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Histoire

L’amitié de George Patton avec Willie son bull terrier

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George S. Patton Jr., le célèbre général de l’armée américaine de la Seconde Guerre mondiale, partageait une amitié profonde avec ses bull terriers, en particulier avec le légendaire Willie, qui a marqué l’histoire. Le général incarnait le soldat combattant pendant la Seconde Guerre mondiale.  Patton commandait la septième armée sur le théâtre méditerranéen de la Seconde Guerre mondiale et la troisième armée en France et en Allemagne après l’ invasion alliée de Normandie en juin 1944.

L’histoire de Willie commence lors d’un barbecue pendant la Grande Dépression, où Patton rencontra un garçon nommé Willie, qui mangea à sa faim pour la première fois. En hommage, Patton rebaptisa son bull terrier Punch en Willie.

Willie était bien plus qu’un simple compagnon pour Patton. Leur lien était si fort que le bull terrier le suivait partout, y compris sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale. La présence de Willie signalait même la proximité du général grâce à ses aboiements caractéristiques.

Patton et son chien ont voyagé ensemble à travers le Luxembourg, la France et la Belgique, le bull terrier accompagnant le général même lors de ses déplacements en Europe. La profondeur de leur amitié était telle que Patton fit fabriquer des plaques d’identité officielles pour Willie.

Cependant, la tragédie frappa en décembre 1945. Un accident de voiture coûta la vie au général Patton, laissant planer l’avenir incertain de Willie. Après la mort de Patton, Willie fut envoyé aux États-Unis pour vivre avec la famille du général. Le fidèle bull terrier survécut jusqu’en 1955, reposant désormais dans une tombe anonyme sur la propriété de Patton.

L’amitié légendaire entre Willie et Patton a transcendé le temps, jouant un rôle significatif dans le film biographique du général. Une statue commémorative érigée à West Point, New York, immortalise leur lien indéfectible, rappelant à tous la saga émouvante d’un général et de son fidèle compagnon à quatre pattes.


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Histoire

Ginny : le chien qui a sauvé plus de 900 chats

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Un début difficile : Ginny, un croisement entre un schnauzer et un husky sibérien, est devenue une légende pour avoir sauvé plus de 900 chats au cours de sa vie. En 1990, elle et ses trois chiots ont été trouvés dans un sous-sol abandonné, sans nourriture ni eau. Malgré cet immense traumatisme, Ginny a survécu et a commencé une nouvelle vie avec ses chiots, cherchant un foyer.

Une rencontre décisive

Philip Gonzalez, qui venait de devenir handicapé après un accident du travail, a rencontré Ginny grâce à sa voisine Sheila Harris, qui l’a encouragé à adopter un chien. Bien qu’il était initialement intéressé par un doberman, Philip a été attiré par Ginny après avoir vu son comportement persistant et touchant. Il a compris que Ginny était le chien qu’il recherchait.

Un instinct exceptionnel

Ginny a montré un instinct remarquable pour retrouver les chats errants et blessés. Elle passait des heures à fouiller les bâtiments abandonnés, les poubelles et les ruelles. Son premier sauvetage a eu lieu lorsqu’elle a découvert cinq chatons coincés dans un tuyau. Par la suite, Ginny a trouvé de nombreux autres chats en difficulté, ce qui a amené Philip à devenir un habitué du refuge pour animaux.

Une héroïne au grand cœur

Ginny avait un talent unique pour gagner la confiance des chats sauvages et effrayés. Les comportementalistes suggèrent que son instinct maternel, probablement développé à cause de ses propres traumatismes, l’a aidée à comprendre et à aider ces animaux. En plus de sauver des chats, Ginny a aussi aidé un aveugle à éviter un accident en traversant la rue.

Un hommage mérité

Au cours de sa vie, Ginny a sauvé plus de 900 chats abandonnés, malades ou blessés. En 1998, elle a été honorée par le Westchester Cat Club avec le titre de « Chat de l’année ». Philip a aussi écrit deux livres sur elle : Le chien qui sauve les chats et Bénédiction des animaux. Il a créé la Fondation Ginny pour soutenir les chats sans abri.

Une fin touchante

En 2005, après 17 années remplies d’aventures et de sauvetages, Ginny a été euthanasiée en raison de sa vieillesse et de son état de santé déclinant. Sa vie a été marquée par une incroyable générosité et un amour inébranlable pour les animaux. Son héritage continue d’inspirer et de réchauffer les cœurs des amoureux des animaux.


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Histoire

L’histoire des canicides à Mexico .

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Les massacres de chiens à Mexico étaient bien plus qu’une mesure prophylactique. Ils représentaient un tournant dans la gestion urbaine et les relations entre humains et animaux.

Depuis une quinzaine d’années, les questions animalières ont pris une importance croissante dans les sciences humaines. Parmi les animaux étudiés, les chiens occupent une place significative en raison de leur longue histoire de domestication et des nombreux documents les concernant, notamment en lien avec les problèmes sanitaires qu’ils posent dans les villes.

Le chien en Amérique Précolombienne

Lors de la colonisation de l’Empire aztèque (1519-1521), le chien avait une place spéciale dans la société mésoaméricaine. Les chiens locaux, comme le xoloitzcuintle, étaient domestiqués et utilisés dans des contextes religieux et culinaires. Par contraste, les Espagnols utilisaient leurs molosses pour la guerre et la répression.

