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Le Tazy kazakh : vers une reconnaissance internationale

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Le 4 septembre 2024, la Fédération Canine Internationale (FCI) a accordé une reconnaissance provisoire au Tazy kazakh, une étape importante pour cette race emblématique du Kazakhstan. Ce statut préliminaire est une première étape avant la reconnaissance officielle de la race au niveau mondial.

Une Étape Cruciale pour la Reconnaissance

Le Tazy kazakh a été provisoirement reconnu comme une race canine officielle, avec le Kazakhstan en charge du standard de la race. Cette décision est cruciale car elle marque le début d’une période de dix ans pendant laquelle des tests de santé et des données seront collectés pour garantir le bien-être du Tazy. Le président de la FCI, Tamás Jakkel, a souligné l’importance de ces prochaines années pour assurer la reconnaissance complète de la race.

Les efforts du Kazakhstan pour la reconnaissance

Depuis 2022, l’administration présidentielle du Kazakhstan, sous la direction du président Kassym-Jomart Tokayev, s’est engagée à promouvoir le Tazy kazakh. Ce travail a inclus des modifications législatives, des recherches scientifiques et l’organisation d’expositions et de concours d’élevage. En août 2023, l’Union des cynologues du Kazakhstan est devenue membre à part entière de la FCI, ce qui lui a permis de proposer officiellement ses races de chiens à la reconnaissance internationale.

Un symbole culturel et historique

Le Tazy kazakh, qui fait partie du patrimoine culturel kazakh depuis plus de 4 000 ans, est un chien de chasse réputé pour sa rapidité et son caractère majestueux. Cette race est intégrée dans le Zheti Kazyna, un ensemble de valeurs culturelles kazakhes comprenant l’intellect, la mobilité, la chasse et la protection. Le nom « Tazy » signifie « rapide » en kazakh, reflétant les qualités naturelles de ce chien.

Efforts de préservation et reconnaissance internationale

Le Kazakhstan a investi 1,4 milliard de tenges (environ 3 millions de dollars américains) pour la préservation et la reproduction des races Tazy et Tobet. La préservation de ces chiens est cruciale pour maintenir l’héritage culturel du pays, qui a été menacé par la mondialisation et l’urbanisation.

Témoignages et gestes symboliques

Le président Tokayev a offert deux chiots Tazy au président français Emmanuel Macron en février 2024, et a également donné un Tazy au chanteur kazakh Dimash Kudaibergen. Ces gestes soulignent l’importance de cette race dans la culture kazakhe et sa montée en reconnaissance internationale.

En conclusion, la reconnaissance provisoire du Tazy kazakh par la FCI est un pas significatif vers la préservation de cette race ancienne et précieuse. Les efforts du Kazakhstan pour promouvoir et protéger le Tazy reflètent l’importance culturelle et historique de cette race unique.


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L’intégration du bien-être animal dans la politique agricole

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Les ONG européennes appellent la Commission à inclure le bien-être animal dans sa nouvelle stratégie agricole. Malgré l’annonce par Ursula von der Leyen d’une « Vision pour l’agriculture et l’alimentation », cette dernière n’a pas abordé la question du bien-être animal, ce qui inquiète les associations.

Demandes des associations pour le bien-être animal

Les associations, comme l’Institut européen du droit et de la politique animale, demandent à la présidente de la Commission de tenir ses engagements sur des sujets sensibles comme l’élevage en cage. Olga Kikou, directrice de l’institut, déplore que le discours d’orientation politique de von der Leyen n’ait pas mentionné la nécessité de réviser les lois sur le bien-être animal. Pourtant, la Commission avait promis en 2020 de revoir ces législations, notamment pour mettre fin à certaines pratiques cruelles.

En décembre 2023, deux textes législatifs ont été proposés : un sur le transport des animaux et un autre sur le bien-être des animaux de compagnie. Cependant, les ONG estiment que ces mesures sont insuffisantes et appellent à des actions plus larges.

Violations des lois actuelles

Les ONG soulignent également les violations récurrentes des lois en vigueur, notamment en matière de transport d’animaux vivants. Elles ont dénoncé le cas des veaux irlandais non sevrés, transportés sans nourriture vers la France, en violation des règlements européens. La Commission a reconnu ce problème dans un rapport d’audit publié en décembre 2023, mais les autorités irlandaises n’ont pas encore pris les mesures nécessaires pour y remédier.

