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Les chiens policiers à retraite soutenus par des associations d’aide

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Sous d’autres latitudes, du côté des îles Britanniques, la gestion relative aux chiens policiers, ou ceux rendant un service pour la collectivité via les Services publics de manière plus large, évolue; via des associations d’aide aux chiens ayant travaillé dans le public. Et ce sans regarder ce qui se fait à Genève.

Des associations d’aide aux chiens de police, comme la LRPD et la NFRSA, germent et comblent les besoins de administrés ; et fournissent même parfois des pensions pour les chiens à la retraite.

LRPD : Protéger les chiens policiers retraités de Londres

London Retired Police Dogs Trust (LRPD) est une des associations d’aide aux chiens de police, créé en 2019, et qui soutiens les chiens policiers retraités de Londres et leurs propriétaires. Ces fidèles compagnons, une fois à la retraite, continuent de nécessiter des soins et une attention particulière.

Les chiens policiers retraités ne bénéficient pas de pensions, ce qui met souvent leurs propriétaires dans une situation financière difficile, surtout lorsque des frais vétérinaires inattendus surviennent. C’est là que LRPD intervient, en offrant un soutien pour garantir que ces chiens reçoivent les soins nécessaires pour profiter pleinement de leur retraite bien méritée.

LRPD étend son soutien également aux chiens d’assistance à la retraite des pompiers de Londres, reconnaissant le rôle crucial qu’ils jouent dans les services d’incendie. Cette extension de mission dénote l’engagement envers le bien-être des animaux de service dans la ville.

L’association caritative fonctionne de manière indépendante, avec ses propres administrateurs, pour s’assurer que les fonds sont utilisés de manière efficace. Ils considèrent tout chien qui a servi dans la police de Londres et qui est médicalement retraité comme éligible à leur soutien.

En 2020, malgré les défis posés par la pandémie, LRPD a poursuivi son travail avec détermination. Ils ont dû annuler certains événements de collecte de fonds mais ont trouvé de nouvelles façons d’obtenir du soutien, notamment en ligne et grâce à des initiatives créatives telles que des défis de collecte de fonds.

Le travail de LRPD est reconnu au plus haut niveau, avec une invitation à présenter leurs efforts devant le groupe consultatif parlementaire multipartite sur le bien-être des chiens. De plus, le soutien de personnalités influentes comme Dame Judi Dench et Rob Bell a renforcé leur visibilité et leur impact.

L’obtention du statut d’organisme de bienfaisance à part entière a été une étape cruciale qui leur permet de maximiser les efforts de collecte de fonds grâce à des avantages fiscaux comme le « Gift Aid ».

NFRSA : Soutenir les animaux d’assistance retraités

La Fondation nationale pour les animaux d’assistance retraités abrégé en anglais NFRSA est une des multiples associations d’aide aux chiens de police au Royaume-Uni. Elle soutiens les chiens et les chevaux retraités des services de police, de pompiers, de prisons et des forces frontalières en leur offrant une aide financière pour les soins médicaux et vétérinaires dont ils ont besoin en vieillissant.

Lorsque ces animaux prennent leur retraite après avoir servi la communauté, par exemple les chiens policiers, les services financiers qui les soutenaient pendant leur carrière prennent fin. Malheureusement, obtenir une assurance pour ces animaux est difficile et coûteux en raison de leur âge et de leur formation passée, laissant souvent les propriétaires confrontés à des factures médicales considérables.

La relation entre un maître-chien et son partenaire est incomparable, et il est essentiel de préserver cette relation même après l’activité de travail, à la retraite.

La NFRSA ne demande pas de frais d’adhésion ni de paiements mensuels. Les dons sont offerts avec respect et l’inscription est gratuite.

La NFRSA travaille en collaboration avec d’autres organisations caritatives qui soutiennent les chiens policiers à la retraite au niveau local, reconnaissant l’importance de ne pas compromettre les efforts de ces organisations. La FNRSA comble juste les lacunes dans le système.

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Nourrir les chiens errants pour plus de sécurité

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Un projet inédit pour les chiens sans foyer : À Bengaluru, en Inde, la municipalité (Bruhat Bengaluru Mahanagara Palike BBMP) a lancé une initiative originale : nourrir les chiens errants avec des repas riches et équilibrés. Ce projet, financé à hauteur de 2,88 millions de roupies (335’000 dollars), a pour but d’améliorer la vie des chiens tout en réduisant les comportements agressifs, notamment envers les enfants.

Ce geste de compassion fait suite à des programmes pilotes réalisés dans certains quartiers. Pendant deux à trois mois, des repas ont été distribués à une centaine de chiens. Les résultats ont été encourageants : moins d’agressivité, plus de calme chez les animaux. Fort de ce succès, le BBMP a décidé d’étendre cette action à l’ensemble des huit zones de la ville.