Le croisement accidentel de ces deux a abouti au XVIIIe siècle à une population de chiens errants perçus comme nuisibles et dangereux.

D’ailleurs, lors de l’empire aztèque, les xoloitzcuintles, des chiens sans poil considérés comme des « chiens dieux » par les Aztèques.
En 2016, ces xoloitzcuintles ont été reconnus comme patrimoine culturel de Mexique.

Le Grand massacre des chiens de Mexico

À la fin du XVIIIe siècle, la ville de Mexico, capitale de la vice-royauté de Nouvelle-Espagne, a connu un événement marquant : le massacre systématique de près de 35 000 chiens ordonné par les vice-rois. Ces massacres étaient dirigés par les gardes nocturnes, aussi appelés serenos ou guardafaroles, sous les ordres des vice-rois, notamment Revillagigedo (1789-1794).

Pratiques courantes et exceptionnelles

L’élimination des chiens errants était une pratique courante dans les villes d’Ancien Régime. Cette pratique prenait deux formes : la chasse régulière menée par un « chasseur de chiens » autour des églises, des couvents et des cimetières, et les massacres à grande échelle en cas d’épidémie de rage. Cependant, les tueries ordonnées par Revillagigedo étaient d’un nouveau genre, systématiques et quotidiennes, avec une gestion logistique élaborée pour l’évacuation et l’enterrement des corps des chiens tués.

Les grandes éradications de chiens à Mexico

  • Première tuerie (1790-1794)
    La première grande tuerie ordonnée par Revillagigedo commence probablement fin 1790 et dure jusqu’en 1794. Les documents de cette période sont fragmentaires, mais les rapports de l’époque mentionnent l’exécution de 20 000 chiens sous Revillagigedo. Cette élimination systématique était soutenue par des rapports de police détaillant le nombre de chiens tués chaque nuit.
  • Deuxième tuerie (1797-1801)
    Une deuxième grande tuerie est ordonnée par le marquis de Branciforte en 1797. Elle se poursuit au moins jusqu’en janvier 1801, avec un total de 14 300 chiens tués sur 1 100 jours, soit une moyenne de 13 chiens par jour. Cette période voit un relâchement initial de la vigilance des gardes nocturnes, suivi d’une nouvelle intensification des massacres.

Techniques d’Élimination

  • Matériel et stratégie d’intervention
    Tuer des chiens la nuit à Mexico n’était pas une tâche aisée. Les serenos demandaient souvent des hallebardes courtes pour se défendre des chiens agressifs et pour parer aux dangers de l’obscurité. Plusieurs techniques étaient utilisées, notamment l’usage de bâtons ferrés, de poisons végétaux (hierba de Puebla), et parfois de chiens dressés pour attirer ou attaquer les chiens errants.
    Les canicides étaient réalisés entre minuit et trois heures du matin, pour éviter la présence humaine et les réactions hostiles du voisinage. Les serenos utilisaient des bâtons pour briser les pattes des chiens ou des hallebardes pour les tuer rapidement. Des pièges empoisonnés étaient également utilisés. La coordination entre serenos se faisait par des sifflets.
  • Décompte et résultats
    Les massacres débutaient avec des taux élevés, jusqu’à 60 chiens par jour en décembre 1797, mais diminuaient rapidement à 30 chiens par jour, et moins de 10 par jour entre 1799 et 1801. Les chiens apprenaient à éviter les pièges et les zones dangereuses, rendant les tueries moins efficaces avec le temps.
  • Fiabilité des comptages
    Le capitaine de l’éclairage décomptait les chiens tués en se basant sur les carcasses déposées devant sa maison. Cependant, des problèmes de fiabilité apparaissaient, certains serenos réutilisant des oreilles de chiens pour augmenter leurs décomptes.

Résistances aux tueries

  • Plaintes des habitants
    Les massacres suscitaient de fortes résistances parmi les habitants. Les plaintes concernaient des chiens domestiques tués par erreur, souvent accusant les serenos d’abus de pouvoir. En 1793, par exemple, un maçon se plaignait que des serenos avaient tué sa chienne et volé ses chiots de grande valeur.
  • Réticences des serenos
    Les serenos eux-mêmes résistaient aux tueries. Certains refusant d’obéir aux ordres par croyances culturelles profondes. Ils pensaient que tuer des chiens les condamnait à errer éternellement après leur mort. Ces croyances étaient ancrées dans des traditions aztèques et syncrétiques où les chiens jouaient un rôle crucial dans l’accompagnement des âmes dans l’au-delà.

Interprétations et Enjeux

  • Contrôle urbain et sécurité
    Les chiens errants étaient perçus comme une menace pour l’ordre urbain et la sécurité publique. Leurs morsures pouvaient être dangereuses, et ils étaient porteurs de maladies. Cependant, il n’y avait pas d’épidémie de rage à cette époque, et les aboiements nocturnes persistaient malgré les massacres.
  • Symboles de désordre social
    Les chiens errants étaient associés à la déchéance morale et au désordre social. Ils étaient vus comme fainéants, insatiables et nuisibles, renforçant l’idée de sacrifices expiatoires nécessaires à la purification urbaine.
  • Modernisation policière
    Les canicides faisaient partie d’une modernisation policière et politique. Les vice-rois de Mexico disposaient de nouvelles forces de l’ordre et d’un système d’évacuation des cadavres, leur permettant de mener des opérations à grande échelle. Les tueries de chiens étaient une manière de tester et de démontrer l’efficacité de ce nouveau système.