Les associations ont adressé une lettre à la Commission pour qu’elle prenne des mesures fermes et impose des sanctions pour éviter de nouvelles infractions. Elles insistent sur la nécessité d’une application stricte des lois existantes pour améliorer les conditions de vie des animaux.

Élevage en cage et interdiction de la fourrure

L’élevage en cage reste une autre priorité pour les ONG, notamment la campagne « End the Cage Age », qui a intenté une action en justice contre la Commission européenne. Cette campagne vise à interdire progressivement l’utilisation des cages dans l’aviculture. De plus, la question de la fourrure est également au centre des préoccupations. En 2023, l’initiative citoyenne « Pas de fourrure en Europe » a recueilli plus de 1,5 million de signatures pour demander l’interdiction de l’élevage d’animaux à fourrure dans l’Union européenne.

Protéines alternatives et élevage durable

Les militants cherchent également à encourager la production de protéines alternatives, telles que les substituts de lait et d’œufs d’origine végétale ou encore la viande cultivée en laboratoire. L’initiative citoyenne « Stop Cruelty Stop Slaughter » appelle la Commission à soutenir ces alternatives pour réduire progressivement le nombre d’animaux d’élevage et fermer les fermes industrielles. Pour ces ONG, il est urgent de réorienter l’agriculture vers des pratiques plus respectueuses des animaux et de l’environnement.

Ainsi, les ONG continuent de faire pression pour que le bien-être animal devienne une priorité dans la politique agricole de l’Union européenne. Elles espèrent voir ces engagements inscrits dans la future stratégie agricole pour améliorer les conditions de vie des animaux tout en promouvant une agriculture plus éthique et durable.

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Tensions à l’église : Chien expulsé

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Mirco Zangirolami et son chien Toni ont été expulsé de l’église San Pietro Viminario lors de la messe, provoquant un scandale dans la banlieue de Padoue, en Italie.

Les faits

Mirco, un nouveau venu dans la région, a décidé d’assister à la messe avec Toni. Don Roberto l’a chassé dès son entrée dans l’église. Mirco a muselé Toni et s’est assis discrètement à l’arrière pour ne pas déranger. Cependant, le curé lui a ordonné de partir, invoquant l’Apocalypse : « Chiens, sorcières, gens immoraux dehors ».

Mirco, bien que peu pratiquant, est déjà venu à l’église avec Toni. Aucun panneau n’interdisait les animaux. Ce dernier, respectueux, a muselé Toni et s’est assis discrètement. Malgré cela, le prêtre l’a expulsé sans ménagement.

A la fin de la messe, le refus du curé de donner des explications a laissé Mirco indigné. Il a tenté de clarifier la situation après la messe, mais Don Roberto l’a évité. Cette attitude a surpris Mirco, surtout compte tenu de l’amour de Saint François pour les animaux.

L’Église se défend

Aux journaux locaux, Mirco s’est déclaré encore très affecté par l’incident, tandis que le curé de l’église de San Pietro Viminario a décidé de ne faire aucune déclaration. Mais c’est le curé de l’église Don Matteo Fornaserio, son supérieur, qui a pris la parole et a expliqué : « Dans un lieu de culte, aucune signalisation n’est nécessaire. C’est du bon sens qui devrait guider la personne à ne pas laisser entrer d’animaux dans l’église, car il y a eu des cas dans lesquels des chiens ont fait des dégâts. Il y a néanmoins eu un excès de zèle de la part de Don Roberto, qui aurait pu gérer la situation d’une manière différente. J’espère que les deux clarifieront les choses ».

Réactions

La communauté locale est divisée sur l’incident. Certains soutiennent la décision du curé, tandis que d’autres condamnent son manque d’empathie envers Mirco et Toni.

Les réactions ont également été vives sur les réseaux sociaux, certains appelant à une meilleure sensibilisation à la question des animaux dans les lieux de culte.

L’incident a mis en lumière la nécessité d’un dialogue ouvert et respectueux pour résoudre les conflits et promouvoir la compréhension mutuelle.

Manifestation des défenseurs des animaux

La protestation s’intensifie après l’expulsion du chien de l’église. L’Association italienne pour la protection des animaux et de l’environnement a annoncé une plainte contre le prêtre.

L’incident survenu à l’église San Pietro Viminario a suscité un tollé. L’association dénonce l’expulsion dramatique et publique du chien Toni par le curé Don Roberto. Elle accuse le prêtre d’incitation à la maltraitance des animaux et à la violence privée.

