personnes, notamment les jeunes générations, voient leurs chiens comme des compagnons proches, voire des « enfants à fourrure ». Ce phénomène pourrait s’expliquer par une société marquée par la solitude et des familles plus petites, où les chiens remplissent un rôle affectif. Ainsi, ce changement de perception s’accompagne souvent de soins plus attentifs, car les propriétaires investissent du temps et de l’énergie pour créer un lien fort avec leur animal.
Les chercheurs ont constaté que certains propriétaires adoptent une approche émotionnelle avec leurs chiens, tandis que d’autres se concentrent sur des aspects pratiques, comme la protection de la maison. Certains chiens sont même perçus à la fois comme des compagnons émotionnels et des « collègues » participant aux tâches de la vie quotidienne.
Profils de propriétaires
L’étude a révélé trois profils distincts de propriétaires de chiens :
- Les « parents de chiens » : Ces propriétaires voient leurs chiens comme des enfants ou des membres proches de la famille. Ils développent un lien émotionnel fort avec leur animal, sans attentes de fonctions pratiques.
- Les « propriétaires utilitaires » : Pour eux, le chien a souvent une double fonction. Il est un partenaire pratique, mais aussi un compagnon émotionnel. Ces propriétaires utilisent souvent des méthodes de dressage avancées et possèdent des chiens de races réputées pour leurs capacités de travail, comme les Border Collies ou les Bergers Allemands.
- Les propriétaires « compagnons » : Ils gardent principalement leur chien pour la compagnie, sans développer de lien émotionnel aussi fort que les autres groupes. Ce profil inclut souvent des chiens de races plus populaires comme le Labrador ou le Cocker Spaniel.
Impact sur le bien-être canin
Les chercheurs ont également étudié les comportements des chiens pour évaluer leur bien-être. Des comportements comme sauter, chasser ou se montrer territorial ont été observés, mais ils n’ont pas été directement liés aux rôles attribués par leurs propriétaires. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, attribuer un rôle humain au chien n’a pas eu d’effet négatif sur son bien-être.
Vers une compréhension plus profonde de la relation humain-chien
Les résultats de cette étude mettent en lumière un changement générationnel dans la manière dont les chiens sont perçus et traités. Les jeunes générations sont plus enclines à voir leur chien comme un membre de la famille, un compagnon proche, et investissent davantage dans leur relation avec eux. Cela pourrait être un signe des évolutions sociétales modernes, où les liens avec les animaux comblent parfois les manques relationnels.
En conclusion, cette recherche montre l’importance des chiens dans la vie de leurs propriétaires et les bénéfices qu’ils en retirent. Elle ouvre également des perspectives pour mieux comprendre les implications de ce phénomène sur le bien-être des animaux et sur les relations humaines.
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