En bref

Les massacres de chiens à Mexico étaient bien plus qu’une mesure prophylactique. Ils représentaient un tournant dans la gestion urbaine et les relations entre humains et animaux. Les chiens de rue, autrefois tolérés et utiles, sont devenus intolérables aux yeux des autorités. Les résistances culturelles et affectives des habitants et des serenos montrent la complexité de ces opérations. Les massacres de chiens offrent un aperçu précieux des défis techniques, matériels et culturels de la modernisation urbaine à Mexico à la fin du XVIIIe siècle.

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Révélation de l’ADN ancien du dingo australien

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Les dingos, ces chiens sauvages emblématiques d’Australie, ont toujours suscité des débats passionnés. D’un côté, ils sont considérés comme nuisibles par les éleveurs et les propriétaires terriens, de l’autre, comme essentiels à l’équilibre écologique par les défenseurs de l’environnement.

Une étude révolutionnaire

Révélée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences, une nouvelle étude sur l’ADN ancien des dingos révèle des découvertes cruciales sur leur histoire évolutive. Des chercheurs ont analysé 42 squelettes de dingos datant de 400 à 2 746 ans, provenant de diverses régions d’Australie.

Origine et évolution

L’analyse génétique a permis de dater l’arrivée des dingos en Australie entre 3 000 et 8 000 ans. Contrairement à la croyance populaire, les dingos modernes ne montrent que peu de signes de croisement avec les chiens domestiques. Ils partagent en revanche une grande partie de leur ADN avec leurs ancêtres anciens.

Répartition géographique

Les dingos actuels se divisent en deux groupes distincts en Australie : l’est et l’ouest. Contrairement à ce que l’on pensait, cette séparation ne semble pas due à la barrière de la « clôture à dingos », mais à des événements historiques antérieurs.

Interaction avec les chiens chanteurs de Nouvelle-Guinée

Une découverte surprenante est le lien génétique entre les dingos anciens du sud-est de l’Australie et les chiens chanteurs de Nouvelle-Guinée. Cela suggère des interactions entre ces espèces il y a environ 2 285 à 2 627 ans, et soutient l’idée de migrations distinctes vers le continent.

Implications contemporaines

Ces résultats pourraient influencer les politiques de conservation des dingos en remettant en question leur statut d’hybrides et en soulignant leur importance en tant qu’espèce indigène. Les chercheurs espèrent que ces découvertes dissuaderont l’abattage des dingos par les propriétaires fonciers et renforceront les efforts de conservation.

En bref

En résumé, cette étude sur l’ADN ancien des dingos offre un éclairage précieux sur l’histoire et l’évolution de ces animaux emblématiques d’Australie. Elle pose également des bases solides pour la gestion et la conservation futures de cette espèce unique et souvent mal comprise.


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Les chats victoriens et les dessins de Louis Wain

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Les marchands de viande : Au XIXe siècle, Londres connaissait une grande pauvreté; les chats étaient vus comme des régulateurs de vermine mais aussi comme des nuisibles. Ils contrôlaient les rats et les souris mais étaient aussi maltraités par les enfants.

Henry Mayhew (25 nov. 1812 – 25 juil. 1887), un notoire journaliste de l’époque, a étudié la vie des pauvres, y compris les marchands de viande de chat. Ils proposaient de la chair de cheval bouillie pour les chats, achetée dans des chantiers d’équarrissage et vendue à deux pence et demi la livre. Environ mille vendeurs répondaient aux besoins de trois cent mille chats, soit un chat par maison.

Louis Wain : Un artiste révolutionnaire

Louis Wain, né en 1860, a transformé l’image des chats avec ses dessins anthropomorphisés dans l’Illustrated London News.

Transformation des perceptions

À la fin du XIXe siècle, les chats étaient souvent perçus négativement. Cependant, les dessins de Wain ont changé cette perception. Les félins de Wain, engagés dans des activités humaines comme jouer au cricket ou chanter dans des chorales, ont capturé l’imagination du public.

Œuvres tardives et héritage

A la fin de sa vie, malgré la maladie mentale de Wain, il continua à créer des œuvres abstraites et psychédéliques. Ses dessins restent étonnants et souvent inquiétants. Louis Wain a transformé les chats en figures centrales de la culture populaire, et son héritage reste pertinent aujourd’hui, alors que les chatons dominent Internet et les réseaux sociaux.


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Histoire

Jeu « Chiens et chacals » de l’antique Egypte

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Découverte et histoire du jeu : Le jeu de société « Chiens et Chacals » est un ancien divertissement égyptien datant de près de 4 000 ans. Découvert dans la tombe d’un fonctionnaire nommé Reniseneb, ce jeu fascinant était largement répandu dans l’Égypte antique et au-delà. La forme du plateau, rappelant une tête de hache ou un bouclier, est ornée d’un grand palmier entouré de 58 trous. Chaque trou accueille des pièces de jeu représentant des chiens ou des chacals, d’où le nom du jeu.

Les règles du jeu

Le fonctionnement du jeu des « Chiens et Chacals » ressemble à celui des « Chutes et Échelles ». Les joueurs commençaient leur parcours sous les feuilles du palmier central, déplaçant leurs pièces autour du plateau grâce aux osselets, qui agissaient comme des dés modernes. Les cases marquées de hiéroglyphes, comme le signe nefer (le bien), apportaient des avantages ou des pénalités, influençant ainsi la progression des joueurs. Le but ultime était de faire atteindre le grand trou entouré d’un shen, symbole de l’éternité et de la protection, à toutes ses pièces.