Les défenseurs des droits des animaux questionnent l’attitude du prêtre. Pourquoi expulser un chien calme de l’église ? Le code canon n’interdit pas l’entrée des chiens dans les lieux de culte. Ils exigent une enquête judiciaire sur l’incident.

De plus, l’association Centopercentoanimalisti prévoit une manifestation devant l’église de San Pietro Viminario le samedi 4 mai 2024. Les militants protesteront contre l’attitude du curé et défendront les droits des animaux.

Ils critiquent l’absence de compassion du prêtre. Pourquoi manquer de charité chrétienne envers un chien inoffensif ? L’action des défenseurs des animaux vise à sensibiliser à la cause et à promouvoir le respect envers tous les êtres vivants.

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Commission européenne : Chiens au lieu de travail

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La Commission européenne initie les journées « Amenez votre animal de compagnie au travail » pour les fonctionnaires de l’institution, tout en restreignant certaines races canines. Dans un programme visant à réduire le stress, les chiens d’attaque sont interdits, mais les responsables peuvent permettre le télétravail pour ceux qui craignent ou sont allergiques aux chiens ; étant donné que certains fonctionnaires sont réticents et citent d’éventuels problèmes de sécurité et d’inconfort.

Un essai de ce programme a été réalisé par des responsables de l’UE, mais 30 races de chiens ont été exclues. Une note interne de la Commission classe 11 espèces de chiens comme « chiens d’attaque ou de garde », allant des rottweilers aux terriers anglais.

Le commissaire européen au budget Johannes Hahn a proposé ce test après avoir été inspiré par des projets similaires en Autriche. Cependant, certains membres du personnel se sentent mal à l’aise avec l’idée et craignent d’être confrontés à de gros chiens dans les couloirs.

Lors d’une semaine européenne de la santé mentale (22 au 26 mai 2023), la Commission européenne a testé ce programme (sur le lieu de travail) pour la première foi. En plus des chiens d’attaque interdits, certaines races sont déconseillées pour ne pas inquiéter les collègues. Les circulaires internes conseillent également de ne pas introduire de chiens qui pourraient être considérés comme « surdimensionnés ». Bien que l’interaction avec les chiens puisse réduire le stress, les travailleurs allergiques ou mal à l’aise sont encouragés à envisager le télétravail.

Outre la réduction du stress et de l’anxiété au sein de la fonction publique européenne, les objectifs affichés sont de « contribuer à l’attractivité de notre institution ». Les institutions européennes « sont considérées comme à l’avant-garde en termes de politiques du personnel », écrivent-ils, soulignant que de nombreuses entreprises internationales autorisent déjà leurs employés à amener leurs animaux de compagnie au travail.

Un seul chien par individu est autorisé, et les chiens doivent être tenus en laisse. Malgré les succès signalés, il y a des préoccupations concernant le respect des règles de santé et de sécurité. Une évaluation est prévue fin 2024 pour déterminer la faisabilité d’une politique permanente concernant les chiens au travail. Les chiens doivent être dressés à la propreté et ne doivent pas être autorisés à aboyer au bureau.

Le Parlement européen n’a pas encore adopté de politique similaire.

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Educations Humains

Chiens « lecteurs » apportant la motivation dans les bibliothèques

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Rylee, un des chiens lecteurs de race labradoodle, incarne la joie et le réconfort dans les bibliothèques de Grass Valley. Accompagnée de son propriétaire, Bob Norman, elle se rend régulièrement à la bibliothèque pour participer au programme Paws To Read, qui encourage les enfants à améliorer leurs compétences en lecture tout en interagissant avec des chiens de thérapie.

Le programme Paws To Read, mis en place dans les bibliothèques locales, offre une expérience unique aux jeunes lecteurs. Selon Emily Phillips, bibliothécaire des services à la jeunesse, l’interaction avec un chien est apaisante et dépourvue de jugement, ce qui encourage les enfants à se sentir à l’aise et excités à l’idée de lire à voix haute.

Rylee, en tant que chien de thérapie certifié, est un atout précieux pour le programme. Son tempérament amical et joyeux lui permet de créer un lien avec les enfants et de les encourager dans leur apprentissage de la lecture.

Norman décrit Rylee comme un chien qui connaît tout le monde, incarnant ainsi l’esprit accueillant du programme Paws To Read. Leur présence régulière à la bibliothèque est très appréciée par les enfants et les parents, qui bénéficient de cette expérience interactive et réconfortante.