Des repas adaptés pour les chiens errants

Les chiens errants recevront des plats simples mais nutritifs, comme du riz aux œufs ou au poulet, préparés par des restaurants locaux. Chaque repas apportera entre 700 et 750 calories, une ration suffisante pour garder les animaux en bonne santé. Chaque chien errant recevraa un repas soigneusement préparé par jour, pesant 367 grammes et conçu pour répondre aux besoins nutritionnels d’un chien moyen de 15 kg. Ce repas, d’un cout de 22.42 roupies (0.27 dollars), comprend 150 grammes de poulet, 100 grammes de riz, 100 grammes de légumes et 10 grammes d’huile.

Les prestataires sélectionnés devront nettoyer les lieux après distribution et rendre compte du nombre de chiens nourris. Le BBMP travaille avec des bénévoles pour identifier les zones de distribution les plus appropriées.

Le projet sera lancé pour une durée d’un an, renouvelable selon les résultats et la qualité du service. Seuls les fournisseurs enregistrés auprès de l’autorité indienne de sécurité alimentaire pourront y participer.

Un geste pour les chiens… et pour les humains

Cette décision ne vise pas seulement le bien-être animal, mais aussi la sécurité publique. En réduisant la faim, le BBMP espère limiter les conflits entre humains et chiens errants, souvent causés par des comportements agressifs liés à la survie.

Ce projet, à la fois humain et innovant, pourrait inspirer d’autres villes confrontées à une population canine en forte croissance. Il montre qu’il est possible de gérer les chiens errants avec respect, en les considérant comme des êtres vivants ayant des besoins simples : de la nourriture, de l’attention, et un peu de considération.

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Chiens : Faut-il passer trois heures par jour avec eux ?

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Une nouvelle règle pour le bien-être des chiens : En Australie, dans le Territoire de la capitale (ACT), une nouvelle proposition de réglementation a fait beaucoup parler : elle recommande que chaque chien bénéficie de trois heures de contact humain par jour. Cette initiative part d’un constat simple mais fondamental : les chiens sont des êtres sensibles, capables de ressentir de la joie, de la peur ou de la tristesse.

La mesure vise à améliorer leur bien-être en s’assurant qu’ils ne sont pas laissés seuls trop longtemps. Ce projet fait partie d’un code plus large pour guider les propriétaires et les aider à mieux prendre soin de leurs animaux.

Les chiens ont besoin de nous

Les chiens ne sont pas faits pour rester seuls. Au fil des siècles, les humains les ont élevés pour qu’ils soient proches de nous, au point que certains deviennent anxieux dès qu’ils sont séparés de leur maître. C’est ce que montre le rapport de l’ACT : il rappelle que les chiens sont des animaux sociaux.

On estime que jusqu’à 29 % des chiens souffrent de troubles liés à la séparation. Les signes sont clairs : aboiements excessifs, comportements destructeurs, tentatives de fuite, surpoids ou même dépression. Cela montre à quel point le contact humain est essentiel pour leur équilibre.

Plus que le temps, la qualité du lien

Mais passer trois heures par jour avec son chien ne veut pas dire grand-chose si ce temps n’est pas adapté à ses besoins. Ce qui compte vraiment, c’est la qualité de l’attention. Certains chiens aiment se promener, d’autres préfèrent jouer ou simplement être près de leur humain. Un vieux chien malade n’aura pas les mêmes besoins qu’un chiot plein d’énergie.

Les préférences des humains comptent aussi : certains aiment faire du sport avec leur chien, d’autres préfèrent des moments calmes. Ce qui est sûr, c’est que chaque chien est unique, et que le temps passé ensemble doit être pensé en fonction de lui, et non d’un chiffre précis.

Une directive qui fait réfléchir

Même si cette règle des trois heures est difficile à appliquer concrètement (il est peu probable que les autorités puissent vérifier ce temps), elle a le mérite de lancer un débat utile. Elle invite chaque propriétaire à se poser une vraie question : est-ce que je passe assez de temps avec mon chien ? Et surtout : est-ce que ce temps est de bonne qualité pour lui ?

Cette discussion pourrait aussi aider ceux qui veulent adopter un chien à réfléchir avant de s’engager. Un chien a besoin de présence, d’attention et d’activités adaptées. Pas juste d’un jardin ou d’un bol de croquettes.

Offrir mieux à son chien, simplement

Pour ceux qui n’ont pas trois heures par jour, il ne faut pas culpabiliser. Ce qui compte, c’est d’être là pleinement quand vous êtes avec lui : un moment de jeu, une caresse, une promenade attentive, sans téléphone à la main. On peut aussi installer une caméra pour voir comment il vit les moments de solitude, et ajuster si besoin.

En fin de compte, cette proposition montre que nos chiens méritent mieux que d’être juste “présents dans nos vies”. Ils méritent d’y avoir une vraie place, avec du temps, de l’attention et de l’amour.