Une signification symbolique

Au-delà du simple divertissement, « Chiens et Chacals » portait une signification symbolique pour les Égyptiens. Joué principalement durant l’Empire du Milieu, il représentait potentiellement le voyage vers l’au-delà. Le joueur qui atteignait le signe shen avec toutes ses pièces pouvait symboliser une transition réussie vers la vie après la mort, un concept central dans la croyance égyptienne.

Une découverte importante en Azerbaïdjan

Récemment, une découverte surprenante a eu lieu en Azerbaïdjan : un plateau de jeu « Chiens et Chacals » vieux de 4 000 ans a été retrouvé, confirmant ainsi que ce jeu antique avait traversé les frontières égyptiennes. Cette découverte montre les échanges culturels entre civilisations éloignées dès l’âge du bronze. Les jeux de société, comme celui-ci, agissaient comme des lubrifiants sociaux, facilitant les interactions et les échanges culturels entre différentes populations.

Des jeux anciens aux jeux modernes

L’importance de « Chiens et Chacals » réside non seulement dans son histoire ancienne, mais aussi dans son rôle de précurseur des jeux de société modernes. En effet, des jeux comme le backgammon ont des similitudes avec ce jeu antique. Le principe de déplacer des pièces sur un plateau en fonction de lancers de dés est une mécanique de jeu qui a perduré à travers les âges.

Les jeux de société aujourd’hui

Les jeux de société continuent d’évoluer, comme le montre l’exemple du masyu, un casse-tête logique récemment créé au Japon. Bien que différent dans sa conception, masyu partage avec « Chiens et Chacals » l’idée d’un plateau avec des cercles ou des trous, créant un lien fascinant entre les jeux anciens et modernes.

En bref

Le jeu « Chiens et Chacals » est un témoignage de la créativité et de l’ingéniosité des anciens Égyptiens. Il révèle aussi l’universalité et l’intemporalité des jeux de société, qui ont toujours servi de moyens de divertissement, d’interaction sociale et de transmission culturelle. Aujourd’hui, en jouant à nos jeux de société préférés, nous perpétuons une tradition vieille de plusieurs millénaires, unissant le passé et le présent à travers le plaisir du jeu.

Petit rappel

La symbolique du chien et du chacal : Dans l’Égypte ancienne, les chiens et les chacals occupaient une place particulière. Le chacal, féroce et attiré par les charognes, était associé à la mort et à l’au-delà. Les Égyptiens le vénéraient en le liant au dieu Anubis, protecteur des tombeaux et guide des âmes. Anubis, souvent représenté avec une tête de chacal, symbolisait la momification et la vie après la mort.

Le chien pharaonique : Le chien pharaonique, l’une des races les plus anciennes, était prisé pour la chasse. Originaire d’Égypte, il apparaît sur les murs des tombes datant de 2300 av. J.-C. Les Phéniciens l’ont ensuite introduit à Malte au XVIe siècle av. J.-C.

Caractéristiques et utilisation : Les chiens pharaoniques mesurent entre 53 et 70 cm de hauteur et pèsent de 15 à 23 kg. Ils possèdent une fourrure courte et brillante, souvent rouge avec des marques blanches. Ces chiens étaient réputés pour leur rapidité, leur grâce et leur capacité à chasser grâce à leur vue et leur odorat.

En bref : Les chiens et chacals de l’Égypte ancienne symbolisaient la mort et l’au-delà, tout en étant des compagnons fidèles et des chasseurs habiles. Leur rôle dans la culture et la religion égyptiennes montre l’importance de ces animaux dans la vie quotidienne et spirituelle des anciens Égyptiens.


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Histoire

Comment les chiens ont influencé l’évolution des humains

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Les êtres humains ont profondément influencé l’évolution récente des chiens. Mais qu’en est-il de l’inverse ? Les chiens ont-ils également influencé notre évolution ? Depuis plus de 20 000 ans, les chiens partagent notre quotidien, et cette cohabitation a eu des effets significatifs sur les deux espèces.

Domestication réciproque

Il y a des millénaires, en Asie centrale, des loups ont commencé à suivre les humains, attirés par les activités humaines. Ce moment a marqué le début d’une longue histoire de coévolution. Les chiens ont subi des modifications physiques et comportementales pour mieux s’adapter à la vie avec les humains. Ils sont devenus plus sociables et moins craintifs, des traits nécessaires pour coexister étroitement avec nous.

Cette relation symbiotique a permis aux chiens de développer des comportements prosociaux, facilitant leur intégration dans nos vies. Ils ont évolué pour comprendre et répondre à nos signaux sociaux, une capacité qui a favorisé leur domestication. En retour, nous avons également évolué aux côtés de nos compagnons canins.

Rôle des chiens dans la sédentarisation

Les chiens ont joué un rôle crucial dans notre transition vers une vie sédentaire. Ils ont aidé à la chasse et à la capture d’animaux, ce qui a facilité la domestication d’autres espèces. Dans les premières colonies agricoles, les chiens étaient probablement utilisés pour garder le bétail et protéger les ressources.