Outre la bibliothèque, Rylee intervient également dans d’autres contextes, notamment au palais de justice et auprès d’enfants handicapés. Son influence positive dépasse les limites de la bibliothèque, offrant du réconfort et de la joie à ceux qui en ont besoin.

Le programme Paws To Read est en constante expansion, avec la participation d’autres chiens lecteurs (de thérapie) dans différentes bibliothèques du comté du Nevada. Chaque chien apporte sa propre touche de gentillesse et de réconfort, créant ainsi une expérience enrichissante pour les lecteurs de tous âges.

En fin de compte, les chiens lecteurs comme Rylee jouent un rôle essentiel dans la promotion de la lecture et du bien-être émotionnel des enfants. Leur présence aimante et non critique crée un environnement propice à l’apprentissage et à l’épanouissement personnel, faisant de chaque séance de lecture une expérience agréable et mémorable pour tous les participants.

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Contraventions canines et coercition fiscale : Non-paiement de la taxe chien

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La situation

La taxe sur les chiens est une redevance publique utilisée par une poignée de pays (notamment Allemagne, Autriche, Suisse et Pays-Bas), bien que la plupart l’aient abandonnée : il n’y a plus de taxe sur les chiens au Danemark, en France, en Angleterre, en Suède, en Belgique, en Espagne, en Italie, en Grèce, en Hongrie, …

Cependant, des récits de coercition fiscale et de dilemmes judiciaires émergent dans divers coins du monde, illustrant les pouvoirs controversés de l’État et les tensions entre ses objectifs et les droits individuels.

Les cas réels de coercition

En Allemagne, il y a quelques années, les autorités ont saisi le chien d’une femme pour des arriérés d’impôts, le vendant ensuite sur eBay. Bien que cette mesure ait été jugée légale, elle a suscité l’indignation et soulevé des questions sur les limites du pouvoir de l’État sur la propriété privée. De même, au Canada, à Sherbrooke, l’année passée en 2023, un homme était menacé d’une peine de prison de deux ou trois jours d’emprisonnement pour une contravention de 138 dollars canadiens, quatre ans après avoir omis de payer les 40 dollars canadiens par an exigés pour la médaille de son chien et ce depuis 2019. D’ailleurs la contravention pouvait être payé soit en cash soit par l’entremise de travaux compensatoires.

Encore un autre cas, en 2013, une habitante de la municipalité de Memphrémagog au Québec, se retrouva derrière les barreaux pour avoir omis de payer les permis de ses chiens (taxes) à la municipalité depuis 2009. Son emprisonnement était de 21 jours.

La déconnexion de l’administration avec la population

Ces incidents mettent en lumière la coercition exercée par l’État pour atteindre ses objectifs financiers, souvent aux dépens des droits des individus. L’histoire allemande, où un chien a été confisqué pour des dettes fiscales impayées, soulève des questions sur l’utilisation par les États de mesures coercitives pour recouvrer les impôts impayés. De même, le cas de Sherbrooke met en évidence les dilemmes auxquels sont confrontés les citoyens confrontés à des amendes jugées disproportionnées par rapport à l’infraction commise.

Ces récits rappellent que les moyens utilisés par l’État pour atteindre ses objectifs sont tout aussi importants que les objectifs eux-mêmes. Alors que les États cherchent à maintenir leur autorité fiscale, ils doivent veiller à ne pas outrepasser les droits des individus et à maintenir un juste équilibre entre la collecte des recettes publiques et la protection des libertés individuelles.

En fin de compte, ces histoires sur la taxe sur les chiens reflètent les tensions persistantes entre l’État et le citoyen, soulignant la nécessité de garantir que les politiques fiscales et les procédures judiciaires respectent les principes de justice et de protection des droits fondamentaux.

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Vienne : Information au public pour garantir le bien-être des chiens

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Depuis cette semaine (19.02.2024), l’équipe canine de la ville de Vienne en Autriche étend son action à travers toute la ville, se rendant dans chaque quartier à différents moments de la journée pour offrir conseils et assistance. Sous la direction du Conseiller administratif Jürgen Czernohorszky, lié à la protection des animaux, cette initiative vise à promouvoir une cohabitation harmonieuse entre les chiens et les citoyens.