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PETA attaque les standards des races de chiens

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Des chiens rendus malades par l’apparence : L’association de défense des animaux PETA a lancé une action en justice contre l’American Kennel Club (AKC), l’organisme qui fixe les critères physiques des chiens de race aux États-Unis. En particulier, PETA vise les standards imposés à certaines races populaires comme le bouledogue français, le carlin, le teckel ou encore le sharpei.

Selon PETA, ces standards encouragent l’élevage de chiens avec des caractéristiques physiques extrêmes qui nuisent à leur santé : museaux trop courts, têtes trop grosses, corps trop longs ou peau trop plissée. Ces défauts ne sont pas seulement esthétiques : ils causent des douleurs, des troubles respiratoires, des problèmes de peau ou encore des difficultés à accoucher naturellement. PETA estime que ces chiens sont parfois « déformés » pour répondre aux exigences des concours de beauté.

L’AKC défend ses pratiques

De son côté, l’American Kennel Club, une organisation créée en 1884 et très influente dans le monde canin, rejette fermement ces accusations. L’AKC affirme que la santé des chiens est sa priorité et que ses standards sont élaborés avec des vétérinaires et des éleveurs qualifiés. L’organisation rappelle qu’elle finance aussi des recherches vétérinaires et promeut l’élevage responsable.

Chaque race a son propre club qui définit les critères idéaux pour ses membres. L’AKC valide ensuite ces descriptions, utilisées pour les concours et les pedigrees.

Une bataille qui dépasse les concours

Le conflit entre PETA et l’AKC dure depuis des années. PETA s’oppose en général à l’élevage de chiens de race et préfère l’adoption d’animaux abandonnés. Elle accuse les standards de race de privilégier l’apparence au détriment du bien-être animal.

Des pays comme les Pays-Bas ont déjà interdit l’élevage de chiens au museau trop court, comme les carlins ou les bouledogues, pour protéger leur santé. Le Royaume-Uni et la Norvège ont aussi pris des mesures contre certaines races à problèmes. Les recherches montrent que les bouledogues français, très populaires, ont une espérance de vie plus courte et sont plus souvent malades que les autres chiens.

Une question de respect pour les chiens

PETA espère que son procès obligera l’AKC à revoir les standards qui rendent certaines races malades dès la naissance. L’association souhaite qu’on élève les chiens en fonction de leur bien-être, et non pour plaire à un jury de concours. Pour PETA, il est temps de mettre la santé des chiens avant leur apparence.

Cette affaire relance un débat important : à quoi sert un chien ? Doit-il répondre à un idéal visuel ou simplement vivre en bonne santé auprès de ses humains ?

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Vers une loi pour chiens dangereux à New York

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Une proposition pour mieux protéger les chiens… et leurs victimes : À New York, un nouveau projet de loi, appelé loi Penny, veut obliger les propriétaires de chiens agressifs à mieux contrôler leurs animaux. Ce texte a été proposé après plusieurs attaques violentes de chiens non tenus en laisse, dont une a gravement blessé Penny, une petite chihuahua. Sa propriétaire, bouleversée, soutient pleinement la démarche.

La députée Jenifer Rajkumar, à l’origine de cette proposition, souhaite qu’en cas d’attaque, les propriétaires soient punis s’ils quittent les lieux ou s’ils ont été négligents. Actuellement, la loi considère les chiens comme des objets : attaquer un chien n’est pas un délit, sauf si une personne est aussi blessée. Ce vide juridique empêche souvent la police d’agir.

Des règles plus strictes pour limiter les abus

Le projet de loi prévoit plusieurs mesures concrètes :

  • Création de nouvelles infractions liées à la cruauté animale.
  • Sanctions pour les personnes qui laissent souvent leurs chiens sans laisse.
  • Poursuite possible contre les propriétaires en cas d’agression, même si l’humain n’est pas touché.

Rajkumar insiste : un chien fait partie de la famille, et il faut le protéger comme tel. Laisser un chien dangereux attaquer un autre chien sans conséquence légale est, selon elle, une injustice inacceptable.

Un problème bien réel à Staten Island

Staten Island est l’un des arrondissements les plus touchés par les morsures de chiens. En 2022-2023, on y comptait 124 morsures pour 100 000 habitants, soit beaucoup plus que dans le reste de la ville. Le phénomène est aggravé par la négligence de certains maîtres et l’absence de lois efficaces.

Plus de 1 300 cas de chiens en liberté ont été signalés en 2025, selon les chiffres du bureau de Rajkumar. Cela montre un vrai problème de surveillance des chiens dans l’espace public, avec parfois des conséquences graves.

Une loi difficile à appliquer dans les cas flous

Le problème, c’est que la loi actuelle est très permissive. Pour qu’un propriétaire soit puni, il faut prouver que le chien a un « passé agressif ». Si le chien n’a jamais mordu auparavant, c’est souvent parole contre parole. Et si le propriétaire fuit les lieux, il devient presque impossible de le retrouver.