Des études archéologiques montrent que les premiers habitants de colonies comme Aşıklı Höyük en Anatolie utilisaient des chiens pour chasser et garder les animaux. Les chiens ont non seulement aidé à sécuriser des ressources alimentaires, mais ont également facilité la transition vers l’élevage et l’agriculture.

Influence génétique et culturelle

Sur le plan génétique, les chiens et les humains partagent des pressions sélectives communes, notamment en matière d’alimentation. Les chiens, comme nous, possèdent des gènes leur permettant de mieux digérer les glucides. Cette coévolution montre à quel point nos vies sont interconnectées.

La présence des chiens a également influencé notre évolution culturelle. Les chiens encouragent des comportements prosociaux, même dans des environnements modernes comme les bureaux. La communication avec les chiens a peut-être aidé au développement de langages complexes et à l’établissement de réseaux sociaux étendus. Leur rôle en tant que compagnons émotionnels est attesté par des découvertes archéologiques, comme celle d’un chiot enterré avec des humains il y a 14 000 ans en Allemagne.

Une longue histoire commune

Les relations entre humains et chiens remontent à des milliers d’années. Dans la Grèce antique et à Rome, les chiens étaient utilisés pour la chasse et la garde. En Égypte, certains chiens étaient suffisamment respectés pour recevoir des sépultures royales. Au Moyen Âge européen, les chiens étaient des symboles de statut et devaient accomplir diverses tâches, de la garde du bétail à l’envoi de messages.

Avec le temps, la sélection des chiens est devenue plus sophistiquée, particulièrement à partir des XVIIIe et XIXe siècles, donnant naissance aux nombreuses races que nous connaissons aujourd’hui. Actuellement, on estime qu’il y a plus de 900 millions de chiens dans le monde, répartis en plus de 360 races reconnues.

Un avenir partagé

En conclusion, les chiens ont non seulement évolué grâce à nous, mais ils ont aussi influencé notre propre évolution. Cette relation symbiotique continue d’évoluer, et dans un monde en perpétuel changement, il est fascinant de penser à comment nos liens avec les chiens continueront de se développer. Le partenariat entre l’homme et le chien a façonné notre histoire, et il est certain qu’il continuera de le faire à l’avenir.

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Pickles, le chien héros de la Coupe du Monde

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Un braquage inattendu : En mars 1966, à quelques mois de la Coupe du Monde en Angleterre, le trophée Jules Rimet est volé (mais pas pour longtemps grâce à Pickles) lors d’une exposition au Central Hall de Westminster. Malgré des mesures de sécurité, un voleur audacieux parvient à s’emparer de la coupe, laissant derrière lui une collection de timbres de grande valeur. La disparition du trophée entraîne une panique générale, incitant la police et la Fédération anglaise de football à lancer une enquête urgente et à créer une réplique de la coupe au cas où l’original ne serait pas retrouvé.

L’Intervention héroïque de Pickles

Sept jours après le vol, Pickles, un chien noir et blanc, découvre le trophée enveloppé dans du papier journal près de chez lui, dans le sud de Londres. Son propriétaire, David Corbett, est d’abord sceptique mais finit par comprendre qu’ils ont trouvé la véritable Coupe du Monde. La police, après avoir initialement soupçonné Corbett et Pickles, confirme l’authenticité du trophée, et Pickles devient un héros national.

La reconnaissance et la célébrité

Grâce à Pickles, l’Angleterre peut présenter le véritable trophée lors de la Coupe du Monde de 1966. Après la victoire de l’équipe anglaise contre l’Allemagne de l’Ouest, Pickles et Corbett sont invités au banquet de célébration. Pickles reçoit de nombreux honneurs, dont une médaille de la National Canine Defence League et devient une célébrité médiatique, apparaissant même dans le film « L’espion au nez froid ».

Une fin tragique

Malheureusement, la gloire de Pickles est de courte durée. En 1967, le chien meurt tragiquement en s’étranglant avec sa laisse en poursuivant un chat. Ses restes sont enterrés dans le jardin de la maison de Corbett, mais son héritage perdure. Pickles reste dans les mémoires comme le chien qui a sauvé la Coupe du Monde et son collier est exposé au Musée national du football.

L’après-coupe du monde

Le trophée Jules Rimet connaît une fin encore plus tragique en 1983 lorsqu’il est de nouveau volé, cette fois au Brésil, et probablement fondu pour sa valeur en or. Une reproduction du trophée est aujourd’hui exposée au siège de la Confédération brésilienne de football. Pickles, quant à lui, reste un symbole de bravoure et de chance dans l’histoire du football.

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Juliet Tuttle : la vraie Cruella de Vil

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La méchante emblématique de Disney, Cruella de Vil, connue pour son obsession morbide pour les manteaux en fourrure de dalmatiens, est un personnage profondément enraciné dans l’imaginaire collectif. Cependant, des figures réelles, tout aussi sinistres, ont existé et leurs histoires sont tout aussi troublantes. Juliet Tuttle, riche veuve new-yorkaise des années 1930, incarne parfaitement cette cruauté.

La protectrice apparente des animaux

Juliet Tuttle était une figure respectée de la haute société new-yorkaise. Héritière de la fortune de son mari décédé, Charles Tuttle, elle dirigeait le refuge pour animaux le plus actif de la ville et était un membre influent de la Ligue des Femmes pour les Animaux. Elle avait gagné la sympathie du public en défendant les oiseaux domestiques lors de l’épidémie de psittacose, surnommée « fièvre du perroquet », qui avait causé la panique en 1930.