L’accent initial est mis sur le conseil et l’information : « Les stands de conseil de l’équipe canine de Vienne sont installés dans les zones réservées aux chiens ou dans les parcs », explique Jürgen Czernohorszky. « Les habitants peuvent désormais venir nous poser leurs questions en personne et entamer une discussion constructive ! Nous offrons des conseils sur la gestion appropriée des chiens en respectant leur bien-être, ainsi que sur les comportements à adopter en milieu urbain et les réglementations en vigueur. Si nécessaire, nous vérifions également sur place si les chiens sont identifiés par puce électronique et enregistrés, permettant une réaction rapide en cas de fugue. »

Ruth Jily, chef du cabinet vétérinaire, insiste sur l’importance d’une muselière correctement ajustée : « Beaucoup de propriétaires de chiens ne réalisent pas que leur animal peut souffrir d’une muselière trop serrée, compromettant leur capacité à respirer correctement. » À l’avenir, l’équipe canine de Vienne veillera également au respect des règles concernant la laisse, la muselière et le permis de détention des chiens.

Composée d’environ 20 professionnels formés en soins animaliers ou en médecine vétérinaire, l’équipe canine de Vienne porte des vêtements civils reconnaissables avec des insignes d’identification clairs et des cartes d’identité de service. En plus des conseils sur le terrain, des brochures informatives contenant des informations essentielles sur la détention responsable des chiens sont distribuées.

En tant qu’élément de l’administration, l’équipe canine peut prendre des mesures disciplinaires telles que des amendes ou des plaintes en cas d’infractions, telles que l’absence d’identification par puce électronique, le non-paiement des taxes sur les chiens ou le non-respect des règles de laisse et de muselière.

« Profitez de cette opportunité pour mieux connaître l’équipe canine de Vienne », encourage Jürgen Czernohorszky. « En respectant les règles de base, nous pouvons tous contribuer à une coexistence harmonieuse en ville. » En favorisant une meilleure compréhension des besoins des chiens et des exigences légales, cette initiative vise à créer un environnement urbain plus convivial pour tous.


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Chili : Les félins en prison

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Dans la prison la plus ancienne et la plus surpeuplée du Chili, des centaines de chats errants ont trouvé refuge, offrant bien plus que la simple élimination des rats. Dans cet environnement austère où les hommes vivent en cage, les chats ont tissé des liens émotionnels profonds avec les détenus, offrant amour, affection et réconfort.

Il y a des décennies, ces félins ont fait leur entrée dans les hauts murs de la prison, se frayant un chemin entre les cellules surpeuplées, où 250 détenus partagent 26 cellules, et prenant possession des toits métalliques pour de longues siestes au soleil. Alors que la plupart des détenus ignoraient leur présence, ces chats ont continué à proliférer jusqu’à atteindre près de 300 individus.

Au fil des ans, les autorités pénitentiaires ont remarqué un phénomène inattendu : la présence des félins améliorait le bien-être des détenus. Ces chats sont devenus bien plus que de simples animaux errants ; ils sont devenus des compagnons, apportant de la joie, de l’affection et un sentiment de responsabilité à ceux qui partagent leur quotidien derrière les barreaux.

Les détenus ont adopté les chats de manière informelle, s’organisant pour s’en occuper collectivement. Certains partagent leur nourriture et leur lit avec ces félins, tandis que d’autres construisent des niches pour leur confort. En retour, les chats offrent une présence réconfortante, une affection inconditionnelle et un lien émotionnel précieux dans un environnement carcéral souvent hostile.

Cette relation unique entre les détenus et les félins n’est pas sans précédent. Dans le passé, d’autres prisons à travers le monde ont établi des programmes formels visant à connecter les détenus avec des animaux de compagnie, notamment des chiens et des chevaux. Ces programmes ont souvent démontré des avantages tangibles, tels qu’une diminution de la récidive, une amélioration de l’empathie, une amélioration des compétences sociales et une relation plus sûre et plus positive entre les détenus et les fonctionnaires.

Au Chili, cependant, c’est une population de chats errants qui a conquis les cœurs des détenus. Ainsi, en 2016, les autorités pénitentiaires ont finalement autorisé des bénévoles à venir s’occuper des chats. Une organisation chilienne appelée Fundacion Felionos qui a depuis travaillé avec Humane Society International pour rassembler systématiquement tous les chats pour les traiter et les stériliser.

Les détenus eux-mêmes jouent un rôle crucial dans ce processus, récupérant les chats malades ou blessés et les remettant entre les mains des bénévoles.