Selon des avocats spécialisés, la victime doit montrer que le chien avait une attitude dangereuse connue : grognements, comportement menaçant, peur dans le voisinage… Ce n’est pas simple à démontrer, surtout sans témoins ou preuves.

Une avancée pour responsabiliser les maîtres à New York

La loi Penny n’a pas encore été adoptée, mais elle marque une étape importante. Elle envoie un message clair : laisser un chien attaquer n’est pas un acte banal. Les maîtres doivent prendre leurs responsabilités et ne pas penser qu’un animal est « juste un animal ».

Protéger les autres chiens et les humains, c’est aussi protéger son propre animal. Avec cette nouvelle loi, les propriétaires négligents sauront qu’ils risquent des sanctions. Un pas de plus vers une cohabitation plus sûre et plus respectueuse entre chiens et humains.

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HB149 protéger les chiens : un combat fragile

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Un projet de loi porteur d’espoir : En avril, un projet de loi prometteur a été adopté par la commission de l’Agriculture de l’Alabama. Le texte, HB149, vise à mieux protéger les chiens en limitant leur enchaînement et en imposant de meilleures conditions de vie à l’extérieur. Cette initiative a été portée par le représentant Phillip Ensler, motivé par son amour des animaux et par les nombreux signalements de mauvais traitements.

La PDG de la Greater Birmingham Humane Society, Allison Cornelius, a d’abord cru à une avancée historique, en voyant le soutien inattendu du comité. Mais rapidement, l’espoir a laissé place au découragement. Les chances de voir le texte adopté dans les temps sont devenues minces.

Pourquoi cette loi est-elle nécessaire ?

Actuellement, la loi de l’Alabama contre la cruauté animale reste très vague. Elle condamne la torture intentionnelle, mais ne définit pas clairement ce qu’est un abri adéquat ni ne traite de l’enchaînement des chiens. Cela laisse les autorités locales démunies face à des cas évidents de négligence.

De nombreux témoignages poignants rappellent l’urgence d’agir. Des chiens retrouvés gelés dans des cages pendant les tempêtes, des appels quotidiens de citoyens inquiets, des vétérinaires et des policiers frustrés de ne pas pouvoir intervenir faute de base légale. « Il est insupportable de savoir qu’un chien meurt de froid sous une boîte en carton et que la loi ne permet rien », confie Cornelius.

Ce que propose le projet de loi

Le texte HB149 impose des règles précises :

  • Les chiens gardés dehors devront avoir un abri propre, sec, et protégé des intempéries.
  • L’accès à l’eau et à la nourriture devra être permanent.
  • L’usage de chaînes lourdes ou de colliers étrangleurs pour attacher les chiens serait interdit.
  • Seuls certains cas spécifiques, comme les pensions ou les expositions, feraient exception.

Toute infraction serait considérée comme un délit mineur, avec possibilité de saisir l’animal ou d’ordonner au propriétaire de corriger la situation.

Un combat qui dépasse les lois

Même là où il existe des ordonnances locales, comme à Birmingham, leur application reste inégale. Huntsville fait figure d’exception, mais ailleurs, les chiens continuent de souffrir.

Le véritable défi est double : faire passer une loi forte, mais aussi former et mobiliser les forces de l’ordre pour qu’elles puissent agir efficacement. Car au-delà des textes, ce sont des vies qui sont en jeu.

Chaque hiver, chaque canicule, ce sont des milliers de chiens qui paient le prix de l’indifférence humaine. L’histoire de l’Alabama nous rappelle que protéger les chiens ne devrait pas dépendre de la chance ou de la bonne volonté de quelques-uns, mais d’une véritable prise de conscience collective.

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Limitation du nombre d’animaux à Northglenn

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La ville de Northglenn, située dans le Colorado, a récemment pris une décision qui pourrait bouleverser les habitudes des propriétaires d’animaux de compagnie. À partir du 1er août, une nouvelle ordonnance limitera le nombre d’animaux de compagnie qu’un foyer peut posséder. Les résidents ne pourront détenir plus de quatre animaux, qu’il s’agisse de chiens, de chats, ou d’une combinaison des deux.

Une réponse aux plaintes des résidents

Cette décision fait suite à des plaintes formulées par les habitants concernant le bruit excessif et l’accumulation de déchets dans certains quartiers, souvent causés par un nombre trop élevé d’animaux domestiques. Les résidents se sont inquiétés de l’impact de cette situation sur la qualité de vie de la communauté. Après des discussions et des recherches approfondies, le conseil municipal a approuvé cette nouvelle restriction afin de mieux réguler le nombre d’animaux de compagnie dans la ville.