Une réalité sombre

Derrière ses actes de charité se cachait une tueuse en série d’animaux. Pagan Kennedy, écrivain ayant exploré l’histoire de Tuttle, a révélé qu’elle parcourait New York en limousine, ramassant des animaux errants qu’elle prétendait emmener pour des soins ou une euthanasie « miséricordieuse ». En réalité, Tuttle tuait ces animaux avant même qu’ils n’atteignent l’hôpital vétérinaire, utilisant des sacs de chloroforme ou les gazant dans sa voiture.

La loi et l’impunité

L’impunité de Tuttle pour ces meurtres provient en partie des lois de l’époque. En 1894, New York avait adopté une loi visant à offrir une « mort compatissante » aux animaux malades ou errants, interdisant les méthodes cruelles employées auparavant. Cependant, cette loi avait ouvert la voie à des pratiques d’abattage prétendument humaines, que Tuttle exploitait pour satisfaire ses pulsions meurtrières.

Le dévoilement du monstre

Les activités de Juliet Tuttle ont été révélées en 1937, après que plusieurs chiens empoisonnés aient été retrouvés morts ou mourants. Une femme témoin de Tuttle en train de donner de la nourriture suspecte à des chiens a alerté la police. L’enquête a conduit à l’arrestation de Tuttle et à sa mise en accusation pour empoisonnement. Le 19 mai 1937, le New York Times rapportait son arrestation pour avoir empoisonné quatre chiens de valeur. Un mois plus tard, elle était reconnue coupable.

Cas modernes de cruauté animale

Des cas similaires de cruauté animale existent encore aujourd’hui. En 2014, une femme de Waco, Texas, âgée de 85 ans, a été accusée par ses voisins de voler des chats pour utiliser leurs peaux dans la confection de manteaux et d’accessoires en fourrure. Des enquêteurs privés ont capturé des vidéos de la femme en train de voler les animaux, confirmant ainsi les soupçons des voisins. Des habitants de Waco, au Texas, ont embauché un détective privé après avoir reconnu les restes de leurs animaux de compagnie dans le vestiaire de leur voisin. La femme avait besoin de 30 animaux pour chaque vêtement

Comme Cruella de Vil : une vieille femme a volé les chats de ses voisins pour se couvrir de fourrure

La femme âgée, créatrice à la retraite, avait développé au fil des années une obsession : confectionner un manteau en fourrure de chat. Elle a d’abord essayé d’élever les animaux elle-même, mais à mesure qu’elle s’y attachait, il lui était très difficile de les tuer et de les écorcher.

Puis elle a eu l’idée de voler les chats de ses voisins, avec lesquels il n’avait pas de très bonnes relations. Ainsi commença sa campagne d’enlèvements et de meurtres qui secoua Waco, une petite ville située au centre du Texas, aux États-Unis.

Christina « Tina » Fay : un cas extrême

Un autre exemple récent de « Cruella de Vil » est celui de Christina « Tina » Fay, une femme riche et excentrique qui avait transformé son manoir en une usine de chiens. La police, lors de son arrestation, a trouvé plus de 84 dogues allemands dans des conditions déplorables, avec des excréments partout et des restes de poulet cru en décomposition. Les chiens étaient vendus pour 2 500 dollars chacun, et les conditions dans lesquelles ils étaient élevés étaient loin des normes d’hygiène et de soins. Grâce à des plaintes anonymes, une enquête a permis de sauver ces animaux et d’engager des poursuites contre Fay pour exploitation et maltraitance animale.

Une cruauté immortalisée

Ces histoires réelles rappellent que la cruauté envers les animaux n’est pas seulement un thème de fiction, Cruella de Vil a bien existé. Juliet Tuttle, avec son double visage de bienfaitrice et de meurtrière d’animaux, incarne une réalité sombre derrière le glamour et la philanthropie apparents. De même, les cas modernes montrent que des actes de cruauté similaires continuent de se produire, souvent sous couvert de respectabilité sociale.

La réhabilitation des méchants

Avec l’idéalisation des méchants dans les médias contemporains, il est crucial de se rappeler les véritables conséquences de leurs actions. Les figures comme Juliet Tuttle et Christina Fay démontrent que la cruauté animale est un problème sérieux qui nécessite vigilance et action. Bien que des personnages comme Cruella de Vil puissent fasciner, ils reflètent des réalités historiques et contemporaines inquiétantes qui doivent être abordées avec sérieux.

En fin de compte, ces histoires soulèvent des questions sur la réhabilitation des méchants et la manière dont nous percevons la cruauté. Peut-on vraiment racheter des individus qui ont causé tant de souffrance, même si c’est « seulement » aux animaux ? Les récits de Tuttle et Fay rappellent que, parfois, les pires monstres sont ceux qui se cachent derrière des masques de respectabilité et de bienfaisance.

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Matapacos : chien héros des manifestations au Chili

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Matapacos représente un symbole vibrant de résistance dans l’histoire récente du Chili, incarnant la lutte sociale à travers les époques. Le récit révèle la puissance des chiens errants dans les mouvements politiques et les défis auxquels sont confrontés les gouvernements lors de périodes de contestation. Au Chili, les « pacos » signifie « les policiers » et « mata » veut dire « tuer ».