Malgré les défis liés à la vie en prison, les détenus ont trouvé du réconfort dans la compagnie des chats. Ces félins, qui étaient autrefois considérés comme des nuisances, sont désormais essentiels à la vie quotidienne de la prison, offrant aux détenus un lien vital avec le monde extérieur et une source précieuse d’amour et d’affection.

Alors que la population féline de la prison diminue progressivement grâce à des programmes de stérilisation et de soins, les liens émotionnels tissés entre les détenus et leurs compagnons félins perdureront bien au-delà des barreaux de la prison.

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Nova : Un réconfort canin au service de la Justice

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Nova, le chien d’assistance du comté de Stearns, dans le Minnesota, est bien plus qu’un simple compagnon canin. Avec son gilet bleu vif, elle incarne le réconfort et le soutien pour les victimes de traumatismes, offrant une présence apaisante dans les moments les plus difficiles.

Nova, une chienne d’assistance âgée de 6 ans, a été spécialement formée pour aider les témoins et les victimes à faire face à des témoignages difficiles, que ce soit au tribunal ou lors d’interrogatoires. Depuis qu’elle a accompagné une jeune victime d’abus sexuel lors de son témoignage à la barre des témoins, Nova a captivé l’attention des médias et du public. Son rôle crucial dans le soulagement du stress et de la peur des victimes est devenu une source d’inspiration et d’admiration.

Le parcours de Nova dans le comté de Stearns a débuté en 2014, lorsque la procureure du comté, Janelle Kendall, a pris conscience du potentiel des chiens d’établissement pour aider les victimes à raconter leur histoire. Avec des décennies d’expérience dans la poursuite des affaires de violence domestique et d’abus sexuels, Kendall cherchait des moyens d’améliorer le processus judiciaire pour les victimes, en particulier les enfants.

Nova, entraînée par Helping Paws, une organisation dédiée à l’assistance canine, a été choisie pour ses qualités exceptionnelles de compassion et d’empathie. Son maître-chien, Keli Trautman, a rapidement réalisé le lien spécial qui les unissait dès leur rencontre. Ensemble, ils ont suivi une formation intensive pour aider Nova à se préparer à son rôle.

Lors des procès, Nova reste calme et attentive, offrant son soutien silencieux aux victimes pendant qu’elles partagent leurs expériences traumatisantes. Son rôle dépasse celui d’un simple animal de thérapie ; elle est spécifiquement formée pour aider les victimes à réduire leur niveau de stress et à fournir des témoignages plus précis.

Bien que certains avocats de la défense aient exprimé des préoccupations concernant la présence de Nova dans la salle d’audience, les procureurs du comté de Stearns ont fait valoir que son soutien était essentiel pour permettre aux victimes de témoigner avec précision. La décision du juge d’autoriser Nova à accompagner une jeune victime lors d’un procès crucial a abouti à une condamnation et a illustré l’importance de son rôle dans le système judiciaire.

En dehors de la salle d’audience, Nova continue d’attirer l’attention, incitant d’autres bureaux de procureur, dont les comtés de Anoka et celui de Ramsey, inspirés par les contributions de Nova. Son impact positif sur les victimes et son rôle dans la promotion de la compassion et du soutien dans le système judiciaire font d’elle un exemple inspirant de la puissance des animaux d’assistance.

Alors que Nova continue d’inspirer et de réconforter, l’organisation Helping Paws espère répondre à la demande croissante de chiens d’assistance. Avec le soutien de la communauté et des bénévoles, ils espèrent étendre cette initiative pour offrir un soutien supplémentaire aux victimes de traumatismes dans tout le pays. Nova, avec sa présence rassurante et sa compassion inébranlable, reste un exemple vivant de la façon dont les animaux peuvent jouer un rôle vital dans la quête de justice et de guérison.


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Bobi, le chien le plus vieux du monde : Enquête sur la question

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Le 21 octobre 2023, le monde disait adieu à Bobi, considéré comme le chien le plus vieux. Comme c’est souvent le cas lors du décès de personnalités, les médias ont largement couvert l’événement. Pourtant, la disparition de Bobi n’était pas vraiment une surprise. À l’âge vénérable de 31 ans et 163 jours (soit 217 ans en équivalent humain), il était incontestablement âgé. En février 2023, le Guinness World Records lui avait décerné le titre de « plus vieux chien de tous les temps », mais des doutes ont rapidement surgi quant à la validité de cette affirmation.