Les exceptions pour les animaux déjà présents

Cependant, les propriétaires d’animaux ayant déjà plus de quatre animaux avant la mise en place de l’ordonnance peuvent faire une demande d’exception. Ils devront fournir des informations détaillées sur chaque animal (nom, âge, sexe, race, date d’adoption) avant le 1er août. Ceux qui parviendront à compléter cette démarche pourront conserver leurs animaux existants sans problème. En revanche, si un résident dépasse la limite autorisée sans avoir fait la demande d’exception, la ville pourrait prendre des mesures d’exécution, allant jusqu’à une ordonnance judiciaire pour retirer les animaux en excès.

Un sujet controversé

Cette nouvelle réglementation a suscité une vive réaction chez certains habitants, qui considèrent cette décision comme une atteinte à leur liberté de choix. Plusieurs commentaires exprimant la frustration de ne pas pouvoir posséder plusieurs animaux ont émergé sur les réseaux sociaux, certains se comparant à des situations plus drastiques. Cette situation a également soulevé des questions sur la gestion des libertés individuelles face à des problèmes collectifs.

Comparaison avec d’autres villes

Bien que le Colorado n’ait pas de législation à l’échelle de l’État sur la limitation des animaux de compagnie, plusieurs autres villes ont déjà mis en place de telles restrictions. Par exemple, des zones dans le New Jersey ou la Caroline du Nord imposent des limites similaires concernant le nombre de chiens ou de chats par foyer. Ces réglementations varient selon les localités et visent à équilibrer le bien-être des animaux et celui des habitants.

Conclusion : Un compromis difficile à trouver

La ville de Northglenn cherche à trouver un compromis entre la gestion des animaux de compagnie et le respect des conditions de vie des résidents. Si certains voient cette mesure comme une intrusion dans leur quotidien, elle pourrait, selon les autorités, améliorer la qualité de vie pour tous. En attendant, les habitants devront se conformer à ces nouvelles règles ou demander une exception si cela concerne leurs animaux déjà en place.

Finalement, cette initiative souligne un débat plus large sur la gestion des animaux domestiques dans les villes et sur la manière dont les autorités locales régulent leur nombre pour préserver l’harmonie sociale et la tranquillité publique.


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Amende salée pour des aboiements

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Des chiens qui perturbent tout le voisinage : À Gossett Lane, dans la ville de Brandon, un couple a été condamné à payer une lourde amende après que leurs chiens aient perturbé le quotidien de leurs voisins. Les chiens d’Ayaz Khan et Sugra Bibi ont été enregistrés en train d’aboyer jusqu’à 98 fois en une seule minute. Ces aboiements incessants ont rendu la vie insupportable pour les voisins, qui ne pouvaient plus profiter de leurs journées ni de leurs nuits en toute tranquillité.

Des tentatives d’intervention ignorées

Les plaintes des voisins ont commencé dès juillet 2022, et le conseil municipal de Rugby a rapidement pris des mesures pour tenter de résoudre le problème. Le couple a reçu un avis de protection communautaire (CPN) les enjoignant de réduire le bruit causé par leurs chiens. Malgré ces avertissements, Khan et Bibi ont ignoré les demandes répétées des agents de protection de l’environnement. Les enregistrements, réalisés dans une maison voisine, ont montré que les aboiements des chiens persistaient à un niveau insupportable, rendant le sommeil impossible pour les habitants du quartier.

Une issue judiciaire coûteuse

Devant l’absence de réponse du couple, le conseil a décidé d’agir en justice. Le tribunal de Coventry a finalement statué en leur absence, infligeant une amende de 440 £ pour infraction au CPN, en vertu de la loi de 2014 sur les comportements antisociaux. À cela s’ajoutent une sur- amende compensatoire de 196 £ et les frais de justice du conseil, s’élevant à 3 667 £. Au total, le couple devra payer près de 5 000 £ pour ne pas avoir pris en compte les avertissements.

Une leçon pour tous les propriétaires de chiens

Après le verdict, Claire Edwards, membre du cabinet du conseil pour la réglementation et la sécurité, a souligné l’importance de coopérer avec les autorités pour résoudre ce type de problème. Elle a rappelé que le conseil tente toujours de travailler de manière constructive avec les personnes concernées, mais que dans ce cas, le refus de collaborer a conduit à une sanction inévitable.

Ce cas, réglé par une amende, rappelle à tous les propriétaires de chiens l’importance de surveiller leurs animaux pour éviter des nuisances pouvant entraîner des conséquences financières sévères et des tensions avec le voisinage.

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Colombie : chiens de soutien émotionnel à l’université et la victoire juridique

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La Cour Constitutionnelle de Colombie a récemment tranché en faveur d’une étudiante universitaire qui voulait amener son chien de soutien émotionnel en classe. Cette décision marque une avancée significative pour l’accessibilité des chiens de soutien émotionnel dans les établissements d’enseignement supérieur.

Rôle thérapeutique des chiens de soutien émotionnel

Les chiens sont devenus une option thérapeutique essentielle pour traiter des troubles mentaux tels que la dépression et l’anxiété. Le lien affectif entre ces chiens et leurs propriétaires contribue au bien-être mental, rendant leur présence bénéfique dans des environnements comme les universités.