Histoire de Matapacos

Les manifestations sociales qui ont éclaté au Chili depuis octobre 2019 ont été marquées par la présence remarquable d’un protagoniste inattendu : El Negro Matapacos. Ce chien, sans race mais chargé d’histoire, est devenu le symbole de la lutte dans les rues chiliennes.

L’origine de la popularité de Matapacos remonte aux manifestations étudiantes de 2011. À cette époque, alors que les jeunes descendaient dans les rues pour réclamer une éducation universitaire de qualité et accessible, un chien sans abri se joignit courageusement à leur lutte. Surnommé El Negro (couleur noire – en espagnol), il portait fièrement des foulards rouges, bleus ou blancs, et se tenait aux premières lignes des affrontements avec les forces de l’ordre.

María Campos, une habitante près de l’Université de Santiago, veillait sur El Negro, lui offrant nourriture et protection. Malgré les dangers, le chien continua à manifester sa loyauté envers les étudiants, devenant rapidement une figure emblématique de la résistance.

Après sa mort en 2017, Matapacos est devenu une légende nationale, comparé au célèbre chien grec des manifestations européennes. Un documentaire lui fut même consacré, faisant de lui un héros vénéré par le peuple chilien.

Héritage et héros anonymes

Lors des manifestations de 2019, l’esprit de Matapacos imprégnait toujours les rues chiliennes. Malgré l’absence d’une figure politique unificatrice, la passion du peuple se reflétait dans la présence des Matapacos, ces chiens sans peur ni préjugés.

Des sculptures en l’honneur de Matapacos ont été érigées, mais elles furent vandalisées, symbolisant les défis persistants auxquels sont confrontés les symboles de la résistance. Cependant, l’esprit de Matapacos a survécu, inspirant même d’autres manifestations de solidarité avec des chiens héros à travers le monde.

Un nouveau protagoniste, Pepe, s’est joint aux Matapacos de Concepción lors des manifestations de 2019 et bien que blessé lors d’une attaque, sa résilience incarne l’esprit indomptable des chiens errants qui ont joué un rôle majeur dans l’histoire contemporaine du Chili.

À travers ces récits, les Matapacos restent un symbole puissant de la lutte pour la justice et la liberté au Chili, rappelant au monde le pouvoir des héros anonymes à quatre pattes dans les moments les plus sombres de l’histoire humaine.

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La Maison du chien à Puebla

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Au cœur du centre historique de Puebla, à l’angle des rues 9 Poniente et 3 Sur, se trouve une maison légendaire connue sous le nom de « Maison du Chien ». Cette demeure, située en face du parc Santa Inés, abrite une mystérieuse effigie de chien en argile, veillant depuis des siècles sur la ville.

Légende et mystères

L’histoire de cette maison est riche en légendes et en mystères. Selon les récits, la famille de Don Juan Illescas, un marchand espagnol, est arrivée à Puebla pendant la Sainte Inquisition. Don Juan, en réalité un juif caché sous le nom d’Isaac Sefarad, fut arrêté pour avoir pratiqué sa foi en secret. Cette nuit-là, sa femme Sara fit un rêve où un chien fantomatique aux yeux brillants lui montra un endroit dans la maison où était enterré un coffre rempli d’or.

Trésor et évasion

En suivant les indications du chien, Sara découvrit un cadavre de chien avec une inscription touchante : « Au seul ami que j’aie jamais eu ». Sous l’animal se trouvait un coffre rempli de pièces d’or. Cette découverte permit à Sara de soudoyer l’inquisiteur pour la liberté de son mari. Don Juan s’évada de prison la même nuit, et la famille disparut mystérieusement, laissant derrière eux leur maison et son gardien canin.

Héritage du conquistador

Avant l’arrivée des Illescas, la maison appartenait à un conquistador espagnol qui utilisait des chiens féroces pour combattre les indigènes. La statue du chien fut placée en hommage à cette pratique brutale. Certains disent même que la statue était creuse et renfermait un trésor.

Le chien gardien

Le tremblement de terre du 19 septembre 2017 endommagea la statue originale en argile, mais les habitants du quartier se mobilisèrent pour la remplacer. Ils achetèrent une nouvelle effigie en terre cuite, désormais solidement ancrée pour continuer à veiller sur le parc Santa Inés et le centre historique.

Conclusion

La « Maison du Chien » reste un symbole de l’histoire riche et complexe de Puebla, un mélange de légende, de mystère et de traditions locales. Le chien en argile, immobile mais vigilant, continue d’incarner la protection et la mémoire de cette ville historique.

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Moyen Âge: Les noms donnés aux chiens, leur place

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Les chiens ont toujours été des compagnons précieux pour les humains, remplissant divers rôles au fil des siècles ; au Moyen Âge, ils étaient des aides polyvalentes, servant de gardiens, de limiers, de tireurs d’eau et même de messagers.
Leur importance dans la chasse et leur statut étaient particulièrement remarquables.

Des légendes médiévales, telles que celle de Gelert, illustrent la loyauté et le sacrifice des chiens. Ces récits, bien que souvent tragiques, témoignent de la profonde connexion émotionnelle entre les humains et leurs fidèles compagnons.