Le vétérinaire londonien Danny Chambers a déclaré dans The Guardian : « Aucun de mes confrères vétérinaires ne croit que Bobi avait réellement 31 ans. » Cette remise en question du record a mis en péril la réputation du Guinness World Records, incitant une enquête approfondie pour dévoiler la vérité sur l’âge du chien le plus célèbre au monde.

Le processus d’homologation du Guinness World Records est rapidement apparu comme le point central de cette affaire. Alina Polianskaya, responsable des relations publiques chez Guinness World Records, a affirmé que « Nous sommes conscients des questions concernant la légitimité du record, et nous les examinons. » Cependant, les détails du processus de vérification de l’âge de Bobi n’ont pas été divulgués, suscitant davantage de suspicions.

L’âge de Bobi avait été certifié par la SIAC, une base de données du gouvernement portugais pour l’enregistrement des animaux domestiques. Cependant, Eurico Cabral, un responsable de la SIAC, a révélé que bien que Bobi ait été enregistré en 2022, aucun certificat ou donnée n’existait pour confirmer ou infirmer son année de naissance déclarée en 1992. Cette révélation a ouvert une nouvelle phase d’investigation.

Des experts, dont Enikő Kubinyi et Sheila Schmutz, ont souligné la difficulté de déterminer l’âge réel des chiens sans documents fiables. Les doutes ont également été émis sur les photos de Bobi à différentes époques, suggérant une possible altération de son apparence au fil du temps.

De manière inattendue, des allégations de conspiration émergent, suggérant que des lobbyistes de l’industrie de l’alimentation pour animaux pourraient être impliqués dans la remise en question de la diète spécifique de Bobi, centrée sur une alimentation humaine.

En résumé, l’affaire Bobi reste entourée de mystère, avec des questions subsistant sur la validité du record, le processus de vérification du Guinness World Records et des éléments contradictoires sur l’alimentation et l’apparence du chien.

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« Pet Hubs » et chambres pour bébés au bureau

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Le Piémont, région du nord de l’Italie, cherche à faciliter la vie des travailleurs en allouant un million d’euros aux entreprises qui souhaitent investir dans le bien-être de leurs employés; Cet appel d’offres vise à encourager la création de « Pet Hubs » pour la garde d’animaux de compagnie, ainsi que de chambres bébé pour les enfants des salariés.

La vie professionnelle et personnelle peut être difficile à concilier, avec de nombreuses responsabilités et des emplois exigeants. Le Piémont a lancé cette initiative pour soutenir les quelque 11 000 petites et moyennes entreprises de la région. Elles auront la possibilité de mettre en place des services individuels ou combinés, y compris des chambres bébé pour la garde d’enfants en cas d’urgence et des « Pet Hubs » pour la garde d’animaux de compagnie pendant les heures de travail.

Les chambres bébé sont des espaces spécialement aménagés au sein des entreprises, offrant un lieu approprié pour l’allaitement, le changement de couches, le repos et le jeu des enfants. Ces espaces peuvent être adaptés en fonction de l’âge des enfants pris en charge. Les « Pet Hubs » fournissent des services de garde d’animaux de compagnie, permettant aux employés de s’occuper de leurs amis à quatre pattes tout en travaillant.

Ce projet est financé à hauteur d’un million d’euros par le Fonds social européen plus 2021-2027. Alberto Cirio, président de la région du Piémont, a souligné l’importance de soutenir la conciliation entre la vie professionnelle et familiale des travailleurs. Il considère que cette initiative est essentielle pour améliorer la qualité de vie des employés et favoriser un environnement de travail plus inclusif.

Chiara Caucino, conseillère familiale, a également exprimé l’importance de cette initiative pour encourager d’autres services liés à la garde des enfants et des animaux de compagnie au sein des entreprises. Cette démarche vise à contribuer au bien-être des employés et à promouvoir un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle.


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Le chien Mak et la nouvelle ère de droits pour les animaux

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Mak, le premier chien à porter les alliances lors d’un mariage à la Mairie de Vitoria (Pays-Basque espagnol) est en train de marquer l’histoire en ouvrant la voie à une meilleure reconnaissance des droits des animaux. C’est un « Malinois » croisé de dix kilos, né un 14 février, qui est devenu une véritable célébrité à Vitoria. Samedi 28 octobre 2023, vêtu d’un costume conçu par une couturière, il a fait sensation en apportant les alliances à ses « parents », Roberto et Kontxi.