Accès des chiens de soutien émotionnel à l’université

Contrairement à certaines restrictions passées, les chiens de soutien émotionnel peuvent maintenant accompagner leurs propriétaires dans les universités colombiennes sans obstacles majeurs. Cette évolution reflète une adaptation progressive des espaces publics pour inclure ces animaux, répondant aux besoins émotionnels de leurs propriétaires.

Défis et décisions légales

Les tribunaux supérieurs jouent un rôle crucial en clarifiant les droits et les limitations concernant les chiens de soutien émotionnel. Dans un cas récent, la Cour a soutenu une étudiante en droit dont l’université avait initialement refusé l’entrée de son chien. La Cour a jugé que cette décision violait les droits de l’étudiante à la santé et à l’éducation.

Importance de l’inclusion

La Cour a souligné que les établissements d’enseignement doivent mettre en place des ajustements raisonnables pour accueillir les chiens de soutien émotionnel, malgré leur autonomie institutionnelle. Cette décision vise à assurer une protection équitable des droits fondamentaux des étudiants qui bénéficient de thérapies assistées par ces chiens.

Mesures correctives et nouveaux protocoles

Suite à la décision de la Cour, l’université défenderesse a été ordonnée de présenter des excuses privées à l’étudiante et de mettre en place des séances de formation sur la santé mentale et le rôle des chiens de soutien émotionnel. De plus, un nouveau protocole d’entrée sera élaboré, exigeant des étudiants des documents médicaux appropriés et une assurance responsabilité civile pour leurs chiens.

En bref

Cette affaire en Colombie illustre un changement positif vers une plus grande reconnaissance et inclusion des chiens de soutien émotionnel dans les contextes éducatifs. En garantissant l’accès équitable à ces animaux, la Cour Constitutionnelle renforce non seulement les droits individuels mais aussi la compréhension collective des bénéfices thérapeutiques qu’ils apportent.

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Nouvelle loi en Angleterre : le vol de chiens puni jusqu’à 5 ans de prison et 5’000 GBP

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Une loi qui reconnaît les animaux comme des êtres sensibles : À partir du samedi 24 août 2024, une nouvelle loi britannique, le Pet Abduction Act 2024, entre en vigueur pour protéger les chiens et les chats contre le vol. Cette nouvelle loi reconnaît que ces animaux ne sont pas de simples objets, mais des êtres sensibles capables de ressentir de la détresse lorsqu’ils sont séparés de leurs propriétaires. Ainsi, toute personne reconnue coupable de vol d’animaux de compagnie en Angleterre ou en Irlande du Nord risque désormais jusqu’à cinq ans de prison, une amende, ou les deux.

Une réponse à une préoccupation publique majeure

Le vol d’animaux de compagnie, en particulier les chiens, est un problème croissant au Royaume-Uni. En 2020, environ 2 000 vols de chiens et plus de 400 vols de chats ont été signalés à la police. Cette situation a provoqué une grande inquiétude parmi les propriétaires d’animaux, car pour de nombreuses personnes, leurs chiens et chats ne sont pas seulement des compagnons, mais aussi des membres de la famille.

Selon les statistiques, 28 % des adultes britanniques possèdent un chien, et 24 % un chat. Ces chiffres montrent l’ampleur du problème et l’importance de cette nouvelle législation. Chris Bray, directeur d’un refuge pour animaux à Newcastle, se réjouit de cette mesure, soulignant que « les animaux de compagnie jouent un rôle crucial dans notre bien-être et notre bonheur. Cette nouvelle loi reconnaît enfin leur importance au-delà d’un simple statut de propriété. »

Mesures pour protéger vos chiens contre le vol

Les experts en soins vétérinaires ont proposé plusieurs conseils pour aider les propriétaires à protéger leurs chiens contre le vol. Voici quelques recommandations pratiques :

  1. Sécuriser son domicile et jardin : Assurez-vous que toutes les portes et les portails sont bien verrouillés, même lorsque vous êtes chez vous. Si possible, installez des caméras de surveillance et des projecteurs pour dissuader les voleurs.
  2. Varier ses habitudes de promenade : Évitez de suivre le même itinéraire à chaque promenade et préférez des zones fréquentées pour réduire les risques. Marcher en groupe peut aussi dissuader les voleurs.
  3. Être prudent sur les réseaux sociaux : Ne partagez pas d’informations sensibles, comme votre adresse ou vos lieux de promenade habituels, pour éviter d’attirer l’attention des voleurs potentiels.
  4. Ne laisser jamais son chien sans surveillance : Que ce soit devant un magasin ou dans votre voiture, ne laissez pas votre chien seul. Les voleurs opportunistes peuvent agir rapidement.

Identification et prévention

La nouvelle loi rend également obligatoire l’identification par puce électronique pour tous les chats à partir du 10 juin 2024. Cette mesure, déjà en place pour les chiens, permet de faciliter le retour des animaux perdus ou volés à leurs propriétaires.