Selon la légende, Gelert était le chien de Llewelyn le Grand de Gwynedd et son fidèle compagnon pendant de nombreuses années. Llewelyn avait une telle confiance dans le chien qu’il l’avait désigné comme gardien de son fils en bas âge. Un jour, en rentrant chez lui, Llewelyn trouva le chien couvert de sang et le berceau renversé. Dans un moment de fureur irréfléchie, il tira son épée et tua le chien. Quelques instants plus tard, il entendit son fils pleurer; ce n’est que lorsqu’il alla voir l’enfant qu’il découvrit le cadavre du loup dont Gelert avait sauvé son fils. Après avoir enterré Gelert, on dit que Llewelyn n’aurait plus jamais souri ni ressenti de bonheur de toute sa vie.

Une autre légende quasi similaire, mais plus ancienne, celle de Saint Guinefort. Cette histoire se déroule près de Lyon, en France, et le serpent, remplace le loup. Le Saint lévrier est tué par son maître, se trompant sur les circonstances et croyant que le chien avait attaqué son fils. Après la mort de Guinefort, son maître fait glisser son corps dans un puits voisin et le remplit de pierres pour créer une tombe grandiose. Le puits est ensuite devenu un lieu de pèlerinage populaire pour les chrétiens en quête de guérison, en particulier les femmes pour leurs nourrissons, et se transforma en un culte chrétien centré sur le chien et son pouvoir de guérison.

Les noms des animaux de compagnie au Moyen Âge

En Angleterre, les chiens s’appelaient souvent Sturdy (robuste), Whitefoot (pieds blancs), Hardy, Jakke, Bo ou Terri. Anne Boleyn, l’une des épouses du roi Henri VIII, avait un chien nommé Purkoy, dont le nom vient du français « pourquoi », car il était très curieux.

En Suisse, on retrouve des noms tels que Furst (Prince), ou encore Venus, Fortuna et Turgk. Certains chiens tiraient leur nom du travail effectué par leur maître : Hemmerli (petit marteau) appartenait à un serrurier, tandis que Speichli (petit bâton) appartenait à un charretier.

Du côté des chats, plusieurs petits noms étaient très populaires. En Angleterre, les chats domestiques étaient connus sous le nom de Gyb, la forme courte de Gilbert, et ce nom était également utilisé pour les chats de compagnie individuels. En France, on les appelait Tibers ou Tibert, nom générique du chat domestique en France. Tibert le chat étant l’un des personnages du Roman de Renart.

Citons également des noms tels que Mite, Belaud ou encore Meone (petit miaulement) ; Cruibne (petites pattes); Breone (petite flamme), et Glas nenta (gris ortie) du côté de l’Irlande.

D’autres noms médiévaux sympathiques sont Garlik, Nosewise, Synfull, Salmon, Mustarde, Bryan, ainsi que Nise et Noty, Filthe, Dredefull et Arguement.

En bref

L’étude des noms d’animaux du Moyen Âge offre un aperçu fascinant de l’histoire de la relation entre les humains et les animaux de compagnie. Ces noms reflètent non seulement les valeurs et les pratiques de l’époque, mais aussi la profonde affection et le lien émotionnel entre les humains et leurs compagnons à quatre pattes.

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La triste histoire des chambres à gaz pour chiens

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Un aspect méconnu de l’histoire : l’utilisation des chambres à gaz pour éliminer les chiens errants. Au XIXe siècle, cette pratique choquante a été justifiée au nom du progrès et de la civilisation, mais elle révèle la cruauté de l’homme envers les animaux.

Les chambres à gaz pour chiens ont été développées dans les années 1850 par le médecin britannique Benjamin Ward Richardson. Initialement conçues pour offrir une mort « douce » aux animaux malades, ces chambres étaient censées administrer une euthanasie sans douleur par inhalation de vapeurs narcotiques. Cependant, les premiers essais ont révélé des défaillances techniques et des problèmes d’efficacité.

Malgré ces obstacles, les chambres à gaz ont été adoptées dans d’autres pays, notamment aux États-Unis et en France. À New York, une fourrière a été équipée d’une chambre à gaz en 1874, mais des problèmes persistants ont conduit à des controverses et à des critiques de la part des associations de protection des animaux.

En France, à Paris, une nouvelle méthode d’asphyxie a été présentée à l’Exposition universelle de 1878. Elle utilisait du gaz d’éclairage pour endormir les chiens avant leur euthanasie. Cette méthode a été promue comme une alternative « humaine » aux pratiques barbares de l’époque, telles que la strangulation des chiens errants.

À Londres, la chambre à gaz a été perfectionnée et utilisée avec succès dans une fourrière appelée le Dog’s Home. Sous l’autorité de Benjamin Ward Richardson, des milliers de chiens ont été euthanasiés chaque semaine, marquant ainsi le début de la pratique industrielle de l’abattage des chiens errants.

L’adoption généralisée des chambres à gaz pour chiens a entraîné leur utilisation dans d’autres pays, notamment au Mexique et en Turquie. Ces pratiques, bien que considérées comme modernes à l’époque, sont aujourd’hui dénoncées comme cruelles et inhumaines.

Bien que les chambres à gaz pour chiens aient largement disparu, certaines régions du monde continuent d’utiliser des méthodes similaires pour euthanasier les animaux de compagnie. Ces pratiques soulèvent des préoccupations quant au bien-être des animaux et à l’éthique de l’euthanasie.

En résumé, l’histoire des chambres à gaz pour chiens est un rappel sombre de la manière dont l’homme a traité les animaux au nom du progrès et de la modernité. C’est une histoire de cruauté et de souffrance, mais aussi de résistance et de lutte pour les droits des animaux.

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