Initialement, leur demande a été rejetée, mais grâce à la mobilisation de 34’000 signatures et à une couverture médiatique, Mak a finalement reçu une invitation spéciale. Cela a conduit non seulement la ville de Vitoria, mais aussi un groupe de municipalités basques à revoir leurs ordonnances pour les adapter à la nouvelle législation sur le bien-être animal.

Pour Roberto et Kontxi, Mak est bien plus qu’un animal de compagnie. Il fait partie intégrante de leur famille, à tel point que son nom est composé des initiales de leurs propres noms. Bien qu’ils n’aient pas d’enfants, Mak comble leur vie depuis près de trois ans. Ils étaient ravis qu’il puisse participer à cet événement si spécial.

L’histoire de Mak a suscité un vif intérêt médiatique, avec des chaînes telles que TVE et Telecinco désireuses de diffuser cet événement exceptionnel. La mobilisation a été telle qu’il a fallu gérer les demandes de la presse tout en préservant un peu d’intimité pour la famille.

La Mairie a rapidement réagi, mettant en place des directives strictes pour permettre la participation d’animaux aux cérémonies, à condition qu’ils soient correctement identifiés, vaccinés et qu’ils aient un comportement approprié. Ces nouvelles mesures reflètent l’engagement de Vitoria envers le bien-être animal, où les chiens sont aussi nombreux que les enfants.

Cet événement met en lumière une tendance croissante à améliorer le statut des animaux de compagnie. L’association des communes basques, Eudel, travaille déjà sur une ordonnance standard pour toutes les localités basques, afin d’établir des directives pour la participation d’animaux dans les espaces publics, pas seulement lors des mariages.

En attendant l’ordonnance Mak, Kontxi et Roberto se réjouissent de la présence de leur chien lors de leur mariage. Bien sûr, Mak ne participera pas à la fête qui se tiendra à l’hôtel, ni à la lune de miel. Il ne se rendra pas en Laponie avec eux, car il n’apprécierait pas les températures extrêmement basses. Mak n’a peut-être pas réitéré son rôle de porteur d’alliances, mais il veille toujours sur ses « parents » avec amour et dévouement.


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Innovations

Palm Beach: santé physique, mentale et émotionnelle avec chiens

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Ce mois-ci, le Bureau de la Santé Communautaire du Comté de Palm Beach a organisé un événement révolutionnaire qui conjugue la santé physique, mentale et émotionnelle, en compagnie de nos amis à quatre pattes, au charmant parc John Prince, à l’ouest de Lake Worth Beach.

Des dizaines de participants se sont joints à cette initiative dédiée à la promotion et au maintien de la santé, tant pour les esprits que pour les corps, qu’ils partagent avec leurs chiens.

Houston Tate, directeur du Bureau de la Santé Communautaire du Comté de Palm Beach, a partagé sa vision : « Nous savons tous combien il est gratifiant de côtoyer nos chiens, de les caresser et de les emmener en promenade. »

Selon Tate, l’objectif premier de cet événement est d’inspirer en particulier les jeunes, en particulier ceux provenant de foyers à revenus modestes. « De nos jours, nos jeunes sont confrontés à de multiples défis », a souligné Tate. « Ils jonglent entre les exigences de l’école et du foyer, créant souvent un niveau de stress considérable. C’est pourquoi nous cherchons des moyens de soulager cette pression. En observant ces jeunes se détendre davantage, nous constatons une meilleure communication au sein des familles, renforcée par l’interaction avec leurs chiens. »

Une participante a exprimé son point de vue : « Rentrer chez soi et être accueilli par un chien est le moyen idéal de se détendre après une journée de travail. Le simple fait de voir nos visages s’illuminer de joie lorsque nous franchissons la porte nous procure un sentiment de bonheur inestimable. »

Le programme de l’événement a débuté par une marche dédiée à la promotion de la santé physique, tout en favorisant les liens indéfectibles qui unissent les chiens à leurs propriétaires.

En outre, l’événement de Palm Beach s’est poursuivi avec des séances de zoothérapie, comprenant des démonstrations en direct et des activités interactives en compagnie d’une équipe de chiens thérapeutiques.

Houston Tate espère que cet événement contribuera à renforcer l’engagement du comté envers l’amélioration de la qualité de vie de ses résidents.


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