De plus, il est conseillé d’équiper votre chien d’un collier avec une médaille indiquant vos coordonnées. Mentionner que votre chien est pucé et stérilisé peut également dissuader les voleurs. Pour une sécurité accrue, certains propriétaires choisissent d’ajouter un traceur GPS à leur chien.

En conclusion, cette nouvelle loi marque un tournant important dans la protection des animaux de compagnie au Royaume-Uni, en reconnaissant leur sensibilité et en renforçant les peines pour ceux qui les volent. Pour les propriétaires, ces mesures légales et les conseils de sécurité représentent une étape cruciale pour assurer la protection de leurs compagnons à quatre pattes.

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Union européenne : Nouvelles Règles pour le Bien-être des Chiens et Chats

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Contexte et Motivation : Les chiens et les chats sont très prisés en Europe avec plus de 72 millions de chiens et 83 millions de chats possédés par les citoyens. Cependant, la forte demande et les prix élevés encouragent les pratiques illicites. De nombreux animaux sont vendus dans de mauvaises conditions, souvent non vaccinés et maltraités, entraînant des problèmes de santé et de comportement. La législation actuelle de l’UE ne protège pas suffisamment ces animaux, se concentrant principalement sur les transports commerciaux et la prévention de maladies comme la rage.

Problèmes Actuels

Le commerce illicite est rampant, avec des animaux souvent provenant de pays aux normes sanitaires laxistes. Les opérateurs peu scrupuleux profitent de la légèreté des sanctions et des failles législatives. Les annonces en ligne compliquent la vérification de l’origine et du bien-être des animaux. Ce commerce cause des souffrances aux animaux, des risques sanitaires pour le public et des pertes économiques pour les acheteurs honnêtes.

Proposition de la Commission

La Commission européenne propose des règles minimales harmonisées pour le bien-être des chiens et des chats. Ces règles incluent des normes pour les éleveurs, vendeurs, animaleries et refuges afin d’assurer des conditions de vie adéquates pour les animaux. Les principales mesures proposées sont:

  • Identification et Enregistrement

Tous les chiens et les chats devront être munis d’une micropuce et enregistrés dans une base de données nationale. Les bases de données des États membres seront interopérables pour faciliter la traçabilité.

  • Conditions de Vie

Les normes de bien-être comprennent des espaces minimaux, l’interdiction des cages, l’accès à la lumière naturelle et à l’exercice, des limites de température et des exigences alimentaires. Les mutilations non médicales, comme la coupe des oreilles et de la queue, seront interdites.

  • Régulation de la Reproduction

La reproduction sera réglementée avec des limites de fréquence et un âge minimal. La consanguinité sera interdite pour prévenir les problèmes de santé génétiques.

  • Formation et Compétence

Les soigneurs animaliers devront acquérir une compétence minimale, et des cours de formation seront proposés. Les fournisseurs devront sensibiliser les propriétaires potentiels à l’importance de soins responsables.

Commerce et Publicité en Ligne

Pour lutter contre le commerce illicite, un système automatisé permettra aux acheteurs de vérifier l’identification et l’enregistrement des animaux en ligne. Les plateformes en ligne adapteront leur interface pour inclure ces informations, améliorant ainsi la transparence et la traçabilité.

Application et Sanctions

Les États membres devront appliquer ces règles et prévoir des sanctions efficaces pour les contrevenants. Ils devront aussi rapporter à la Commission des données sur le bien-être des animaux tous les trois ans.

Importations

Les animaux importés devront respecter les mêmes normes que ceux élevés dans l’UE. Ils devront être enregistrés dans une base de données de l’UE dans les 48 heures suivant leur entrée.

En bref

Ces nouvelles règles visent à protéger le bien-être des chiens et des chats en Europe, à lutter contre les pratiques illicites et à garantir des conditions de vie dignes pour ces animaux de compagnie bien-aimés. La transparence et la traçabilité accrues permettront aux consommateurs de faire des choix informés et responsables.

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Une loi qui facilite la location avec animaux en Californie

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Un projet de loi en Californie vise à interdire les politiques qui restreignent la présence d’animaux de compagnie dans les logements mis en location, ainsi que les frais supplémentaires imposés par les propriétaires. Cette législation pourrait grandement améliorer la situation des locataires possédant des animaux de compagnie, tout en réduisant les abandons d’animaux.

https://www.ktvu.com/news/california-bill-aims-to-ban-no-pet-policies-animal-fees-at-rental-housing-properties

Objectifs et arguments des partisans

Les défenseurs de ce projet de loi affirment que les restrictions actuelles sur les animaux de compagnie dans les logements mis en location conduisent à des abandons d’animaux et compliquent la recherche de logement pour de nombreux locataires. Ils soutiennent que permettre plus facilement aux animaux de compagnie de vivre avec leurs propriétaires réduirait le nombre d’animaux abandonnés dans les refuges, souvent surpeuplés. Andrea, locataire à Sacramento, témoigne des difficultés rencontrées pour trouver un logement acceptant son chien, ce qui l’a obligée à payer un dépôt de garantie supplémentaire de 500 dollars.

Oppositions et préoccupations des propriétaires

Cependant, les propriétaires de logements s’inquiètent des coûts potentiels liés aux réparations, des responsabilités en cas de morsures et des nuisances possibles. Le directeur exécutif de la California Rental Housing Association, insiste sur le fait que les propriétaires doivent pouvoir garantir un environnement sûr pour tous les locataires et que des restrictions trop sévères pourraient aggraver la crise du logement en Californie. Un propriétaire à Chico, souligne que les décisions concernant les animaux de compagnie devraient rester entre les mains des propriétaires et des locataires, plutôt que d’être imposées par la loi.

Détails de la proposition de loi

Le projet de loi, rédigé par Matt Haney, membre de l’Assemblée et président du caucus des locataires, ne forcerait pas tous les propriétaires à accepter les animaux de compagnie. Toutefois, il exigerait des justifications raisonnables pour refuser un animal, comme des préoccupations de santé publique. Les propriétaires ne pourraient plus demander des frais supplémentaires ni un dépôt de garantie pour les animaux de compagnie. Si le projet de loi est adopté, il s’appliquera aux nouveaux baux à partir du 1er janvier prochain.

Témoignages et soutiens

Isaac Bryan, membre de l’Assemblée et propriétaire d’un dogue allemand, Darius, souligne que les obstacles liés aux animaux de compagnie peuvent conduire à l’insécurité du logement et même à l’itinérance. Les groupes de protection des animaux, tels qu’Oakland Animal Services, soutiennent également cette législation. La directrice d’Oakland Animal Services, note une augmentation des abandons d’animaux depuis la fin du moratoire sur les expulsions, avec une moyenne de 350 chiens abandonnés chaque mois.

Prochaines étapes

Le projet de loi sur la location est actuellement soumis à l’Assemblée pour un vote. S’il est adopté, il passera ensuite au Sénat pour examen. Si la loi est mise en œuvre, elle pourrait transformer positivement la vie de nombreux locataires et de leurs animaux de compagnie en Californie, réduisant ainsi les abandons et facilitant la cohabitation harmonieuse des familles et de leurs compagnons à quatre pattes.

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Politique et Réglementation

Un nouveau foyer pour Tuto au Congrès national du Chili

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Le député Sebastián Videla d’Antofagasta raconte comment il a obtenu l’autorisation pour que « Tuto », un chien errant, puisse avoir une maison au Congrès de Valparaíso. Cette initiative, qualifiée d’historique, marque une première au sein du siège législatif chilien.

Depuis deux ans, Videla se bat pour améliorer le sort de Tuto, un chien errant devenu la mascotte du personnel du Congrès. Tuto, reconnaissable par son nœud papillon porté lors des événements officiels, a rapidement gagné l’affection des employés, des policiers et même du chef de la cuisine du Sénat. Videla, qui se rend au travail à pied, a noué une amitié avec le chien, croisant régulièrement sa route.

L’initiative de Videla ne s’est pas réalisée sans obstacles. L’entrée des animaux était initialement interdite au Congrès. Cependant, grâce à sa persévérance et au soutien de plusieurs députés, Videla a pu obtenir une dérogation. « Au début, ils disaient que c’était impossible. Mais avec le temps et le soutien de collègues, nous avons réussi, » explique-t-il.

Videla utilise ses réseaux sociaux pour sensibiliser à la cause des chiens errants, mettant en avant des initiatives comme celle de Tuto. Ce combat a permis d’obtenir l’autorisation de construire une niche au sein du Parlement, une première dans l’histoire du Congrès. « C’est historique. Le Congrès va participer à la construction de la maison de Tuto, » affirme Videla.

Tuto, surnommé ainsi pour son visage souvent endormi après ses rondes nocturnes, est très actif la nuit, aidant même à attraper les souris du Congrès. Videla raconte : « Ils l’appellent Tuto parce qu’il dort beaucoup le jour après ses aventures nocturnes. »

La lutte de Videla pour les animaux errants s’inscrit dans une démarche plus large de protection animale. « Je suis toujours touché par le sort des chiens des rues. La plupart ont eu un propriétaire à un moment donné, » dit-il. Son engagement se reflète également dans ses projets de loi visant à pénaliser la maltraitance animale.

Finalement, l’autorisation de construire la maison de Tuto au Congrès est venue après de nombreuses discussions et démarches administratives.

Malgré quelques réticences de certains fonctionnaires en raison des aboiements de Tuto, la majorité a accueilli cette initiative avec enthousiasme. Videla conclut : « Ce geste montre notre compassion et notre engagement envers les animaux errants. J’espère que cela inspirera d’autres actions similaires. »

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